Autobloquant en rappel

D’où l’intérêt de la volcano et là au moins tu le mets où tu veux, comme tu veux…

au dessus c’est une utilisation non conforme voir dangereuse du système de freinage du descendeur

Un peu de précision dans les propos de feraient pas de mal…

Tu sembles vouloir dire que l’autobloquant au dessus est une utilisation incorrecte du descendeur. « Non conforme » laisse penser que c’est contraire aux recommandations du fabriquant… étant donné qu’il y a différents modèles de descendeurs il faudrait préciser duquel (desquels) tu parles pour qu’on puisse se référer à une notice. Tu parles du « système de freinage du descendeur »… Je ne vois pas comment un autobloquant situé au dessus pourrait gêner le descendeur. Situé en dessous il peut effectivement se coincer dedans donc peut être que finalement tu parlais du frein au dessus et de l’autobloquant en dessous qui serait, d’après toi, dangereux…

Oh les gars… mais ça vous manquez tant que ça de ne pas parler pour la 1234ème fois du débat stérile et super original : autobloquant au-dessus ou au-dessous !!! Il y a encore des choses à dire là-dessus…?!:rage:
Allez…, et si on parlait aussi tant qu’on y est :

  • autobloquant mécanique VS autobloquant cordelette,

  • descendeur 8 VS descendeur tube,

  • assurage 1/2 cab VS assurage plaquette,

  • rappel corde à simple VS rappel corde à double,

  • …et plutôt MacDo ou plutôt BurgerKing !!!

7 messages ont été déplacés vers un nouveau sujet : Fast food d’hier et d’aujourd’hui

Dans la notice d’utilisation du descendeur l’autobloquant est toujours représenté dessous

On ne sait toujours pas de quel descendeur tu parles et même si pour un descendeur le schéma montre l’autobloquant en dessous ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas le mettre en dessous, ils ne peuvent pas montrer toutes les façons de faire.
L’autobloquant au dessus étant une méthode fréquemment utilisée si pour un modèle de descendeur cela posait un problème de sécurité la notice préciserait ce problème.

Demande à la FFME des explications
https://www.ffme.fr/uploads/fiches-ffme/rappel.pdf

Tout comme les notices d’utilisation des descendeurs cette simple page FFME ne peut décrire toutes les solutions.

Je viens de jeter un oeil au Memento du CAF, il présente les deux méthodes sans donner de préférence. Alors si on est à la FFME on met l’autobloquant en dessous et si on est au CAF on fait comme on veut.

J’ai beau préférer et préconiser l’autobloquant en dessous, et commencer par enfiler mon chausson gauche avant le chausson droit, je sais que choisir l’autre solution n’est pas dangereuse.

C’est vrai, et même les descendeurs n’ont pas été prévus pour descendre mais pour assurer! Revenons au bon vieux rappel autour du corps! En plus c’est un gain de poids important.
Plus sérieusement quand nous sommes passés du rappel à l’ancienne où la question de l’auto-assurance au-dessus/au-dessous du descendeur ne se posait pas, nous avons continué à utiliser la même position, avec une main en amont qui tient l’autobloquant et la main aval qui contrôle la descente. J’ignorais que c’étaient les anglais qui avaient eu l’idée de déporter le descendeur de façon à avoir un autoblocage beaucoup plus efficace et se souquant moins.

Un article de Philippe Brass qui résume bien le problème de l’autobloquant

DESSUS OU DESSOUS ?

Pendant la descente en rappel, ce que l’on attend d’un autobloquant est tout simplement qu’il prenne le relais des mains pour le cas où celles-ci viendraient à s’affairer à démêler les cordes ou pour toute autre raison, jusqu’à la perte de conscience du grimpeur blessé.

