Hello ! Je m’interroge sur l’ascension du Mont Aiguille en solo intégral, j’ai vu qu’il avait une cotation 3c en voie normale et m’interroge maintenant sur l’historique et sa verticalité. Pour la descente c2c déconseille à cause des grimpeurs qui montent mais ça a l’air d’être la seule voie faisable sans rappel.
Ça se fait en solo intégral ? Il y a des ressources ? Est-ce que c’est trop engagé ?
Merci d’avance !
Ca se fait très bien seul si on a le niveau pour ce faire. Par contre, il faut gérer les autres cordées, à la montée mais surtout à la descente si on souhaite redescendre par la voie normale au lieu d’aller chercher les rappels (et donc éviter de monter la corde en conséquence).
Seul, la gestion des autres cordées nécessitera une certaine marge et une habitude de l’exercice.
Le topo Camptocamp.org
Si tu poses la question, ce n’est probablement pas une bonne idée d’y aller seul.
C’est de la rando alpine, ça se fait très bien seul.
(je parle de la voie normale bien sûr).
CORRECTION : J’ai lu un peu vite et confondu avec un autre sommet. Non, ce n’ai pas de la rando alpine, et il faut bien savoir ce que l’on fait pour le tenter en solo.
Merci aux commentaires qui ont bien voulu me corriger.
Cela dépend de toi ,tout ce fait en solo
c’est effectivement pas très dur, faut juste pas se prendre un caillou sur la tête (ça parpine un peu, les bouquetins sont coquins).
faut faire un peu gaffe à l’itinéraire, il y a un ou deux passages qui peuvent être paumatoire (début de L2 faut aller plutôt sur la gauche même si ça passe à droite, puis quand on redescend après la rampe faut remonter les gradins à droite et non le cône à gauche, à la sortie dans la cheminée finale, faut rester au fond et pas sortir dans les gradins à gauche qui deviennent péteux quand on monte).
faut quand même monter 100m de corde, sauf à redescendre par la voie, mais c’est peut-être plus compliqué que monter.
pour ma part, j’emmène des copains plutôt que de monter seul, ça leur fait des souvenirs et je préfère être encordé avec un point de temps en temps.
Bien sur que ça se fait en solo, mais personne ne va te dire : vas y c’est facile, y’a pas de soucis.
Par contre 2 points à bien prendre en compte :
Merci pour vos réponses mais je me suis mal exprimé pardon, je parle de solo intégral.
On avait bien compris.
En fait je comprends pas la question.
Tout se fait en solo, ça dépend de ton niveau et des risques que tu acceptes.
C’est mon premier solo donc j’essaye de me fournir du plus d’infos possibles, je pense pouvoir le tenter du fait de sa cotation 3c (je grimpe du 5c)
Bonjour, quand on parle de solo intégral où il y a un risque de mort, qui plus est dans un terrain montagne, il y a beaucoup plus de choses à prendre en compte que la différence entre ton niveau de grimpe en couenne et la cotation libre d’une voie. J’ai manqué de me tuer bêtement en allant en solo dans du 4a de 10m quand j’avais un niveau 6a/b. Je peux te dire qu’après on se sent bête avec un goût amer au fond de la gorge même si personne ne nous a vu, je n’en suis pas fier, je n’en ai tiré aucun plaisir et ce n’est pas une expérience que je recommande. Et je ne parle même pas de la fatigue accumulée en enchaînant plusieurs longueurs, même faciles. Le plaisir dont parlent certains pratiquants de solo correspond à une très grande expérience dans ce style et une maîtrise de l’environnement (au sens de connaissance, car on ne maîtrise pas la pierre qui nous tombe sur la tête et nous déséquilibre !). Je te conseille d’attendre de gagner en expérience pour prendre du recul avant de te lancer là-dedans.
Si tu viens poser la question sur un forum, c’est probablement que tu n’es pas mur pour y aller seul. De toutes façons, il n’y a que toi qui pourra trouver ta réponse, à fortiori parce que c’est bien toi qui devra assumer.
Ben euh pas sûr du tout.
Pour une première, le plus sage serait quand même d’avoir fait la voie avant encordé, histoire d’avoir repéré l’itinéraire et avoir pris la « température » du lieu.
Le rocher n’est pas toujours sain (surtout si on s’écarte de l’itinéraire principal, il y a plein de variantes possibles que certains utilisent volontairement ou pas).
Après la pluie, le rocher peut être glissant, il était même verglacé le premier week-end de septembre !
Bien sûr, les chutes de pierres sont récurrentes : des autres cordées (celles qui progressent avec des longueurs de 50 m qui balayent tous les cailloux du monde, surtout dans la deuxième partie après la « Salle à Manger ») et celles provoquées par les bouquetins qui ont l’habitude de naviguer sur les vires entre la voie Coluche et la voie Livanos, donc à l’aplomb de la première partie de la voie Normale.
La descente par la voie Normale est la solution la plus rapide pour qui est familier du terrain à chamois (bouquetins) ; les câbles aident bien. Et sauf en fin de journée ou hors week-end, il est rare de ne pas avoir à croiser du monde.
Il ne faut pas exagérer. Il n’y a aucune difficulté technique, à fortiori avec le câble. Par contre, c’est une course PD+ à gérer en aller-retour, avec un retour plus compliqué que l’aller.
5c en salle ? en grande voie ? en moul, en tête ? avec 100m de gaz ?
la question ici n’est pas le niveau, mais de savoir quels risques tu prends.
pourrais-tu emmener quelqu’un dans cette voie ?
si la réponse est non, la « faire en solo intégral » me parait complètement absurde, aussi facile que soit cette voie.
alex honnold repère avant les voies qu’il fait en solo.
Je n’exagère rien. 5c en SAE ou couenne ne garantit pas 3c en solo falaise
J’ai juste dit : pas sûr du tout.
Si tu connaissais un peu le coin ou si tu avais un peu lu certaines réponses, tu saurais que le problème n’est pas la cotation technique. A fortiori avec le câble.
C’est exactement le sens de ma réponse remarque…
Si tu fais du solo assuré, tu vas y passer un moment, mais au moins tu as des relais bétons tous les 25 m.
C’est à dire ?
Trop, je ne sais pas où se situe le curseur, mais engagé, oui. Dans ce genre d’itinéraire la chute n’est pas envisageable, même pour un premier de cordée qui va taper et même plusieurs fois avant que la corde fasse son boulot.