Artificialisation de la montagne et VTT

Il y a un début de jurisprudence à ce sujet, suite à l’accident d’un gamin grimpé sur une telle croix :wink:

J’ose plus sortir, et si je reste au lit, j’aurai des escarres. Mais dans ce cas, je pourrai traîner en justice le fabricant de lit, ou de drap, ou les deux ce serait mieux.

Ca fait un moment que j’ai posé le dossard alors la presse des barrières horaires je m’en balec :joy:
Et sur les sorties montagnes avec des jeunes potes c’est pas rare que je soit a côté du vélo a leur grand étonnement il faut dire que mes nozes turn sont loin d’être académiques .En vrai avec l’age je devient caqueu
Je me venge en hiver dans un 45 degre bien dur "t’as sorti le piolet la ":joy:
Pour finir : juste je suis pas trop d’accord avec epicure sur les bikes park
J’ai démarre sur le tard je n’avais pas un passe de trialiste et me suis vite rendu compte que j’étais une truffe, sans le passage par les stations j’en serais encore à pedaler en moule boules donc a a 66 balais je m’astreint tous les ans a quelques séances avant d’aller en montagne (ca coute parfois ,l’annee derniere 6 cotes un pneumo une epaule failli péter la plaque aux cervicales et un casque aussi :smiley:)mes jeunes potes issus de la DH ou du bmx eux sont supers impressionnants
La pratique du MTB s’apparente pour moi a la rando en hiver ,gros efforts a la montee,portage ,plaisir à la descente avec de l’engagement
J’ai pratique le ski depuis mes trois ans j’en ai fait mon métier l’alpinisme a l’adolescence j’en ai fait mon métier le parapente des les débuts j’en fait la fréquentation des urgences le MTB sur le tard pareil
Toutes les disciplines ont leurs place à partir du moment où il a respect des autres usagers et du milieux
Il n’y en a pas une plus légitime qu’une autre juste essayer d’avoir un peu d’éthique
Quand aux nuisances ,je suis moins choque par des traces en station qui quoi qu’on en pense sont déjà la que par la surfrequentation (plusieurs dizaines de milliers de randonneurs )d’itinéraires comme le lac blanc ,tour du mt blanc ,calanques et qui posent de graves problèmes sur les sol ,la flore,la faune etc …dixit les gestionnaires de la réserve des aig rouge et autres parcs
Alors un peu d’ouverture d’esprit et un peu plus de pertinence ds le choix des itineraires

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Hé oui, même pour la literie il y a des normes à respecter. (A fortiori les lits médicalisés.)
Mais bon, on s’éloigne un peu du sujet non ?

Non c’était à l’Ultra Raid de la Meije il y a 4-5 ans.
L’accident n’a pas eu lieu dans un coin exposé, pour ceux qui connaissent c’était dans le bas des pistes du Chazelet, un endroit où on peut rouler à mach 2 mais évidemment un moment ça s’arrête. Le gars avait du « lâcher les freins » (c’était son pseudo sur FB) et débrancher le cerveau, la réalité l’a rattrapé (fracture du bassin et quelques autres trucs).
Je trouve merveilleux que des organisateurs aient encore les c… pour lancer des VTT sur ces parcours fabuleux de la Meije, du Vauban, de la Transvé et j’espère que les juges les laisseront longtemps tranquilles !

le raid de la Meije est fantastique mais une horreur à organiser, car en bordure du parc, et à cheval sur 3 départements et 2 régions, donc faut demander les autorisations à 3 préfectures différentes…
Heureusement que JP Routens est un passionné (et un retraité)

Pour le Vauban les organisateurs originels ont passé la main à LVO sport mais la dernière édition était tout aussi bien que les précédentes voire encore mieux donc a priori ça devrait rester super.

C’est clair que quand tu organises ces courses il faut avoir les reins solides. Mais bon, c’est aussi le cas pour n’importe quelle épreuve locale ou même régionale d’enduro ou de XC, où les chutes peuvent être tout aussi sévères.

