Ni la ficelle.
Le mousqueton n’a pas de raison de quitter son poste, ni le machard de quitter le mousqueton : tu peux même le serrer à poste sur le mousqueton. Pour installer le machard sur la corde, tu as juste à faire le tour de la corde et à clipper dans le mousqueton qui est resté en place.
Je fais comme ça (sans chercher à le faire d’une main il est vrai) pour machardiser les cordes qui pendent sous moi avant d’installer le descendeur: ni la ficelle ni le mousqueton ne bougent, pas de risque de laisser tomber quoi que ce soit.
Le coup du taquet: l’intérêt est de pouvoir sécuriser la corde sans jamais la lâcher. De ce point de vue c’est mieux aussi que le machard, mais il reste à trouver l’accessoire qui pourrait jouer le rôle du taquet.
Illustration : un taquet à fixer à plat pont : tu fais un tour, puis une demi-clé : ça se fait sans problème d’une seule main sans rien lâcher.
Mieux : un taquet de drisse, à fixer verticalement sur le mat (ou la cuisse) : le brin vient du haut ; tu passe dans la gorge au dessous de l’appareil, puis en haut (moins d’un tour): la drisse (ou la corde) est bloquée dès le premier passage en haut, par le V ; dès ce moment aussi, par son poids, la drisse pend vers le bas, ce qui sécurise la tenue. En bateau on termine quand même un tour complet et on fait la demi-clé à la remontée sur le bec du haut (mais la drisse est déjà sécurisée au premier passage)
Ça me parait bien plus pratique à mettre et à enlever en un instant qu’un noeud de plein poing : t’as même pas besoin de faire arrêter ton grimpeur…
Seul hic : on va pas te percer des trous dans la cuisse pour fixer le truc : donc faut soit trouver un autre moyen de le fixer sur la sangle du cuissard, soit trouver un autre appareil présentant deux « cornes » pour pouvoir faire un tour autour.
Là par contre aucun intérêt par rapport à juste un cabestan temporaire sur le relai.