Assurage sur des points en montagne

Posté en tant qu’invité par J2LH:

jc a écrit:

Si ça n’a rien de vérifié, n’affirme pas, c’est mieux… dis
juste que c’est « un avis non vérifié »,

De toute évidence il y a plus de 1000 plombs par jour en France.

c’est plus modeste.

Merci de ne pas trop m’en demander.

Posté en tant qu’invité par shef:

Pour moi c’est evident, les 2 points ne servent strictement a rien.
Quand je vais en haute montagne, j’arrive au relais, je me vache (avec ma vache a demeure, ca fait un bon endroit pour poser la corde pour pas qu’elle fasse de noeud, pas de probleme de rangement de matos !!!). Ensuite je fais revenir mon second avec mon reverso, puis il repart et je l’assure avec un point de renvoi sur le clou ou la sangle passee autour d’un bequet. S’il tombe je le dynamise bien avec mon machard que j’ai eu le soin de placer au-dessus de mon reverso, ca fait un autobloquant dynamique a pas cher !
Puis il arrive au relais, ou il se vache et ainsi de suite.
Pas de pepin.

Pour la descente en rappel, quand on arrive au point, on se vache tous les deux et puis on saute sur nos vaches dynamiques a demeure : le relais tient bien, pas de souci.

La preuve, je suis encore en vie !!

(vivement cet hiver qu’on puisse aller faire un peu de raquette a neige !)

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

shef a écrit:

Pour moi c’est evident, les 2 points ne servent strictement a
rien.

Heu… Je connais quelques voies où, même s’il y a deux points (vieux pitons pourris), je ne suis pas bien rassuré au relais. Alors un seul… J’essaie de bidouiller pour me rajouter une petite chance. Ca peut prendre un certain temps. En général, après bidouilles, je m’en sort en me disant que, mon second n’étant pas tout à fait débile, il fera son possible pour ne pas tomber. On est en montagne, hein ? Grimpe en douceur, vérification des prises, prise de risque minime, etc…

Quand je vais en haute montagne, j’arrive au relais, je me
vache (avec ma vache a demeure, ca fait un bon endroit pour
poser la corde pour pas qu’elle fasse de noeud, pas de probleme
de rangement de matos !!!).

Certes. Je vais m’y mettre de ce pas, j’en ai marre de cette corde qui pendouille.

Ensuite je fais revenir mon second
avec mon reverso, puis il repart et je l’assure avec un point
de renvoi sur le clou ou la sangle passee autour d’un bequet.

Des fois, il n’y a ni point de renvoi, ni bequet…
Ma première voie, c’est une Rebuffat à la dent d’Arpire. Haaa, le premier relais… Deux vieux pitons qui bougent, sangles toutes mitées… Quand mon second est arrivé, je lui ai dit « c’est ton tour », sa réponse a été nette : non. Prochain point invisible. Rappel inenvisageable - pour moi, hein. Il a bien fallut que je reparte.
Je vous la conseille, c’est celle de gauche.

S’il tombe je le dynamise bien avec mon machard que j’ai eu le
soin de placer au-dessus de mon reverso, ca fait un
autobloquant dynamique a pas cher !

Mais non : en montagne, il ne tombe pas :wink:
Sinon, la première chose à faire, c’est de l’engueuler un bon coup : « non mais tu te crois en falaise ?!! »
Bon, mais je pense que ces sujets à rallonge viennent d’une ambigüité : à chacun sa définition des « voies montagne ».

Pour la descente en rappel, quand on arrive au point, on se
vache tous les deux et puis on saute sur nos vaches dynamiques
a demeure : le relais tient bien, pas de souci.

Quand le relais sur lequel je m’apprête à descendre en rappel me parrait douteux, je ne vais certainement pas sauter dessus ! Imagines : tu sautes 3 fois, tu te dis « tout va bien », puis, par acquis de conscience, tu sautes une 4ème : il pète. Et si tu t’étais arrêté à 3 ? Brrrr…

La preuve, je suis encore en vie !!

Moi aussi, je suis en vie. Et pourtant, j’en ai fait, des c…ries. Pour moi, ça ne prouve rien.
Bon, mais je ne donne pas de leçon, je suis sûr que tu as plus d’expérience que moi.

(vivement cet hiver qu’on puisse aller faire un peu de raquette
a neige !)

Mais la saison n’est pas tout à fait terminée… Quand est-ce qu’on part où ?

