Association des Calanques, des Femmes et des Hommes

Association des Calanques, des Femmes et des Hommes - Préserver l’escalade tout en respectant les patrimoines naturels

Bonjour
Je vous partage cette information pour nous aider dans nos démarches visant à préserver l’escalade dans les Calanques tout en respectant les patrimoines naturels.
L’association Des Calanques et des Hommes (désormais Des Calanques, des Femmes et des Hommes) a été fondée en 2009.

À l’époque, les guides, moniteurs et amateurs passionnés l’aviez massivement soutenue en signant une pétition contre les larges réserves intégrales proposées par le GIP des Calanques. Cette mobilisation a été couronnée de succès : les 13 000 signatures recueillies en quelques jours ont contraint la direction du GIP à revoir sa position.

Aujourd’hui, le Parc national des Calanques, depuis la commission escalade de novembre 2024, adopte une nouvelle méthode d’interdiction, qui repose sur des arrêtés pris sans fondement réel, simplement “en prévision de”. Cela contraste avec la méthode précédente, qui consistait à interdire les voies d’escalade uniquement en fonction des nidifications avérées, et qui avait prouvé son efficacité : selon le PNC lui-même, les espèces protégées (cormoran huppé, Faucon pèlerin, Grand Duc) ne se sont jamais aussi bien portées.

Les nouveaux arrêtés concernent des périodes pouvant aller jusqu’à 10 mois et demi, reconductibles sur cinq ans. Si cette situation perdure, dans cinq, dix ou cinquante ans, une grande partie des falaises accessibles à l’escalade pourrait être interdite, sans raison valable, si ce n’est la crainte d’une perturbation potentielle pour les oiseaux. Cela nous enfermerait dans des salles d’escalade, loin des espaces naturels.

Cette méthode n’est pas exclusive aux Calanques. Elle pourrait toucher de nombreux espaces verticaux à travers tout le pays, menaçant ainsi notre passion et notre profession. Dans un contexte où l’alpinisme vient tout juste d’être inscrit au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO, une telle situation serait paradoxale et
Inacceptable !

Nous faisons donc appel à votre soutien pour que cette situation n’évolue pas en notre défaveur. Nous vous invitons à nous rejoindre et à adhérer à notre association pour continuer à défendre ensemble l’escalade dans les Calanques.

Pour adhérer à l’association :

https://www.helloasso.com/associations/des-calanques-et-des-hommes/adhesions/adhesion-2025?fbclid=IwY2xjawIr6RtleHRuA2FlbQIxMQABHWGE7YvIkmDmmVKY0-RgC04nqSxaY6Rb0abOro3Zjns41uB52w5MfrYeTw_aem_v10xbIVnjkKHTZwP5nz1rQ

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Que de chichi…combien de pourcent des voies d escalade des calanques interdites…interdire des falaises pour les oiseaux rares est fait partout , département du Rhône , Vaucluse, Ardêche,…dans le monde jusqu’en suède à ce que j’ai lu, il en faut pour tout le monde et rationaliser un peu sur un compromis de tolérance !

( Perso je me fou des rapaces et autres …)

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L’important est de constater des interdictions grandissantes qui n’ont absolument aucun rapport avec les zones de reproduction mais qui sont ainsi justifiées.

Si cette association ne s’était pas battu dès la création su Parc nous aurions une réserve intégrale sur la plupart des falaises les plus intéressantes, et ce, sans justification environnementale. Il vaudrait mieux essayer de traiter les égouts, les boues rouges, limiter les désastres des bateaux à moteurs et gérer les dechets plutôt que d’interdire des secteurs d’escalade en prétextant un oiseau… Qui n’est même pas là !

Combat d’arrière garde mais c’est le propre des associations de militer pour leur cause sinon elles n’existent plus.

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Des Calanques et des Hommes, une association qui cherche à continuer d’exister en créant un clivage entre les grimpeurs et le parc.

Après avoir été blessés dans leur égo lors de la dernière commission d’escalade pour ne pas avoir été écouté par le parc sur les périodes d’interdiction, ils cherchent maintenant à liguer les grimpeurs contre le parc. Le problème c’est qu’on parle ici de mesures de protection de la faune et de la flore, donc pas sur que beaucoup de grimpeurs soient à l’écoute d’un tel message contradictoire avec leurs valeurs…

(1) Avez-vous bien fait l’analyse de la différence d’interdiction entre les années précédentes et cette année? Déjà, on parle de même pas 1% des voies des calanques dont certaines jamais empruntées (triperie, metalika, barasse), et l’interdiction n’est pas sur toute l’année, par exemple le Ponant et le Cancéou sont seulement interdits de janvier à mi-juin. Ensuite, il n’y a qu’une très infime différence en termes de secteurs (la principale différence fait suite à l’équipement sauvage/illégale du secteur Fight Club que vous cautionnez)

