Avalanche d’accidents

Je pense qu’il faut oublier les couvertures de survie dorées à usage unique. par contre, une couverture argentée type bâche plastique permet parfaitement en tempête de se protéger à deux bien serrés dos au vent et à l’abris de la neige ou de la pluie ( réconfort psycho en plus de la protection physique).
ça me parait être un équipement de sécurité indispensable en fond de sac de haute montagne.

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C’est la ou je ne te rejoint pas. Chacun est libre de choisir ce qu’il met dans son sac et l’équipement dépend de la situation. Tu penses qu’il faut une couverture de survie, je prends plus volontiers une paire de sous gants, un pote chauve une cagoule et un autre préférera un bout de fromage, tout ça pour sensiblement le même poids.

Oui, la couverture de survie limite la perte de chaleur, mais les habits d’hivers ont la même fonction en beaucoup mieux. Si tu dois rester allongé, c’est clair qu’envelopper une plus grande quantité d’air sera appréciable, mais qui a envie de se momifier dans truc glissant sur une pente de glace ?

Je vais même être plus provocateur si les mecs avaient remplacé la moitié des pelles et sondes du groupe par un téléphone satellite, des vêtements ou de la bouffe en plus, ils auraient peut-être survécu.

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Entièrement d’accord. J’ai toujours une grosse couverture de survie dans mon sac depuis un bivouac imprévu sur un sommet où je n’en avais pas et où l’un de mes compagnons m’a généreusement prêté la sienne, voyant que je grelottais de froid. J’ai bien vu la différence avec de simple vêtements: j’avais chaud et j’ai pu dormir.
Lors d’un autre bivouac imprévu à 3800m: idem, pas eu froid du tout grâce à la couverture de survie.

Et lorsque nous avions creusé un trou sur un glacier à 3500m l’hiver par -25° pour passer la nuit (j’en parle quelques messages plus haut), là encore, les 2 grosses couvertures de survie que nous avions dans le groupe nous ont bien aidé: nous en avons recouvert le trou (en les fixant avec les piolets et les skis). Malheureusement, c’était un peu juste pour recouvrir tout le trou et donc pour protéger tout le monde efficacement du froid et de la neige.

Par contre dans la tempête, comme c’était le cas dans cet accident, il est sans doute difficile, voire impossible de s’en servir :worried: .
P’tit’ étoile.

C’est également là où je ne te rejoins pas non plus. En raid à ski, je prends la couverture de survie, la paire de sous-gants et la cagoule. D’ailleurs, les sous-gants sont dans le sac à longueur d’année comme la couverture de survie, c’est pas pour ce que ça pèse et la place que ça prend…

L’idéal pour les mains c’est d’avoir une paire de moufle en duvet, cela pèse pas lourd non plus et c’est vraiment le top.

Mon point c’est que tu peux toujours rajouter quelque chose qui ne pèse pas grand chose et qui pourrait être utile. A un moment il faut faire des choix.

Le fait de dire « la couverture de survie doit toujours être dans mon sac » n’est pour moi pas la bonne approche. A un moment, si le risque de devoir dormir dehors est trop grand il faut laisser la couverture de survie a la maison et pendre un sac de bivouac.

Encore une fois tu décides bien ce que tu veux, mais ne juge pas du contenu du sac de ces victimes parce qu’ils n’avaient pas un élément probablement inutile dans la situation de leur tragédie.

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Merci pour la traduction.
Mais je trouve qu’on est pas plus avancés car cet article semble truffé d’inepties et bien peu fiable.
Il faudrait vraiment trouver le document du magistrat.
Sinon on continue dans les spéculations.

Par grosse tempête, une couverture de survie doit ni durer longtemps, ni protéger réellement du vent - ça n’est qu’un rectangle
perso, dans le temps de ma jeunesse, j’utilisais un grand sac poubelle polyane maxi épais, genre 150 lit, avec ou pas une ouverture pour passer juste la tète
pas cher !!