Posté en tant qu’invité par Francois:

En montagne (et ailleurs), faut s’accrocher à tout ce qui tient, même si ce n’est pas dans le code de déontologie.

Posté en tant qu’invité par jc:

Incorrigible…

Posté en tant qu’invité par Christophe:

Merci de ce superbe argumentaire à la J2LH. J’avais quelqus doutes mais les raquettes les ont levé. Tu devrais également préciser qu’il s’agit essentiellement de connaissance livresques du genre je ne pratique pas mais j’ai lu.

Posté en tant qu’invité par Alex:

bonjour J2LH,

c’est très beau, d’une esthétique remarquable et d’une clarté qui nous éclaire à nouveau sur ta méconnaissance de la montagne…

Perso je trouve ça très chiant de relier les points, il faut mettre une sangle, etc. Quand le relais se fait sur un arbre ou sur un gros bloc, c’est quand même moins embêtant ;o)

Sans blaguer, les relais sont très importants car ils conditionnent le fait que la cordée ne tombe pas au pied de la voie… En cascade de glace, quand on a un doute, on met une troisième broche. En TA ‹ pur ›, on met 3 voire 4 coinceurs avec des directions de chocs éventuels vers le haut et vers le bas (le second est tiré vers le haut si le premier chute). Bref, on bétonne dès qu’on a un doute.

Le fait de mettre 2 points n’est pas juste une bonne habitude pratique, c’est un réflexe évident pour quiconque veut minimiser son risque de finir en vrac au bas de la paroi. J’ai déjà fait des voies avec des spits de 8 et des pitons, et bien souvent un spit de 8 (qui date peut-être des années 80) me donnait moins confiance qu’un piton même rouillé. Je me suis débrouillé pour renforcer mon relais (avec un coinceur, où un piton que j’ajoute). Ce n’est pas toujours possible. Quoi qu’il en soit, les problèmes de probabilité dont parlait Bubu sont concrets et réels, tu ne doubles pas tes chances que le relais tienne en ajoutant un point… Si 1 point sur 100 est pourri, un relais sur 2 points sera pourri une fois sur 10000, si on considère les points comme indépendants. Bref, ça coûte pas grand’chose d’en mettre deux et ça diminue fortement le risque de finir en bas.

Exemple d’absurdité : les rappels pour accéder au pied de Rackham le Rouget en face sud du Rouget sont équipés d’un spit+maillon, et il est impossible de savoir si la plaquette a reçu des pierres de manière violente, de savoir la profondeur du trou qui a été foré, etc. On fait donc ces trois rappels la peur au ventre, alors qu’avec deux points reliés, la question ne se poserait même pas… Un rappel offre des forces plus faibles qu’une chute sur relais, mais la qualité du point ne dépend pas que des chocs qu’on lui fait subir.

Pratique un peu le TA et la montagne, regarde des pitons lâcher, des spits de 8mm s’arrâcher et reviens nous dire si tu continueras à faire des relais sur un point.

A+
Alex

J2LH a écrit:

Utiliser 2 points
reliés pour les relais avec des points bétons n’est qu’une
(bonne) habitude mais c’est avant tout pratique.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Christophe a écrit:

Tu devrais également
préciser qu’il s’agit essentiellement de connaissance
livresques du genre je ne pratique pas mais j’ai lu.

Non seulement je pratique mais j’encadre également pour le CAF.

De plus tu serais sans doute bien en peine de trouver un livre qui te dira de descendre sur un seul point alors les « connaissances livresques » ça me fait bien rire…

Je le répète : descendre sur un seul point béton n’a rien de significativement dangereux et en réalité on le fait régulièrement sans même s’en rendre compte. Seulement il faut savoir lire et comprendre tous les mots, je n’ai jamais généralisé en disant que descendre sur un seul point n’avait rien de dangereux.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Alex a écrit:

…« En cascade de glace »… « En TA ‹ pur › » … « des voies avec des spits de 8 et des pitons »…

Décidément, personne ne sait lire ici ???