Salut Franchycham,
Je suis le premier à trouver les bikes Park totalement « has been » comme les salles d’escalades couvertes, je l’ai dit dans mes premiers messages !
Moi aussi, ma passion, c’est pas les chronos mais descendre 1600 m de dénivelé dans du D4 ou D5 en essayant de ne mettre un seul pied à terre, les descentes trialisantes, comme expliqué plus haut !
J’ai participé aux 1° championnats du monde de VTT trial à Metabieb, je crois en 1993 et j’ai toujours fait du trial en moto, en VTT ou en vélo de trial …
Pour moi c’est un des plus beaux sports avec l’escalade en grande voie …
Bon, si tu loges à Cham ? tu connais mieux que moi les descentes de pentes raides en VTT

Bonjour,
je pense que ces panneaux ne servent pas à avertir de quelque danger que ce soit… Il servent à situer la personne en cas de secours. Ca a la même fonction que sur les pistes de skis en station en somme.
Le VTT de descente représente une traumatologie assez élevée en été (à priori autour d’au moins un par jour à l’Alpe d’Huez, d’après un proche de la sécu civile…), et régulièrement grave…

Si je situe bien l’endroit, c’est simplement que la piste VTT a été faite par un vététiste local, donc il a pensé VTT : faire du ludique. La dernière question est donc pertinente !

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J’aime bien la référence juridique. Je remarque que ce débat rejoint ceux sur l’aménagement des milieux en escalade et alpi et la distribution des responsabilités. Il serait intéressant d’avoir les explications d’un juriste, mais j’ai l’impression que l’existence d’itinéraire exclusivement réservé aux VVTistes obligent les collectivités locales et sociétés gestionnaires des sentiers concernés à engager leur responsabilité. Dès lors, il est dans leur intérêt d’aménager les parcours pour minimiser l’accidentologie. E.g. fermeture de sites de grimpe car propriétaire pas prêt à entretenir sous sa responsabilité.

Là ou je comprends la frustration, c’est que cette progression est un choix discutable : de même que la responsabilité des stations sur le milieu hivernal a encouragé des aménagements qui poussent les skieurs à prendr des vitesses au-delà de leur contrôle, la distribution des responsabilités autour des acteurs du VTT semble avoir augmenté les aménagement et la dépendance de la pratique aux stations sans avoir un réel impact sur l’accidentologie.

D’un point de vue déonthologique, c’est satisfaisant, mais d’un point de vue conséquentialiste…
Et je réitère par rapport au forum sur les risques avalanches : les stations devraient plus s’investir dans la formation des pratiquants de sports de MONTAGNE : être dans un milieu où l’évaluation du risque dicte le spectre des comportements raisonnables pour soi et les autres, être responsable de sa sécurité et prêt à secourir.

On en est arrivé là tout simplement parce que la montagne appartient à tout le monde et non pas exclusivement aux randonneurs pédestres …
Et il faut admettre que c’est plus sympa de monter au Ventoux avec un vélo ou VTT et redescendre frais comme un gardon en 20’ voire 1/2 h au lieu des 2H30 pour descendre à pieds
Après si il faut aussi tracer un chemin pour les trailers, un autre pour ceux qui veulent monter avec leur cheval ou leur quad, ça va vite être difficile à gérer !

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Excellent :rofl: :rofl: :rofl: :rage:

C’est effectivement un des points forts du VTT : remplacer une descente pénible avec des grosses chaussures au pied par une descente ludique (on s’amuse) et technique. Le Ventoux, ça doit être bien chiant à pied.
La CAP en montagne a également ce caractère ludique et technique, y compris si ça tape dans les genoux.

J’ai toujours pensé que si un itinéraire pouvait se faire à vélo ou à ski, il ne fallait surtout pas s’emmerder à y aller à pied avec des chaussures de randonnées car il y a bien plus marrant.

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Peut être une première :slight_smile:
Pour ma part, j’ai fait le TMB 1 décennie plus tard. Par contre, c’était avec un VTT à 2000 F acheté chez Carrefour. Même avec une enclume de 16 kg sans suspensions, même en devant réparer régulièrement, ça avait été un super trip qui m’avait définitivement convaincu que la randonnée avec des grosses chaussures n’était pas pour moi. Le VTT, c’est du sport : c’est physique à la montée, c’est technique et rigolo à la descente.

J’ai en tête qu’il y avait déjà des sentiers interdits aux VTT autour du Mont Blanc dans les années 90. Il n’y a donc vraiment rien de nouveau dans cette opposition mise en scène par certains entre d’une part les gentils vieux randonneurs à grosses chaussures à l’éthique ancestrale irréprochable et grand défenseur de la nature en prenant le téléphérique, et d’autre part les jeunes VTTistes salopant la nature avec leurs engins.

