Attaque de Pyrales du Buis

#1

Bonjour,
Juste un message pour signaler que le site de Rochefort Samson (Montagne-de-morettet ou Combe-d-oyans) est totalement infesté par la Pyrale du buis.
Tous les buis sont attaqués : feuilles dévorées ou transformées en cocon.
Les voies sont pénibles à grimper : chenilles vertes omniprésentes (non urticantes heureusement), déjections qui font comme du sable sur les replats, rocher recouvert de fils (on croit d’abord à des toiles d’araignées) : j’ai vu un pilier de 30m entièrement recouvert.

La disparition de grand nombre de buis risque d’entraîner des chutes de pierre (c’est déjà pas le rocher le plus solide) et de supprimer des points d’assurages.
Attention aussi à ne pas ramener cette calamité à la maison ou sur d’autres sites …

Invasion Pyrale du buis en Pyrénées
#2

Idem à St. Egrèves / secteur Amazone et Mandrin !

#3

Ça avait déjà bien commencé en mai :frowning: : /outings/753329/fr/montagne-de-morettet-combe-d-oyans-le-pilier-oublie

#4

Oui début mai l’invasion avait déjà commencé …

Fait une petite ballade vers le camp et plateau de Larina à cette période, jamais vu cela, du utiliser un bâton pour enlever toutes les toiles , car l’impression de traverser des toiles d’araignées en continue sur le sentier…
Buis ravagés, mais les chenilles s’attaquaient aussi à ce qu’il y avait autour vue la quantité impressionnante, partie de la foret totalement séchée par endroit.
Il semble y avoir un sérieux problème…

#5

Idem dans le vercors, du coté d’oriol en royan : sentiers impratiquables (dont le GR), acces aux falaises tres compliqués, buis ravagés …

#6

Je confirme pour l’auberge espagnole. Le sentier et les voies en sont infesté :frowning:

#7

Il en est de même autour du lac du Bourget. La rive occidentale est ravagée, et certains sites de grimpe sur la rive orientale, notamment la baie de Grésine, sont touchés

#8

Et idem autour de Grenoble : Grenoble : invasion de chenilles sur le site touristique de la Bastille

#9

On parle bien des petites chenilles vertes qui pendent des arbres? J’ai battu en retraire hier soir en VTT au dessus de Voiron. J’ai essayé de percer le rideau de fils, et j’ai abandonné au bout de 100m (piste de 3m de large à cet endroit pourtant). Ca avait l’air de continuer comme ça pour un bout.

#10

Bonjour,

Oui en Savoie, ça à l’air de s’étendre :

  • Col du Chat, (secteur tout en bas inaccessible)
  • Parves,
  • Baie de Grésine à priori,
  • seulement quelques unes à La Balme, ne gênent pas pour grimper,
  • sur le bas du chemin uniquement à Virignin (samedi dernier),

Bref, pas top ce truc !

plus d’infos : Pyrale du buis — Wikipédia

Il va falloir bientôt répertorier tout les sites si cela continue …

Bonne grimpe

#11

Il va surtout falloir prendre des photos de nos derniers buis car au rythme où cette calamité se propage (je suis dans la sud-ouest et on en a pour la première fois cette année), sa disparition complète de nos régions n’est plus qu’une question d’années !

#12

en effet, c’est dramatique. Vercors ouest entièrement infesté, on en a vu aussi en faisant du vélo dans la dans la région Ain/savoie/isère le long du rhone.

Je surveille le buis de mon jardin, peut etre sera il le dernier survivant…

#13

Pour ton buis de jardin il existe des traitements (même bio) qui fonctionnent bien.
Pour nos falaises par contre ça sent pas bon …

#14

bonsoir,
à Parves près de Belley, en 15 jours la falaise s’est métamorphosée, c’est effrayant et très triste.

Je n’ai pas pu trouver sur le net, les suites de cette attaque, dans des régions touchées il y a plusieurs années comme la Suisse où cela a commencé.

Autour de chez nous, toute la campagne est touchée, c’est une vraie désolation.

Voici des images de la falaises de Parves à 8 jours d’intervalle:
http://lesduc.pagesperso-orange.fr/pages/par2016pyrale.html

Muriel

#15


(via Pyrale dans le bugey - VTTour)
La semaine dernière Pont en Royans était envahi de papillons.

Et bien sûr : /viewtopic.php?id=295756

#16

à signaler que hier à st egreve on a vu des buis qui repartaient (espoir) sauf que vu le nb de pyrales qui voletaient autour, je crois que ces petites feuilles vont pas faire long feu…

#17

A Rochefort Samson aussi, les buis repartent…

Il semblerait que seule la chenille se nourrisse des buis, donc le festin devrait être terminé pour cette année, malgré le nombre impressionnant de papillons, à moins qu’il y ait encore un cycle en cours (il y en a deux ou trois par an, voire parfois quatre). Cette refoliation est tout de même bon signe.

Reste à savoir ce que ça va donner l’an prochain…

#18

je crois que c’est la chenille de jolie papillon qui a dévoré , il y a quelques années, les feuilles de mon groseiller à maquereau.
Cette année rien.
Aperçu ce papillons sous le Semnoz.

#19

[quote=« bonobo26, id: 1862053, post:17, topic:166512 »]A Rochefort Samson aussi, les buis repartent…

Il semblerait que seule la chenille se nourrisse des buis, donc le festin devrait être terminé pour cette année, malgré le nombre impressionnant de papillons, à moins qu’il y ait encore un cycle en cours (il y en a deux ou trois par an, voire parfois quatre). Cette refoliation est tout de même bon signe.

Reste à savoir ce que ça va donner l’an prochain…[/quote]

tout à fait ; mais si les papillons sont là, c’est pour pondre, non ? donc je me dis que les chenilles sont à venir. Incroyable d’ailleurs ces 3 ou 4 cycles par an…
Peut etre que qq hivers/automnes rudes pourraient aider en tuant les chenilles? Mais c’est pas trop dans l’air du temps.

#20

Chez moi à Marseille, j’ai vu les mésanges charbonnières bouffer les chenilles. Mais bon, pas nombreuses… Sinon c’est carnage depuis 2 ans, les buis comme morts. Mais ils repartent quelques mois après (ou printemps), dès que la pluie revient. Costaud ! Selon moi, dans les coins où la sécheresse n’est pas trop longue, c’est pas dramatique. Et sans feuilles, le végétal a besoin de moins d’eau. Sinon tant pis ; d’autres espèces remplaceront les buis (même dans les jardins).

La nature punit les espèces qui occupent de manière trop exclusive un endroit. Si y’a omniprésence d’une espèce, ça devient le paradis pour ses prédateurs qui peuvent faire festin et se reproduire intensément. Pareillement, avec la chenille des pins (urticante) qui se répand si vite en France parce qu’elle profite de l’omniprésence de cet arbre (plantations de pin du Sud-Ouest, et aux bords de route). Vive la variété !