Assurage au relai sur point fixe avec reverso ?

A la base je répondais au cas de relais sur coinceurs. Même en assurage au pontet, je préfère assurer si possible un minimum de résistance multidirectionnelle.
Je suis d’accord que sur becquet c’est plus pareil. Je dirais que dans ces situations ( au moins de ma petite expérience ) la grimpe n’est pas très dure et le risque de chute assez faible.

comme tu dis si possible, mais souvent ça prend du temps et du matos, sachant que même les friends, quand ils sont sollicités dans l’axe opposé à la pose ont du mal à le supporter.

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Je connaissais pas, je vais vite expérimenter ce weekend. (Merci @Walkyrie pour le schéma , tiptop :+1:)

Question : quand le premier demande « sec », on ravale le mou sous le vertaco comme on le ferait sans ce 2e mousquet, ou il y a un « truc » ?

j’ai donné un chiffre bidon effectivement, mais je voulais juste faire remarquer que

et que la diminution de facteur de chute est négligeable.

Du tout. C’est au contraire beaucoup, beaucoup plus facile. Justement parce que, tant qu’il n’y a pas de tension sur la corde, le reverso est vers le bas et que ta coorde ne fait qu’un demi tour autour d’un skif. Impossible de faire plus fluide.

Certes.

Tu es obligé de ravaler des deux côtés du « vertaco » sinon ça bloque direct, mais en pratique c’est juste le temps d’avoir un/des points bétons puis tu vire ce système pour ne garder que le reverso (qui fonctionne très bien dés que la corde est « renvoyée » dans un point au dessus du relai). Donc à un moment où le leader ne demande pas à être pris sec :wink: (soit il grimpe au dessus du relai et pas de sec possible, soit au niveau d’un/des points douteux donc il faut dans tous les cas se longer pour éviter de faire péter le point…)

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Merci ? C’est clair.

Hors sujet quoique …on y voit l’assureuse se faire secouer ( sur une chute facteur 2) dans la configuration du point renvoie de la corde sur l’anneau du relais alors qu’avec un simple demi-cabestan sur ce même anneau c’est nettement plus tranquille pour elle …
Moi j’oserai pas tester mais eux oui :wink:
Ça mérite d’être visionné !
Presentation de la sequence:
L’ambassadeur des tendons et guide de montagne de l’UIAGM, Danny Menšík, vous montre comment assurer avec un demi-cabestan sur l’anneau du relais et pourquoi c’est un moyen d’assurer approprié dans certaines situations. Il s’agit d’une technique d’assurage avancée qui est recommandée uniquement sur certains terrains rocheux et pour les grimpeurs plus expérimentés

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putain 2 kikis sur vieux mono pts ca me fait trembler !

Déjà qu’en canyon à deux pendus sur un mono j’ai une désagréable sensation alors avoir un mec qui vole sur un relais mono… :face_vomiting:

Ce genre de point est au moins 2 ou 3 fois plus solide qu’un goujon de 12mm.

La base c’est la redondance,…alors autant sur réchappe ou quand tu peux pas faire autrement OK, mais pour faire des essais de vols dessus bof,…même si le rocher est très compact, je ne ne connais pas le type de scellement de son âge,…mais après tout chacun fait comme il veut -)))

c’est courant en Allemagne et république tchèque, largement surdimensionné, et foré sur 25cm environ, scellement à la feuille de plomb pour les plus anciens , sinon en inox et au sika pour les récents, ça fait beaucoup moins peur que deux autoforeuses je trouve.

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Le pays ou les gars sautent de tour ocheuse en tour rocheuse vaguement assurés par une corde nouee autour de la taille et où en trad ils utilisent des nœuds de cordelette en guise dde coinceur ?

C´est sûr, pour euxx un relaus monopoint c´est le top de la sécurité :grinning:
(Just kiddin´)

J’ai vu des broches à 30kn sortir ou casser… En soi, on s’en fout de la résistance intrinsèque de ton ancrage, ce qui compte c’est qu’il soit irréprochable et un ancrage artificiel n’est (sauf dans certains cas très particuliers) jamais irréprochable. La redondance c’est la base.

Bien sur je connais l’éthique dans ce genre d’endroit, c’est pas pour autant que je ne trouve pas ça un peu con.

