Ascension Mont blanc sans guide

Par moyen terme j’entends 1 à 2 semaines et long terme un été (je me base sur le Pelvoux donc je suppose que mes observations sont modifiées pour un 4000 qui plus est le Mont blanc)

Selon toi ou selon quelqu’un qui sait réellement cramponner en haute montagne…

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Il a dit « relativement » bon. :slight_smile:
Là où je suis d’accord avec lui c’est que c’est pas le plus gros problème. Plutôt l’acclimatation d’une part et la connaissance générale de la haute montagne et de la progression sur glacier plus nivologie, météo, timing, crevasses etc…
Et la période vraiment mal choisie

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L’avis d’un guide ça te va? Et puis je pense que remonter une pente à 40/45° en neige dure en 10 pointe est pas un mauvais niveau surtout si on prend pour principe que c’est par rapport aux 3 monts et non pas pour le proba des guidos.

La progression sur glacier, pour l’encordement, est relativement simple à apprendre aussi. Lire les passages l’est déjà beaucoup moins à mon sens. Pour le timing et la météo je pense que seul un solide niveau en haute montagne permet de gérer ces paramètres, surtout la météo. Nivologie ça s’apprend (ce que je n’ai pas encore fait :upside_down_face:) mais vu la complexité il me semble qu’un bon niveau de compétence dans ce domaine met plusieurs années à s’acquérir.
Niveau période je pose la question du type de neige que l’on retrouve à ces moment là (croutées? poudreuses?).

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Raison de plus pour pas y aller en novembre pour des débutants.
Et la nivologie à mon avis c’est encore plus compliqué.
Tu poses la question de la qualité de la neige en novembre. Tu devrais déjà savoir qu’on n’en sait absolument rien à une telle échéance, ni sur la qualité ni sur la quantité.

Je « devrais » mais personne ne prend la peine de détailler les conditions en novembre et ça se comprend vu ta réponse.

Le soucis en novembre là haut c’est :

  • un glacier très ouvert durant l’été, avec des crevasses bien présentes. Le soucis c’est quand ces crevasses vont être recouvertes par des ponts de neige fragiles formés par les chutes de neige de l’automne et le vent. Ponts peu épais, et en neige fraîche, c’est la pire configuration.
  • des pentes de glaces qui se sont découvertes pendant l’été et sur lesquelles ne se sera posée sont fine couche de poudreuse, ou rien, rendant la progression compliquée.
  • le risque d’avalanches bien plus élevé qu’en été car la neige va moins se stabiliser avec la chaleur, et que les conditions vont êtres plus propices à la formation de couches fragiles et avalanche de plaque. Ceci étant nettement aggravé par la possibilité qu’une chute de serac serve de déclencheur.

Plus:

  • des journées courtes
  • des nuits très froides
  • le mauvais temps bien plus dangereux par ces températures
  • le peu de fréquentation (moins bonne trace et moins de personnes pouvant prêter assistance)
  • refuges fermés

Pour des personnes avec peu d’expérience, ça commence à faire beaucoup de difficultés et de dangers en plus à gérer…

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Pour conclure l’affaire telle qu’elle est présentée par @Lucordaire, le Mont Blanc en novembre, c’est complètement hurluberlu et irréaliste.

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Mauvais mois, novembre…. mauvais mois …
En montagne comme ailleurs.

Il fut un temps où c’était un bon mois pour la goulotte…

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Mauvais et froid, de plus les journées sont très courtes bref c’est le pire moment de l’année pour découvrir la haute montagne quand on a fait que de la rando auparavant. ça va être la douche froide.

Ca dépend quelle haute montagne. L’Etendard depuis le Col de la Croix de Fer à ski de rando était une classique d’initiation haute-montagne début novembre il y a 25 ans.
Le gros intérêt en novembre, c’est qu’on n’a pas besoin de gérer le dégel par le soleil en versants E, N, W, pas besoin de se lever à 2h, etc.

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C’est sans doute le cas
Du coup il faudrait renommer le fil « retour d’expérience : le Mont blanc sans guide «

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Bravo. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Moi, j´ai un niveau de cramponnage relativement dégueulasse… Et j´ai fait de l´école de glace avec guide.
Mais je crois que Rob Bonnet, guide de haute montagne, a bien résumé les ecueils auxquels vont se confronter nos deux debutants.

Il y a une réelle différence entre apprendre les techniques, les employer et les mettre vraiment en pratique. Rien ne remplace l’expérience du terrain et d’être confronté, scolairement, à un auto sauvetage, enrayer une chute… Internet peut être un vraie piège, pour la montagne comme tout le reste d’ailleurs. À utiliser avec parcimonie et intelligence.

Avant de nous emmener en cascade de glace, un ami nous a conseillé les vidéos d’initiation de Will Gadd. J’ai eu l’impression de savoir faire de la cascade depuis toujours. En arrivant à la cascade le matin on était directement opérationnels pour passer en second. je recommande absolument cette petite série de vidéos elles sont exceptionnelles.

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Moi je dis ça se tente, sur un malentendu ça peut marcher ;-)… ou tomber:>(

Un troll peut être à l’origine de discussions productives :
Le Mont Blanc en novembre pour débuter
L’apprentissage des techniques alpines sur internet
Le rôle des réseaux sociaux dans la prise de décision.

Vincendon et Henry n’ont pas bénéficié des conseils avisés de c2c …

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Mais ils n’étaient pas des débutants. Ils connaissaient les risques de leur entreprise.

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