Ascension du Mont Aiguille en solo ?

Non, la VN du Mt Aiguille n’est pas de la rando alpine, mais de l’alpinisme. Il faut utiliser les mains pour progresser, en tout cas dans mon niveau de pratique!

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Rien que pour la superbe descente en rappel en fil d’araignée, ça mérite de le faire a 2

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gaetan, lit bien tout les avis qui te sont offert, le bon sens qui en ressort est une bienveillance comme ont la trouves en refuge .
sinon si tu veux absolument la faire en solo hé bien 1) repaire la voie 2) trouve toi un pote qui voudra bien te suivre en solo comme ça avec un bout de corde, en fond de sac, en cas de galère , on fini encordé…vivant…
et pourquoi pas en corde tendu…

La voie normale est cotée PD+ 3c>3b II P1+ Camptocamp.org
Cette cotation PD+ un peu forte prend en compte la descente « difficile » pour le niveau de la voie. Au Mont Aiguille, c’est plus difficile de descendre que de monter. Avec la présence des câbles, il est difficile d’évaluer la seule montée par la voie normale, parfois une quasi vira ferrata. C’est assurément moins difficile que bons nombres de T5. Mais ce n’est pas non plus de la randonnée puisque qu’il faut grimper.

@gaetan.fm Au Mont Aiguille, il te faudra également descendre. Que cela soit par la voie normale ou par les rappels, la descente est plus compliquée que la montée, et nécessite une habitude de l’exercice, à fortiori seul.

CORRECTION : J’ai lu un peu vite et confondu avec un autre sommet. Non, ce n’ai pas de la rando alpine, et il faut bien savoir ce que l’on fait pour le tenter en solo.
Merci aux commentateurs qui ont bien voulu me corriger.

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Il faut en particulier avoir en mémoire que jusque dans les années 80’ et la généralisation des équipements baudrier + descendeur, la descente du Mont-Aiguille se faisait soit par la voie Normale, soit par la voie des Tubaires dans son intégralité, avec de la désescalade, une traversée et un cheminement exposés, et 5 petits rappels (en S) de 15 m malcomodes.
Le grand rappel n’a été équipé qu’à la toute fin des années 70’, sur le gros pin qui en garde les traces, et le premier rappel de 30 m quelques années après.
Dans tous les cas, et encore aujourd’hui malgré les avantages que nous procure l’équipement moderne, on est bien dans une course d’alpinisme, facile, mais complexe qui peut accessoirement être une belle et difficile course mixte en hiver.

Suis les conseils de @B.A, le Mont Aiguille, c’est son jardin.
Concernant le solo intégral, considère que si tu te loupes, que ce soit du 3 ou du 6, ta place est quasiment réservée soit à jouer de la harpe parmi le choeur des anges, soit à te faire piquer les fesses par des diablotins breugheliens selon que tu auras mené une vie exemplaire ou dissolue.
Tu peux toujours demander d’autres conseils à @B.A. Il n’est que de l’appeler avec l’appeau à deux tons, comme la sirène des pompier, « Triple zéro » et « Mont Aiguille ».

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Il y a un point qui n’a pas été soulevé ici (si j’ai bien lu): le solo est une activité très particulière où le mental a une place prépondérante. Certains grimpeurs de 5 peuvent sans souci faire du 4 en solo, et d’autre qui font du 6 seront au taquet dans du 3: psychologiquement avoir une corde ou pas ça change tout, du moins ça peut tout changer. L’impact psychologique de l’encordement n’est pas à sous estimer: on peut être capable de tirer des longueurs très expo (il paraît que la corde symbolise le cordon ombilical et crée ainsi un sentiment de sécurité, même lorsque c’est illusoire) sans pour autant être capable de faire le moindre solo, c’est très personnel. Savoir qu’à la moindre erreur (et même sans erreur: une prise qui pète, un caillou qui vient d’en haut) on peut se tuer, ça peut paralyser, quelle que soit la difficulté. Si tu as déjà fait du solo à plus de 100 m de haut tu sais comment tu te comportes. Par contre si tu n’en as pas déjà fait il est préférable de te tester sur un itinéraire plus court avec une possibilité d’échappatoire.

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Il va falloir en rajouter un autre, depuis que mes compétences circassiennes ont été récemment révélées par l’éminent contributeur spécialiste des randos organisées les mercredis après-midi avec les élèves de 6ème.