Jusqu’à ce moment-là, la main efficace maintient la corde sous le descendeur et régule ainsi la descente, le descendeur effectuant l’essentiel du freinage. Pour s’en convaincre, notons que la corde au-dessus du frein est parfaitement tendue avec tout le poids du grimpeur en suspension.
L’autobloquant placé sous le frein jouera très facilement et très efficacement son rôle de joker. Il bloquera le coulissement de la corde dans le descendeur, celui-ci supportant toujours la majeure partie du poids du grimpeur. L’autobloquant peu sollicité se débloquera facilement et sera aisément maintenu détendu coulissant sur la corde sans être serré.

Au-dessus du frein, il en irait tout autrement. Supportant tout le poids du grimpeur, il devient dur à desserrer après un arrêt et difficile à maintenir, son frottement sur la corde est amplifié et on constate alors très fréquemment des brûlures destructrices de la cordelette après les rappels. Cela s’explique par une moindre mise en charge du frein due à une utilisation freinante de l’autobloquant qui n’est pas du tout fait pour cela !

Voilà, là au moins c’est clair et c’est pas des pingouins, c’est juste l’ENSA :

Dessous, point ! Il en est de même pour un Shunt ! (cf. notice Petzl)

Je suis bien d’accord avec ça mais je ne vais pas hurler parce que je vois un type avec l’autobloquant au dessus. C’est quelque chose qui peut se faire.

Ca c’est une de mes cordelettes après que je l’ai prêtée à un débutant. Il l’a placée au dessus.
https://media.camptocamp.org/c2corg-active/1214206688_1213845626BI.jpg

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Je fais pareil à 2 ou 3 détails près, même le noeud en bout de corde je le fais comme ça en arrivant quelques mètres au dessus du relais.

Affirmation qu’un simple rappel historique démontre qu’elle est totalement fausse…

Le premier « vrai » descendeur a été inventé par Pierre Allain (au centre sur la photo), le descendeur Charlet (en haut) est arrivé après, mais la simple barrette qu’on enfilait sur le doigt du mousqueton (en bas à gauche) date d’avant le descendeur Allain. Essayez-donc d’assurer avec ce genre d’outils !
La plaquette Salewa (en bas à droite) est plus récente, c’est le premier vrai appareil d’assurage, ancêtre des tubes, commercialisé avant le premier 8 des Gallois de chez Clog.

Il faut se rappeler que les baudriers que l’on connais aujourd’hui n’existaient pas : il y avait au mieux de vagues ceintures en cordes (Mammut) puis en sangles (Millet / Cassin). Pour améliorer le confort du rappel (en S), on plaçait un anneau de corde entre les jambes (les sangles « américaines » sont arrivées après, merci Chouinard) et au lieu de se cramer la cuisse, la corde passait dans le mousqueton de l’anneau de cuisses, puis quand même sur l’épaule.
A noter sur la photo l’anneau de corde tressé sans fin (sans noeud) produit par Edelrid !
A noter aussi sur la photo, le mousqueton à vis Chouinard (sur le descendeur Allain) : il est bien verrouillé, mais la virole vient bloquer l’articulation du mousqueton et non la fermeture du doigt.

Les descendeurs, pour le seul confort du rappel ont donc d’abord été utilisés sur les anneaux de cuisses seuls (avec parfois un autobloquant relié au baudrier torse, d’où sans doute la pratique de l’autobloquant au-dessus ?), mais l’assurage a continué à se faire à l’épaule. C’est l’arrivée du cuissard Whillans (1970) + descendeur en 8 qui marque le début de l’assurage au descendeur (et la possibilité de chuter… et le 7° degré… et la suite que l’on connait).

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Merci d’avoir corrigé ma phrase inexacte.
En plus j’ai un peu mélangé mes souvenirs de débutant du milieu des années 60, car nous ne pouvions pas alors assurer au huit vu que nous n’avions pas de baudrier, comme tu l’as fait remarquer.

Wouah…, c’est beau la parole des « anciens »…:grin:
Non mais sincèrement, en tout cas, c’est très sympa de rappeler tout ça pour ceux qui n’ont pas connu et de préciser ce qu’il en est…:wink:

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