Ce qui me gêne un peu dans ce genre de vidéo c’est la banalisation de la dérive de la « norme ».
Il y a déjà suffisamment de surconfiance dans le matos chez les grimpeurs (qui a été mortel plusieurs fois) sans leur montrer 2 kikis tout contents de prendre des gros plombs sur un mono pts (aussi gros soit-il).

Enfin je radote…

Il est toujours préférable d’éviter le facteur 2, MAIS si tu n’as pas le choix, la technique de l’assurage du leader au point fixe du relais permet de retenir une chute de facteur 2 . On voit bien dans la vidéo que l’assureur est « secoué » quand le leader chute et qu’il a le point de renvoi au relais.
C’est une technique plus utilisée en alpinisme. Je ne l’utilise jamais en grande voie équipée, sauf quand c’est un poids plume qui m’assure.

je crois que ton avis ils s’en cognent alégrement, [Modéré : attaque personnelle]
Pendant que ça peinait dans le 5 chez nous ils cassaient des gros 6b pieds nus. Leur escalade a une histoire, ils la préserve au travers de leur éthique… Personnellement je trouve ça respectable.

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ne pas tout confondre.

C’est bien, ils ont écrit l’histoire et bravo à eux. Peut-être il y a moyen d’évoluer un poil.

J’admire les anciens qui ont fait bcp avec très peu. On peut peut-être avancer un minium. Je suis le 1er à dire qu’il ne faut pas rééquiper moderne tous les monuments historiques de l’escalade mais laisser planer une illusion de sécurité (avec des vieux pts entre autre) c’est con.

Et je te rassures, je me cogne autant d’eux, qu’il se cogne de mon avis.

Je pense honnêtement que le rapport à la sécurité est pas du tout le même que chez nous, ce qui me gène dans tes propos c’est que tu pars du principe que c’est eux qui sont dans le faux.

C’est juste qu’ils pratiquent une escalade différente de nous.
Leurs gros mono points, dans le rocher qu’ils ont, et vu le calibre des points (parfois dur de passer un mousqueton) , ne sont pas une illusion de sécu. Il y a parfois un peu de corrosion de surface, mais ils sont loin des milieux marins et les rings si épais, qu’il y a une bonne grosse marge de sécu (d’ailleurs c’est le seul moment où tu es parfaitement détendu quand tu grimpes là bas).

Leur conception de l’escalade laisse une part aussi importante à la difficulté qu’à l’engagement et au style des voies grimpées. C’est vraiment à part, ça implique de vraiment se connaitre et de mobiliser d’autres ressources que celles purement physiques.

Je comprends très bien l’idée, la valeur de ce type d’équipement ainsi que les qualités que cela demande de grimper la bas. Et ca je le respecte profondément.

En revanche (et ce que tu dis à propos de la qualité d’un équipement est un bon exemple) ce qui me gêne c’est cette idée chez le grimpeur (je connais surtout le grimpeur français) que le matos si il est gros et/ou brillant, c’est béton. Encore une fois j’ai vu de belles broches normées (tout ce qui va bien) péter ou sortir.

Et après dans la vie de tous les jours en France, tu vois des mecs faire du mono pts dans tous les sens sans le moindre stress… normal quoi.

Finalement une fois de plus c’est la « médiatisation » de ce genre de pratique qui me gêne, pas tellement qu’elles existent et soient faites pas des gens qui ont conscience de ce qu’ils font.

En fait, dans l’idée, je te rejoins aussi là dessus, et particulièrement avec nos points « modernes » goujons mécaniques, broches pliées/ soudées. Je pense que les qualités d’usinage de base doivent pousser à la redondance.
Mais j’ai fait des tests sur des vieilles broches forgées en acier doux dans le jura, posées dans les années 50 et scellées au ciment prompt, pas moyen de les bouger…
La redondance c’est le top, mais ponctuellement un amarrage surdimensionné dans un rocher compact, ça me fait pas trop frémir.
Je crois que tu viens de la spél’ si je me trompe pas, combien d’explos faites sur mains courantes ou petits puits équipés en monopoints ?
comme tu dis c’est pas tant le fait de faire ça, que de comprendre ou pas ce que ça implique.

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Pour être franc dans ma région ( Vercors /Chartreuse) et hormis de vieux truc ABO jamais repris il n’y a plus de mono pts sous terre. En explo c’est de moins en moins courant.

Meme chose dans les canyons classiques. Sauf canyon alpin (encore vu des aberrations ce printemps dans un canyon de la vallé de la romanche).

En tout cas sur le fond, nous sommes d’accord.

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