(2) Sur quelle base scientifique vous appuyez vous pour dire que les zones de reproduction sont non justifiées ? Jusqu’à preuve du contraire vous n’avez aucun écologue dans l’association. Le Parc quant à lui possède des chargés de mission dédiés à ces sujets. Un article dédiée sur le site du Parc explique secteur par secteur la raison des interdictions ( calanques-parcnational. fr/fr/actualites/escalade-et-preservation-des-oiseaux-le-cadre-evolue)

(3) Breaking news : avec la préservation de la faune et flore, et l’augmentation des populations d’oiseaux, il y aura dans le temps de plus en plus d’interdiction, mais c’est une bonne nouvelle car cela veut dire qu’il y aura de plus en plus de faune et flore dans les calanques :grinning: et ne t’tinquiète pas dans 50 ans il fera trop chaud pour grimper dans les calanques, tu grimperas en face nord, en hiver et c’est tout :sweat_smile:

(4) on retrouve dans ton post quasi tous les sujets classiques de ce genre de discours (boues rouges, égouts de Cortiou, bateaux; tu aurais pu rajouter kedge) : c’est classique, essayer de faire porter l’attention sur un autre sujet pour ne pas faire d’effort de son côté

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Triperie c’est tout de même un secteur mythique des Calanques, vu l’orientation avec l’étendue de cette interdiction il devient impossible d’y grimper dans la pratique. Évidemment si il y a nidification avérée du Cormoran c’est une chose, mais je pense que là où la question se pose c’est que le parc parle de « réouverture anticipée possible » mais il n’y a aucune visibilité sur ce processus. Ce serait sympa d’avoir des informations en continue sur la présence ou non d’une espèce, et d’effectivement ré-ouvrir en cas d’absence ou d’échec de nidification pour ainsi crédibiliser les fermetures.

C’est un peu se tirer une balle dans le pied de dire ça non ? Tout le discours de l’association tourne autour d’un argument de pente glissante, auquel la réponse est habituellement de dire « n’importe quoi c’est un sophisme, ça ne concerne qu’une petite partie du parc », et là vous abondez dans le sens d’un plan sous-jacent qui irait dans la direction d’interdire beaucoup plus… d’où tenez-vous cette information ?

Tu penses à quels secteurs par exemple ? Avez-vous un ornithologue ou autre connaisseur dans l’association qui peut attester que les oiseaux ne sont pas présent sur ces sites ?

Je dis juste qu’en prenant soin de la faune et de la flore, les oiseaux vont certainement plus nichés et que donc certains secteurs ne seront plus grimpables toute l’année ; mais ça serait une super nouvelle pour l’environnement. Et il restera encore 95% des secteurs des calanques… Toute façon, qui a le temps dans une vie de faire 100% des secteurs et 100% des voies?
Je pense qu’il faut être conscient de ce sujet, car sinon tous les ans on aura droit aux même discours alarmistes…

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Merci de nous confirmer ce que craignent les associations et pratiquants de grimpe ( et autres sports aussi) .
On sait à quoi s’en tenir ….

Ah ben ça c’est sur qu’on en est conscient, vu les interdictions massives , récurrentes et régulières qu’il y a dans tous les massifs autour de Marseille et de la région .

Et au passage merci de garder vos arguments à la justification des interdictions et de réserver aux pratiquants ce qu’ils sont capables de faire dans une vie

Il est facile de deviner qui se cache derrière ces mots (et je ne parle pas d’une personne en particulier) :roll_eyes:

D’un côté :

De l’autre :

C’est quoi déjà la citation ? Ah oui :

“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes.”

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Est ce exact?
Depuis l’origine on entend un discours qui fait la confusion entre deux choses, 1) la mention de la zone de reserve potentielle dans la charte et 2) un décret de création de reserve intégrale.
Le fait de définir une zone dans la charte ne crée pas de reserve. Pour ca il faut un décret spécifique (ex:Le lauvitel.
Le GIP qui a préparé la creation du PNC n’avait pas prévu de creation de reserve (decret specifique). Il a donc dans un premier temps donne dans la charte une définition imprécise et de fait relativement large. Ce qui a déclenché les protestations des grimpeurs.A la suite de ca, il a precise sa définition de reseve potentielle, qui est celle figurant actuellement dans la charte.
Mais cette définition dans la charte n’a aucune conséquence pratique. Le GIP n’avait pas prévu de decret de création de reserve. Il n’y a donc pas eu et aujourd’hui il n’y a aucune zone de reserve dans le PNC meme si la charte comporte une indication de reserve potentielle.
On aurait pu laisser la formulation initiale ça n’aurait rien changé.

