Assurage du haut sans relai

les chaussures qui pendouillent au baudard, ça me gonfle dès la première longueur. Perso c’est dans le sac à dos.

en faisant bien gaffe de pas laisser de mou sinon ça peut arracher la gaine en cas de chute.
https://www.petzl.com/FR/fr/Sport/Assurage-du-second-avec-MICRO-TRAXION--attention-a-toute-chute?ProductName=MICRO-TRAXION

Ok, mais dans ton sac à dos, pas dans celui du second.
Et donc ta technique empêche de prendre un seul sac pour la cordée.
A moins d’accepter le risque de devoir assurer sans relai dans l’herbe en chaussons, et tout autre imprévu où il est pratique d’avoir les chaussures avec soi. A toi de voir.
Perso, avec un dernier relai béton, c’est pratique d’avoir les chaussures avec soi, car je peux les mettre pendant que j’assure le second. Pendant que le second met les siennes, je peux ranger la corde, ou aller repérer le début de la descente ou le relai de rappel, etc.

Bah oui c’est 1 sac chacun. J’vais pas porter l’eau, la bouffe et les fringues de mon second quand même…
Et c’est plus agréable au retour, avec 2 ptits sacs tu remets tout dedans pas besoin de garder baudard et cie.

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Intéressant car il est bien signalé la position de la jambe aval et du buste : explications pas courantes !

Tout à fait et cela est fondamental.
C’est ce que l’on appelle placer son pied fort ou sa jambe forte en appui/blocage. De même le pied ne doit pas être dans l’axe, mais tourné pour mieux bloquer.Et la corde toujours tendue : on doit avoir la sensation de tirer constamment la personne pour éviter tout risque de choc qui ferait partir en avant…Le second doit donc grimper quand il sent la corde le tirer, et ainsi de suite…

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C’est écrit où ?
Dans le manuel du parfait grimpeur plein de certitudes ?
J’aime mieux porter mes chaussures au baudard perso, mais il m’est arrivé moultes fois de porter également celles du copain s’il avait moins de marge, ou de le laisser me délester des miennes dans la config inverse.
L’adaptation c’est la Vie, non ?

Oui, absolument, d’ailleurs si nous, frêles bipèdes, sommes encore ici pour l’écrire et le lire… :wink: Après, certaines personnes en quête de certitudes, s’échinent à modéliser toutes choses, confiantes en la mathématique pour reprendre le contrôle de leur existence, quitte à en éliminer cette pointe de sel que l’on nomme « l’imprévu » ; l’invité surprise en quelque sorte. Celui-là même, compagnon impromptu, avec qui ont été parfois écrites ces belles pages qui nous ont fait rêver. Au passage, je me « risque » à partager la réflexion de l’auteur de ce billet : https://www.manu-ibarra-alpineguide.com/2022/04/alpinisme-dangers-risque-gestion-malchance-haute-montagne-escalade-existe.html?fbclid=IwAR064RA_A7iA4yul9W_51rQbVefTdUuTJ_MuEJFw3cGZpKBMsDZMqeHYEy4

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Réponse un peu globale (et qui ne va pas trop me rajeunir :frowning: )
Avant 1985, avec les copains, on n’assurait qu’à l’épaule. Cf ci-dessous dans la Directissime de la Concave

On voyait pas trop l’intérêt de trimballer des bidules (8 ou autres) qui servaient qu’à un truc et pesaient lourd, alors que l’assurage à l’épaule et le rappel en S pesaient rien et que pour les rappels vraiment taquets, on descendait sur mousquetons.

On a donc retenu un certain nombre de chutes du second ou du premier à l’épaule sans problème, c’était juste une question d’habitude, comme celle ci-dessous, où le copain a dû attendre que je remonte sur les prussiks pour se détendre un peu :slight_smile: ! (Je précise que sur cette photo, la corde du haut est la corde d’attache, la corde du dessous, c’est la corde de tirage pour monter le matos :wink: )

D’ailleurs, l’assurage en moulinette on le faisait aussi à l’épaule, ce qui n’était pas forcément très confortable pour l’assureur quand on travaillait les passages.

Pour ma part, c’est le fait de devenir moniteur à l’UCPA en 1985 qui m’a fait passer à l’assurage au 8. Avec les stagiaires fallait faire les choses bien, même mettre un autobloquant en rappel… le comble :smile:

Et donc pour répondre à la question de départ, sans redire tout ce qui a été déjà dit, je pense que ça vaut le coup de se préparer au truc à l’avance. Pour ma part dans ces cas-là, je préfère assurer à la taille plutôt qu’au demi-cab, en étant bien calé, avec n’importe quoi pour me vacher et éventuellement m’aider à soutenir un peu le poids, si possible le moins pire possible : prussik sur les touffes d’herbe, tête d’alouette sur romarin, sac poubelle enterré dans la neige… la liste est longue.
D’expérience, je sais que si je m’y prends bien, je peux tenir les 80 kg du copain un bon moment. Bon. Je sais aussi que si je m’y prends mal, je peux le retenir d’une seule main tout en attrapant au vol, de l’autre main… juste avant de plonger dans le vide… le becquet dont la corde vient de sauter :cold_sweat: Mais ça, c’est le genre de manoeuvre que je n’ai jamais enseigné à mes stagiaires :unamused: D’ailleurs j’ai évité de la reproduire trop souvent, on va dire pas plus d’une fois tous les 50 ans, ça suffit largement.

