Avalanche et stabilité du manteau neigeux

Mais la neige actuelle n’est pas pourrie… elle est … euh… inexistante

Si l’ancien est au pied de la pente et constate qu’elle est bien gelée il est probable qu’il ait raison. Si il dit ça de chez lui en regardant la pente il ne peut que le supposer en considérant les conditions météo. Par exemple si la nuit s’annonce dégagée et fraîche après une journée printanière, dans ce cas il est très probable que le regel soit excellent le matin.

A pleurer…

Posté en tant qu’invité par dan:

L ‹ essentiel de la clientèle fidèle des secours est constituée de mâles expérimentés intelligents entre 40 et 60 ans , bien équipés en dava, air bag, etc…qui sortent d’un stage de sécurité-nivologie…très peu de débutants ignorants…Les statistiques , c › est aussi celà.
Alors les pinaillages sur le nord ou le sud…ben ça dépend des moments :rolleyes:

[quote=« J2LH, id: 1109844, post:42, topic:106379 »]

Si l’ancien est au pied de la pente et constate qu’elle est bien gelée il est probable qu’il ait raison. Si il dit ça de chez lui en regardant la pente il ne peut que le supposer en considérant les conditions météo. Par exemple si la nuit s’annonce dégagée et fraîche après une journée printanière, dans ce cas il est très probable que le regel soit excellent le matin.[/quote]

Nan, j’avais écrit ensuite pour la provoc: s’il l’ancien l’a fait… moi le d’jeun, je peux le faire!

Et du président aussi :rolleyes:

Ouf !
Je ne risque rien…

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

sur des pentes de 30° et plus (25° au printemps), c’est une illusion de penser qu’on a des connaissances pour être sûr de quoique ce soit, si ce n’est l’interpretation de gros signes macroscopiques évident (genre la grosse corniche au dessus de la pente qu’on veut remonter qui fait penser que la dite pente était sous le vent lors du dernier épisode neigeux). La plupart du temps, on arive sur la pente, c’est un grand champ tout blanc et on ne sait pas ce qui se passe en-dessous.
Une illusion partagée par beaucoup de skieurs experimentés qui, comme le rappelle Dan, constitue la plupart des victimes d’accident d’avalanches (et non pas le jeune chien fou qui va se jetter inconsciemment dans la première pente qu’il voit, ce qui est le cliché vehiculé par les grands médias ignorants).
Bon, l’avantage quand on croit savoir, c’est que ça permet de skier la conscience tranquille. Mais ce n’est qu’une illusion.

[quote=« Francois, id: 1109890, post:46, topic:106379 »]

Ouf !
Je ne risque rien…[/quote]
Ah je croyais pourtant que t’étais un mâle…à moins que tu sois > 60 ans ?

ou < 40 :wink:

Dommage, j’avais écrit une longue réponse, mais je me suis fait jeter… tant pis. :smiley:

[quote=« Olivier-C., id: 1109941, post:48, topic:106379 »]Ah je croyais pourtant que t’étais un mâle…à moins que tu sois > 60 ans ?

ou < 40[/quote]
Euh… hum…Il y a deux autres hypothèses …

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

Poste-là quand même. Au pire on sera pas d’accord. On devrait y survivre :wink:

Ou écrit un article avec photos, schémas explicatifs et tout et tout.

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

écris

Mon cher Bubu, je trouve que tu es un peu trop sûr de toi dans l’évaluation des risques. A ce niveau, ce n’est plus de l’évaluation, c’est de la démonstration pure et simple!
Tu raisonnes de façon trop déterministe, si je puis me permettre et en toute humilité. Or pour raisonner valablement de façon déterministe, il faut connaître tous les paramètres du système (conditions initiales, loi d’évolution etc…). Dans le cas qui nous préoccupe, on en est bien loin.
Est-ce à dire qu’une avalanche n’évolue pas de façon déterministe ? Bien sûr que si, mais les paramètres d’évolution (c.i. loi etc…) nous sont, dans l’état actuel des choses, inaccessibles. On ne peut donc raisonner que de façon probabiliste.
Si tu continues ce genre de raisonnement, un de ces jour, tu vas te retrouver, si je puis dire, le bec dans l’eau.
Ça faisait un moment que je voulais te causer de la choses. Voilà qui est fait. J’ai donc la conscience en paix.

