Posté en tant qu’invité par l’Urbain:
shef a écrit:
Pour moi c’est evident, les 2 points ne servent strictement a
rien.
Heu… Je connais quelques voies où, même s’il y a deux points (vieux pitons pourris), je ne suis pas bien rassuré au relais. Alors un seul… J’essaie de bidouiller pour me rajouter une petite chance. Ca peut prendre un certain temps. En général, après bidouilles, je m’en sort en me disant que, mon second n’étant pas tout à fait débile, il fera son possible pour ne pas tomber. On est en montagne, hein ? Grimpe en douceur, vérification des prises, prise de risque minime, etc…
Quand je vais en haute montagne, j’arrive au relais, je me
vache (avec ma vache a demeure, ca fait un bon endroit pour
poser la corde pour pas qu’elle fasse de noeud, pas de probleme
de rangement de matos !!!).
Certes. Je vais m’y mettre de ce pas, j’en ai marre de cette corde qui pendouille.
Ensuite je fais revenir mon second
avec mon reverso, puis il repart et je l’assure avec un point
de renvoi sur le clou ou la sangle passee autour d’un bequet.
Des fois, il n’y a ni point de renvoi, ni bequet…
Ma première voie, c’est une Rebuffat à la dent d’Arpire. Haaa, le premier relais… Deux vieux pitons qui bougent, sangles toutes mitées… Quand mon second est arrivé, je lui ai dit « c’est ton tour », sa réponse a été nette : non. Prochain point invisible. Rappel inenvisageable - pour moi, hein. Il a bien fallut que je reparte.
Je vous la conseille, c’est celle de gauche.
S’il tombe je le dynamise bien avec mon machard que j’ai eu le
soin de placer au-dessus de mon reverso, ca fait un
autobloquant dynamique a pas cher !
Mais non : en montagne, il ne tombe pas 
Sinon, la première chose à faire, c’est de l’engueuler un bon coup : « non mais tu te crois en falaise ?!! »
Bon, mais je pense que ces sujets à rallonge viennent d’une ambigüité : à chacun sa définition des « voies montagne ».
Pour la descente en rappel, quand on arrive au point, on se
vache tous les deux et puis on saute sur nos vaches dynamiques
a demeure : le relais tient bien, pas de souci.
Quand le relais sur lequel je m’apprête à descendre en rappel me parrait douteux, je ne vais certainement pas sauter dessus ! Imagines : tu sautes 3 fois, tu te dis « tout va bien », puis, par acquis de conscience, tu sautes une 4ème : il pète. Et si tu t’étais arrêté à 3 ? Brrrr…
La preuve, je suis encore en vie !!
Moi aussi, je suis en vie. Et pourtant, j’en ai fait, des c…ries. Pour moi, ça ne prouve rien.
Bon, mais je ne donne pas de leçon, je suis sûr que tu as plus d’expérience que moi.
(vivement cet hiver qu’on puisse aller faire un peu de raquette
a neige !)
Mais la saison n’est pas tout à fait terminée… Quand est-ce qu’on part où ?