Depuis le début je ne parle que de point béton alors vos broches à merde et vos pitons vous savez ce que vous pouvez en faire…

Posté en tant qu’invité par Julien R:

Je crois qu’on fait le tour, ca vous dit de parler d’un autre sujet, genre d’une paroie équipé inconnue de tous sur le Grand Eulier:

http://alpinisme.camptocamp.com/forums/read.php?f=9&i=38879&t=38879

Mais non! j’insiste pas…

Posté en tant qu’invité par Pierrre:

J2LH a écrit:

Je le répète : descendre sur un seul point béton n’a rien de
significativement dangereux […]. Seulement il faut
savoir lire et comprendre tous les mots, je n’ai jamais
généralisé en disant que descendre sur un seul point n’avait
rien de dangereux.

Relis-toi … Ton argumentation tient debout, mais la façon dont tu l’exprime fait qu’il faut savoir décrypter les paradoxes et autres volte-faces réthoriques pour te suivre… Pas évident ! Et parfois franchement inbitable, cf. supra … Et tu encadres en plus ? Doivent pas se marrer tous les jours tes stagiaires !

Posté en tant qu’invité par Pierrre:

Depuis le début je ne parle que de point béton alors vos
broches à merde et vos pitons vous savez ce que vous pouvez en
faire…

Ah si, ils doivent bien se poiler finalement !

Détend-toi…

Posté en tant qu’invité par Thierry A:

Julien R a écrit:

Je crois qu’on fait le tour, ca vous dit de parler d’un autre
sujet, genre d’une paroie équipé inconnue de tous sur le Grand
Eulier:

http://alpinisme.camptocamp.com/forums/read.php?f=9&i=38879&t=38879

Mais non! j’insiste pas…

Ben je t’ai repondu…C’est la 2eme partie de la voie « Max » equipee par philippe halot. La premier partie demarre sous la breche robert nord…

Thierry A

Posté en tant qu’invité par Nukem:

J2LH a écrit:

alors vos
broches à merde et vos pitons vous savez ce que vous pouvez en
faire…

Le stade ultime restant le Coinceur N°4

Posté en tant qu’invité par shef:

Tu devrais également préciser qu’il s’agit essentiellement de connaissance livresques du genre je ne pratique pas mais j’ai lu.

J’ai merde sur ce coup-la.
Desole !

Posté en tant qu’invité par shef:

vos broches à merde […] vous savez ce que vous pouvez en faire…

Dans ce cas-la, on appelle ca un désanusseur.

Posté en tant qu’invité par M:

je n’ai pas eu le courage de lire tout les post , mais quel phenomene ce J2LH, il aura tout le tps raison.Modéré, pas d’insultes svp
ps:ptite histoire:rapel sur 1 spit,d’apparence beton , rocher sain,le spit pete, chute de 20m, atterisage sur le dos, le sac a protegé la colonne , sinon c’etait le fauteuil roulant.Multiples fractures

Posté en tant qu’invité par Thierry A:

J2LH a écrit:

Christophe a écrit:

Tu devrais également
préciser qu’il s’agit essentiellement de connaissance
livresques du genre je ne pratique pas mais j’ai lu.

Non seulement je pratique mais j’encadre également pour le CAF.

Bon dans ce cas alors, rien à dire…mais j’aimerais bien connaitre ta liste de courses…juste pour se faire une idee…

Je le répète : descendre sur un seul point béton n’a rien de
significativement dangereux et en réalité on le fait
régulièrement sans même s’en rendre compte.

Quand je le fait je te garantis que je m’en rends compte et que je ne suis pas tres serein…mais bon moi je suis un trouillard !!!
Seulement il faut

savoir lire et comprendre tous les mots, je n’ai jamais
généralisé en disant que descendre sur un seul point n’avait
rien de dangereux.

Ben t’a quand meme dit que si il y avait 2 points au relai c’est que c’etait pratique -)))

Allez bonne grimpe,

Thierry

Posté en tant qu’invité par Alex:

point béton

  • définition ?

  • moyen de savoir si le point est béton ?

  • pour info, une broche en glace froide résiste à plus de deux tonnes, un abalakov encore plus, un bon câblé 1 tonne, un friend idem, un piton bien verrouillée et en torsion plus d’ 1 tonne, etc. Le problème est de savoir si c’est un bon ou pas…

  • le problème c’est que cela arrive que le point soit déterioré par le gel, la rouille, etc. Comment fais-tu pour savoir s’il est béton ? Dis-nous ;o))))) ça devient trop facile d’énerver le J2LH apparemment ces temps-ci ;oP

Alex

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pierrre a écrit:

Et tu encadres en plus ? Doivent pas se marrer tous les jours
tes stagiaires !

« Stagiaires » ?