Sinon tu peux nous écrire ton pavé pour nous expliquer tout ça, comme ça nous aussi on pourra enfin être sur de nous !

Quoique je sais pas si c’est une bonne chose en ce bas monde d’être sur de soi… Me suis fait « virer » (enfin presque) parce que cet idiot de cheffaillon me trouvait « trop sur de moi ».

C’est à se taper le cul par terre… bon d’un autre côté ça m’arrange bien de ne plus être dans c’te boite de mes deux !

La chose. Ou cause lui des choses des avalanches et du déterminisme.

[quote=« Bubu, id: 1109754, post:31, topic:106379 »]Du coup ton évaluation dépend de la connaissance que tu as de ce type de pente, et 2 personnes avec des connaissances différentes auront des conclusions différentes : l’une sera sûr que ça ne craint pas alors que l’autre aura des doutes.
Et le gros principe pour éviter les avalanches, c’est qu’en cas de doute, on n’y va pas ! On ne va que là où on est sûr que ça tient.[/quote]

Rend à J2 ce qui appartient à J2.

Posté en tant qu’invité par huhuhu:

bubu et j2… lol :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par John D l’aventurier:

[quote=« Francois, id: 1110061, post:53, topic:106379 »]Mon cher Bubu, je trouve que tu es un peu trop sûr de toi dans l’évaluation des risques. A ce niveau, ce n’est plus de l’évaluation, c’est de la démonstration pure et simple!
Tu raisonnes de façon trop déterministe, si je puis me permettre et en toute humilité. Or pour raisonner valablement de façon déterministe, il faut connaître tous les paramètres du système (conditions initiales, loi d’évolution etc…). Dans le cas qui nous préoccupe, on en est bien loin.
Est-ce à dire qu’une avalanche n’évolue pas de façon déterministe ? Bien sûr que si, mais les paramètres d’évolution (c.i. loi etc…) nous sont, dans l’état actuel des choses, inaccessibles. On ne peut donc raisonner que de façon probabiliste.
Si tu continues ce genre de raisonnement, un de ces jour, tu vas te retrouver, si je puis dire, le bec dans l’eau.
Ça faisait un moment que je voulais te causer de la choses. Voilà qui est fait. J’ai donc la conscience en paix.[/quote]

La dualité onde-particule appliquée à la nivologie ?javascript:insert_text(’%20:lol:%20’,%20’’);

Plus sérieusement, comme Dan le souligne, je reste intimement convaincu que pour baisser le nombre de morts en avalanche, ce n’est pas à coups de méthode diverses qu’on y arrivera, mais bien en s’intéressant au facteur humain dans la prise de décision.
Ce qu’on commencé à faire certains canadiens et suisses, avec des résultats probants.
Mais nous français, avec notre culture latine et notre apologie de la fatalité, je pense qu’on aura du mal.

Posté en tant qu’invité par Hugues 725:

Probablement, pourtant on peut être capables de belles choses. 4000 morts par an sur les routes alors qu’il y a dix ans on en était au double, et au triple il y a 25 ans. Et cela alors que la circulation a au contraire évolué en sens inverse.
Je ne suis pas pour la mise oeuvre d’une règlementation répressive sur les montagnes comme sur les routes mais il « suffirait » d’arrêter de déconner par risque 4 ou dès le retour du beau temps après un épisode de sale temps (genre lundi de pâques 2010) pour améliorer sensiblement le bilan tenu par l’anena. Faire comme les suisses quoi (cf leur bilan d’accidents mortels par avalanche mis en lien plus haut dans cette discussion).