Posté en tant qu’invité par Ivan:
j’ai passé mon été avec un Americain, très carré sur ce sujet,
pour lui autobloquant 100% du temps, façon J2LH, grimpeur tout jeune,
tout droit sorti d’un manuel.
Je suis son opposé, jamais d’autobloquant sur +/- 300 ou 400 rappels tirés par an
depuis 15 ans…sauf quand ça pue…les derniers exemples pour illustrer du « ça pue »
-la traversée sans retour (rappels obliques) ou j’avais pris le shunt…histoire d’assurer
-la walker de l’Oisans, 25 rappels à la suite, à faire complètement claqué à moitié à la frontale.
Les conflits d’opinion ont été légion…
on en a discuté pendant 2 mois,
faut-il être « flexible » sur ce sujet ?
Si la réponse était simple on en serait pas à 3 pages de discussion à camp to camp
et 2 mois de discussion avec l’Americain. Retenez :
Avantages (a rien mettre) :
- gain de temps
- pas de risque de coincement du bonhomme (re gain de temps)
- possibilité de mieux gérer son accélération pour passer un surplomb
- possibilité de descendre un « évanoui » en second sans remonter sur corde
- meilleur freinage à 2 mains
pour résumer, essentiellement du temps
Inconvénient
- risque de chute si on lâche tout, +/- freiné par celui du bas (si y a qq’un)
- pas de 2° chance si on met son 8 au porte matériel (gommé par une procédure stricte de mise en tension sur le 8 avant de se dévacher)
pour résumer, essentiellement de la sécurité.
Le choix est donc de savoir où l’on veut placer son curseur
vitesse/sécurité, et je ne pense pas que d’avoir une conduite unique
soit une vertue.
Un curseur mobile (à adapter en fonction du terrain, de l’horaire éventuel à tenir,
des compétences de son second…) me semble bien plus malin