Faut aussi bien anticiper d’autres possibilités, par exemple, si t’es encordé en double, ravaler un brin et monter en simple 50 m plus haut chercher un meilleur relais ; ou alors se décorder, jeter les cordes en bas et dire au second que tu l’attends au bar, :woozy_face: etc.

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Collector ça !!! :grin:

Salut.
Essaye l’assurage à l’épaule en tenant ton pote a 30 cm du sol, tu te rendras compte rapidement… ça te prendra 10 min de ton temps et tu seras fixé. :wink:
Sylvain

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Ca m’est arrivé. J’avais mal lu le topo… Il y avait une longueur de plus de 25 m. (On n’avait pris qu’un brin). :slight_smile:

Pour une sortie en neige, le manuel d’alpinisme du club alpin autrichien propose une technique avec piolet planté dans la neige, assureur assis dessus, répartition du poids entre le piolet et le pontet et assurage au demi cabestan. Cette technique vaut d’être partagée, rien que pour la gueule du moustachu sur le dessin. D’après le bouquin, on peut retenir jusqu’à 2,2-3 kN en fonction de la qualité de la neige.

Les sorties sur plateau herbeux/caillouteux, voire éboulis, sont un classique des Dolomites, et je m’y suis fait surprendre un paquet de fois dans ce genre de situation. C’est vraiment pas agréable et j’ai souvent regretté d’être allé trop loin en bout de dernière longueur. L’assurage à l’épaule dans ce cas-là, c’est en dernier recours.

Une solution est de finir la longueur plus tôt tant qu’il y a du bon rocher et de faire relais sur ce qu’on trouve (le(s) derniers point(s) fixe(s), un béquet, une grosse lunule, un beau relais sur coinceurs/friends). S’il y a un gros bloc stable enfoncé sur l’herbe, que je n’ai pas de sangle/d’anneau de corde assez long, et qu’il me reste de la corde, je fais une fois le tour du bloc, une queue de vache côté second, je ferme la boucle avec un mousqueton à vis sur mon pontet, et d’un coup, je suis vaché et j’ai mon relais.

Bon ça vaut ce que ça vaut et dans ce genre de situation scabreuse, je ne crois pas qu’il y ait de solution universelle.

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ATTENTION ! cette technique est à utiliser avec précaution et il faut être très vigilant au sens du piolet avant de s’assoir !!!

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on m’avait montré une technique similaire, mais en mettant le pied sur le piolet,

Certes, mais en Autriche, quand on un beau chapeau comme le moustachu, on a le Lederhose indestructible qui va avec. Et donc on n’a pas à faire attention au sens du piolet :slight_smile:

https://oldthing.ch/de/Foto-AK-zwei-Bergsteiger-in-Lederhosen-in-Studiokulisse-0032382729#gallery-1

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En course de rocher, on emporte rarement un piolet avec soi et en course de neige il est rare de trouver des points d’assurages que ce soit en haut ou en bas !
Le cas de figure à l’origine de ce post m’est arrivé une seule fois dans une grande voie dans le Val d’Aoste … J’ai tout simplement fabriqué un relais sur les 2 derniers spits et ensuite ma compagne est sortie en tête dans du 2 herbeux et caillouteux pour plier la corde 10M plus haut
Dans les gorges du Todra, il n’est pas rare de grimper dans des mouls ou il manque les 1° points et les relais de sortie ( les gamins les récupèrent pour faire des bijoux pour les touristes ) et malgré tout on y arrive …

On arrive à faire plein de choses autrement que celles prévues ou habituelles, en s’adaptant, en improvisant, en se débrouillant comme on le peut, avec ce qu’on a comme matos et comme configuration, c’est vrai.
Mais ici la question était de savoir comment faire pour assurer depuis le haut son second s’il n’y a pas de relais, et notamment pour faire un assurage à l’épaule / taille.

S’il n’y a rien. On sort et on se retrouve sur une prairie avec de l’herbe. Pas d’arbre, pas de rocher, pas de racine judicieuse, rien.

C’est pour ça qu’a été posé la question de l’assurage à l’épaule / taille, et du placement des appuis.

Et pour rigoler, je m’attendais à l’apparition des sardines de camping plantées dans la terre pour faire une « quinqua-angulation » :joy:

Mais comme dit dès le début : avant de faire une course on se renseigne sur les condifions / configurations / particularités de celle-ci, auprès de personnes, d’un topo, etc…

pas une boîte, pas un troquet , pas une mobylette… Rien !

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