Je rejoins complètement Andras : il faut trouver un juste équilibre entre le respect des victimes, les approximations liées au manque d’information fiable et les enseignements qu’on peut tirer de ce genre d’accident qui sont, à mon avis, importants.
J’hallucine en te lisant, crois-tu vraiment que certains d’entre nous « n’ont pas besoin de progresser dans leur pratique » en matière de sécurité ?
Prend la liste des accidents de cette saison, trois fois sur quatre c’était des montagnards très expérimentés, professionnels pour une grande partie.
L’analyse des accidents permet d’après moi, de se faire une « bibliothèque de cas » qui peut-être un jour feront s’allumer un signal dans ta tête au moment de la prise de décision.
En l’occurrence cet accident-là est, bien heureusement, exceptionnel parce qu’il a un grand nombre de victime sur un itinéraire ultra-fréquenté.
Si les autorités avaient le souci de communiquer dans des délais raisonnables les conclusions d’expertise et les informations fiables on pourrait attendre ces éléments avant d’en discuter. Mais dans la pratique ça n’est malheureusement jamais le cas, à cause de l’omerta ou de contraintes juridiques on n’a pratiquement jamais de retour.
Dans ce cas-ci il n’y aura vraisemblablement pas de procès, il y a de grandes chances qu’on en entende plus jamais parler.
Là où tu as raison à mon avis c’est de prendre bien garde à tout jugement ou autre commentaire qui pourrait aller contre le respect des victimes, ça me semblerait normal dans ce cas que ça soit modéré sans autre forme de procès.