Cette phrase fait quand même bizarre quand on parle de solo intégral… Avant de te lancer, je te conseille d’être en capacité de passer de « je pense pouvoir le tenter » à « je sais que je peux le tenter, j’ai une parfaite compréhension/maitrise de ce à quoi je vais être confronté (itinéraire, charge mentale, risque objectifs…) ». Tant que ce n’est pas le cas, je pense qu’il ne faut pas y aller… D’autant qu’il me semble impossible de t’orienter sans savoir ce que tu as déjà pratiqué comme solos (même très faciles) avant…

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Personne va te dire d’y aller vu qu’on ne te connait pas. Mais pour un premier solo je pense qu’il existe des meilleures options: tu pourrais d’abord aller faire le Néron, et ensuite aller regarder (d’abord en mode encordé) des courses comme l’Arête à Jojo à l’Écoutoux, les Dalles du Charmont Som, Les Dalles Lapiazés de la Grande Sure, ou la Directe NW au Pic du Loup (probablement trop tard en cette saison).

J’ai fait tout ces courses en solo (des fois avec un pote mais non-encordé, la corde sur le sac au cas où). Ce qui compte n’est pas forcement le niveau d’escalade pur, mais l’aisance en « terrain montagne ». Je te conseille vivement de developper cette capacité avant de te lancer.

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Tout à fait !
La montagne, ce n’est pas « blanc noir », ou « ds telle ou telle catégorie ».
C’est plutôt qq chose de progressif :on se teste ds des courses faciles, et selon comment ca se passe (aisance technique, recherche d’itinéraire, durée), alors on passe à plus dur. Si on cumule plusieurs problèmes non anticipés, ca risque de mal se terminer…

C’est LA bonne idée. Sachant toutefois que dans la voie Normale du MA on est réellement plus en sécurité en solo (par la présence d’équipements) que dans quelques itinéraires scabreux de la Grande Sûre, de l’Obiou ou du Grand Ferrand par ex, pourtant classés randonnées.

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En même temps, c’est juste la voie normale du Mont Aiguille, une course facile, en grande partie avec un câble, beaucoup d’équipement à demeure, et un niveau technique en 2 petit 3 (pour les passages sans câble).
Si on n’a jamais rien fait, il faut effectivement faire attention. Mais ce n’est pas non plus le Freney, la Walker ou même simplement un itinéraire sans équipement. La présence d’un équipement à demeure conséquent réduit sensiblement la difficulté, permet de se reposer et de rebrousser chemin. Je serais étonné que l’équipement ait diminué. On trouvera donc probablement de quoi tirer des rappels un peu partout si on n’est pas à l’aise en de-escalade.

Ceci étant dit, ça n’a guère de sens de demander sur internet à des inconnus si on peut, ou pas, y aller. Si on pose la question, il ne faut simplement pas y aller.
Qd on est gonflé à bloc sans aucun doutes sur ses capacités, on n’est déjà pas à l’abri de très mauvaises surprises, parfois définitives. Mais si on n’y croit pas, c’est préférable de rester chez soi.

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Oui, mais (sauf si j’ai manqué des posts) on ne connait pas le niveau de celui qui demande.
Ce ne sont pas « un passage de 3 par ci par là », mais bien de la grimpe en 3, ou on peut se casser la g…l. Il y a du vide des risques de chutes de pierre, ou d’en envoyer sur les autres, plus la descente à gérer si on ne prend pas les rappels.
Le fait de poser la question interroge, non ?

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si.

mais, comme le fait remarquer @pire

Je pense comme @DT1

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On peut ajouter le nid de guêpe ou la vipère…

« Je fais du 5c », ca ne dit pas le niveau en montagne…
5C en en moul ou en tête ?
En TA ou équipé ?
Sens de l’itinéraire ? Expérience de la rando ? forme physique ? mental ?

Une copine qui passe du 7 en tête a emmené sa fille faire la VN du Mont Aiguille l’année dernière, une prise a laché, heureusement elle était encordé et sa fille l’a retenue mais entre temps elle a rebondit plusieurs fois sur le rocher, bilan plusieurs fractures, elle s’en tire bien.
Si elle n’avait pas été encordée, terminé.

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Il ne faut pas tout mélanger. Serait-elle championne olympique que ça n’atteste en rien sa capacité à conduire une cordée sur un itinéraire d’alpinisme, si facile soit-il.

Je l’ai mentionné plus haut : dans ce genre d’itinéraire facile et non strictement vertical, la chute du leader est interdite. Et quand j’observe régulièrement des cordée qui évoluent dans cette voie Normale en une soit-disant « corde tendue » avec 30, voire 50 m d’écart entre les membres de la cordée, la bonne étoile existe encore pour ce que j’appelle du « solo encordé ».

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