Le 2ième point intéressant du VTT : c’est beaucoup plus facile de décarboner sa pratique en combinant train/bus et vélo pour l’approche. Un bon trip VTT, c’est train/bus, 1/3 route, 1/3 sentier roulant, 1/3 portage et si possible en traversé avec donc un retour en train/bus rejoint à nouveau par la route.
Qd bien même la majorité des VTTistes utilisent tout de même leurs voitures en France, je suis certains que ma pratique cycliste, y compris en Montagne, est moins impactante au niveau carbone que celle du randonneur éthique à grosse chaussure posant son mazout sur le parking du téléphérique.

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Non mais avoue tu fais exprès d’être dans ta propre caricature pour nous faire rigoler :slight_smile:

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C’est du 1er, du 2ième, et du 3ième degré.

Compte tenu des arguments tenus dans ce sujet, et de l’ensemble des diatribes que j’entends depuis 3 décennies contre le VTT, j’ai tout de même le sentiment de ne pas être trop loin de la réalité de certains grands randonneurs pensant que les sentiers leurs appartiennent de droit divin, et qu’ils sont les détendeurs de la pratique éthique, sous-entendu parce qu’ils font comme Cro-Magnon. Enfin Cro-Magnon ne mazoutait pas et ne prenait pas la benne.

Foutaise.

Hormis quelques cas spécifiques (notamment les PN), le droit français n’oblige pas à randonner en grosses chaussures et n’interdit pas la randonnée en VTT. On peut randonner avec des grosses chaussures, des chaussures de trail, un vélo, des skis, une trottinette, ou même une enclume. On randonne comme on veut.
Qd bien même il peut y avoir des problèmes d’érosion spécifique provenant du VTT, ce n’est pas pire que pour les grosses chaussures, et bien moindres que celle découlant du travail forestier.

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Si si. Puis bon les grosses chausures on n’est pas forcément en coques plastiques hein en rando :slight_smile:

Généralement ils évitent les sentiers justement pour ne pas les abîmer (si c’est fait sérieusement)

Ça dépend. Voir la littérature sur ce sujet, si on s’y intéresse vraiment.

Le plus gros éco-impact est de très loin la création du sentier, ou même des pistes. 99,999% des sentiers ayant été créé par des générations de piétons depuis Cro-Magnon, on devrait être d’accord que l’impact global du VTT est mineur à l’échelle de la France. A fortiori parce que la pratique n’a pas vraiment décollé en 40 ans, et reste bien bien inférieure aux grosses chaussures. Bien évidement, on trouvera des zones « démontrant » l’énorme impact du VTT. Si on le souhaite, on trouvera des zones similaires des grosses chaussures démontrant que les 15 millions de randonneurs français érodent les sols. Dans les PN interdit au VTT, le hors sentiers, les coupes, proviennent bien des générations de grosses chaussures et pas des cyclistes puisqu’ils y sont interdit.

L’argument « les grosses chaussures » sont plus légitimes sur les sentiers que les cyclistes est d’un autre âge !

Les grosses chaussures peuvent faire autant/plus de dégâts (bâtons, coupes, hors sentier, etc…) que des cyclistes. Si on se préoccupe réellement de l’impact, et pas d’une querelle de chapelle, ce sont les comportements déviants de tous les pratiquants qu’il faut corriger. Ce n’est ni mieux, ni moins bien pour les cyclistes, les grosses chaussures, les traileurs, les skieurs ou même ceux qui se promènent avec des enclumes.

Si on se préoccupe de son environnement, on évitera surtout d’utiliser sa voiture pour se rendre dans la nature. Une fois sur place, qu’on se promène avec des grosses chaussures ou un VTT ne fait guère de différence en terme d’émissions carbones. Par contre, le vélo est un super outil pour se passer de voiture et donc réduire son éco-impact.

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Pourquoi crois-tu que ce soit interdit das les PN? Pour em… les VTTistes?

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Tu sais bien que ce ne sera pas forcément de ton choix. A priori, dans l’accident de Vingrau, les accidentés n’ont pas eu voix au chapitre en ce qui concerne la judiciarisation de l’affaire.

Dans un autre accident à la tête de la Maye, au sein d’une même cordée, l’accidenté n’a pas eu non plus voie au chapitre concernant la mise en cause de son compagnon de cordée. C’est plus complexe que ça, et surtout bien au delà de ce que l’on croit être nos réactions dans des cas qui sortent de l’ordinaire dans le secteur émotionnel.