On trouve sur le net un certain nombre d’articles intéressants, écrits par des urgentistes, des pompiers, etc, sur l’utilisation (très souvent mauvaise) des couvertures de survie (celles qui sont légères, bicolores, fragiles et bruyantes !).
Dans la majorité des cas, soit on les utilise mal, soit on ne les utilise pas comme il se doit, en complément de couvertures plus classiques (polaires) ou de vêtements adaptés suffisants, ce qui les rend totalement inefficaces.
Il existe d’autres alternatives, comme décrit ICI.
Ortovox propose depuis longtemps des sacs de bivouac de secours légers, peu volumineux et solides, qui devraient être dans le sac de tout professionnel ou encadrant de sorties en montagne.

B.A.

Un sursac, ça ne pèse pas plus lourd qu’une couverture de survie et ça isole assez bien du vent et des intempéries. Ça ne résout pas le problème du froid au sol mais c’est déjà pas mal !

Bonjour.

Dans le premier de mes bivouac imprévu, c’est justement ce que j’avais, un gros sac poubelle: rien à voir avec les couvertures de survie épaisses (les argentées) en terme de chaleur!! Et comme protection dans la tempête, je doute que cela soit plus solide que la couverture de survie (pas les fines, hein!).
P’tit’ étoile.

Bonjour B.A.

Effectivement, le sac de bivouac de secours léger à l’air pas mal. Mais l’avantage des grosse couvertures de survie (pas les petites bicolores, bien sûr!), c’est leur modularité et usage multiple. Comme je le dit plus haut, j’en ai moi-même déjà eu deux usages différents en situation de bivouac imprévu:
1°) pour s’enrouler dedans en étant vachée sur un sommet pour passer la nuit (en plus, je n’avais pas eu besoin d’enlever les crampons: ils dépassaient simplement de la couverture de survie, ce que je doute pouvoir faire avec un sac de bivouac)
2°) pour recouvrir un trou creusé dans un glacier pour s’abriter.

Donc oui, pour moi, ce type de couverture de survie fait partie du fond de mon sac l’hiver en ski de rando et l’été en alpi depuis une quinzaine d’années déjà.

(J’en ai déjà utilisé également pour des bivouacs prévus, sans tente, car c’est très efficace contre le froid et je suis très frileuse :wink:).

P’tit’ étoile.

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Des échanges ont donc été supprimés pour ces raisons.

Très juste !

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Je ne suis pas trop d’accord…
Car j’ai trouvé intéressante la discussion autour du matériel de survie type couverture ou sac (les couvertures de survie légères, les « vraies », les sacs poubelles, les sacs de bivouac de secours, les bâches…), à utiliser justement dans ces moments où l’on ne peut pas creuser de trou, ou en paroi. … Je me pose toujours cette question en préparant mon sac : « de quoi aurais-je besoin si j’avais à bivouaquer sur place » , et j’avoue que je doute toujours un peu des réponses que je trouve par moi-même.

Il faut juste que les modérateurs fassent leur travail pour éviter les débordements.

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Mieux vaut tard que jamais !
Ca devenait malsain ces supputations !

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Nous vous rappelons que les modérateurs ne lisent pas forcément toutes les discussions, il est donc de la responsabilité de chacun de veiller à ce que les discussions restent décentes en faisant attention à ses propres messages et en signalant toute discussion ou message qui dérape (cliquer sur les […] en bas de chaque message puis sur le drapeau).

Merci

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Moi ces discussions ça me rappelle Cédric Pugin dans l’épisode Bio de Bon Appétit qui après avoir failli empoisonné la bande, sort sa couverture de survie en prétendant que ça remplace le duvet en plus léger… :slight_smile:

Article très détaillé en anglais sur les circonstances de l’accident avec le témoignage de l’un des survivants.

Merci pour ce retour sur ce dramatique accident.
Il avait déjà été évoqué un problème lié à l’utilisation de la cartographie du smartphone.
A rapprocher avec une autre discussion smartphone vs GPS.

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