Tu n’as manifestement absolument pas lu ou alors mon message donc je te remercie de ne pas en déduire de bêtises. Et je te remercie de ne pas me parler comme si j’étais idiot sinon je t’invite à le faire en privé.

Après si tu veux parler de qualification, je suis ingénieur en environnement, certes pas écologue, mais c’est suffisant pour comprendre que prendre un arrêté de protection pour une espèce qui n’y niche pas n’est pas une démarche de protection qui va dans le bon sens. Il y a une différence entre protéger la nature et punir.

Les secteurs de la Ciotat - faire payer l’ensemble de la communauté pour un secteur interdit n’est pas correct.

Tu parles de Fight Club ? C’est un peu hors-sujet non ? C’est un secteur équipé récemment sans autorisation, on n’est pas sur la même problématique. Ma question portait sur les interdictions au sein du PNC et sur des informations que tu aurais sur la présence ou non des espèces concernées en ce moment.

Justement c’est directement lié.
L’équipement est loin d’être si récent bien que non autorisé. Je ne juge pas sa présence, je réponds ici en représentant une association.

Le fait est qu’autour de ce secteur des arrêtés ont été pris alors qu’aucun oiseau n’y a été observé récemment. Idem pour les cormorans au pied de « 2 gamins » partis depuis longtemps.

Je ne veux absolument pas polémiquer mais juste avertir que cette façon de procéder n’est pas la bonne et qu’il y aurait bien des nuisances plus importantes à traiter mais bon comme le dit « dantesque » c’est soit disant dans l’optique de ne pas avoir à faire d’efforts de mon côté.

Pour rappel je nettoie jusqu’à plusieurs fois par semaine les parkings de Canaille (refus de poubelles, il faudrait que les gens s’éduquent tout seuls par miracle), je ramène toutes les m***** que l’on trouve en bas, idem pour les plages, je ferme les faux chemins, barre les mauvais accès, plante des espèces locales, et j’en passe… Il ne faut pas non plus nous voir comme des consommateurs nuisibles…

Le problème c’est que j’ai connaissance d’au moins un secteur où des gens ont pu prétendre qu’il n’y a pas d’oiseaux alors qu’ils sont bien là, c’est juste qu’ils ne les ont pas observé à l’instant t où ils sont venus avec des jumelles, soit parce qu’ils sont en chasse, soit parce qu’ils sont très discrets.

Personnellement je suis fortement partisan de l’idée de lever les interdictions en avance si on constate un échec de nidification, ou si les oiseaux partent plus tôt que prévu, même le PNC se positionne officiellement dans ce sens !

Chaque année, sur l’ensemble des sites et voies concernés par cette réglementation, des passages réguliers seront assurés par les agents du Parc national. En cas d’absence de nidification, les interdictions temporaires seront levées et les grimpeurs pourront accéder aux voies le plus tôt possible.

https://calanques-parcnational.fr/fr/actualites/escalade-et-preservation-des-oiseaux-le-cadre-evolue

Le problème c’est qu’il n’y a aucune transparence. Ces passages réguliers ont-il lieu ? Peut-on en voir les compte-rendus ? Actuellement on se retrouve avec des informations qui vont dans tous les sens.

Est-ce que l’association Des Calanques et des Hommes a prévu de se doter de moyens d’observation sérieux pour tenir le Parc à ses engagements de manière plus crédible qu’une affirmation non sourcée sur un forum ?

Des passages très réguliers sont faits par les ornithos et la non présence est confirmée par le Parc (au moins oralement - j’étais bien présent !).

Notre association essaie justement de faire avancer les choses en ce sens, d’avoir une approche scientifique et logique de la conservation et justement sortir des conflits.

Le fait est que ces alertes, désagréables sont je suis ici porte parole, sont efficaces : ce n’est que parce que nous sommes pénibles que le Parc nous écoute et accepte enfin de nous recevoir pour en parler. Je reconnais que c’est dommage d’en arriver là et que nous apprécierions de nous occuper autrement dans la vie.

C’est totalement hors sujet et le but n’est pas de polémiquer mais d’arriver à une gestion cohérente.

Je me permets simplement de rappeler ce qui est arrivé aux activités qui n’ont pas pu être défendues (par manque de moyens humains ou poids économique) :

Strictement interdites. Point. Aucun retour en arrière possible.

Et non, à l’époque suite aux interventions notamment de DCEDH ce projet a été abandonnée mais il était bien prévu une réserve comprenant une partie non négligeable des falaises dominant la mer.