Sérieusement si vous n’en avez rien à cirer que des matelas orange ceinturent des arbres et qu’il y ait des forêts de panneaux, ben, c’est super pour vous. Mais ne faites pas comme si tout le monde était aussi indifférent que vous.
Artificialisation de la montagne et VTT
Pas mieux que @jpm31
Si tu trouves qu’éviter de dégrader un paysage, de montagne, sensé attirer le touriste par sa beauté justement (entre autres) c’est pas un argument suffisamment solide, on a effectivement encore du chemin à faire.
Si j’en avais je passerai probablement mes weekends à militer. Mais comme beaucoup sur ce forum, je préfère les passer en montagne, avec l’impact que cela sous entend. Si j’étais pres à renoncer à la montagne pour la protéger, alors peut-être que je me permettrais de faire la morale aux autres.
C’est connu, les amalgames douteux font progresser les débats…
Tient donc, un petit focus sur les passerelles en bois, comme par hasard, alors que les filets, les panneaux, les boudins de protection, ont mystérieusement disparu de la discussion. C’est vraiment honnête cette façon de discuter?
Waoo… Moi je vais au Seychelles tous les WE en avion, parce que je m’éclate au lieu de poster sur les forum, et que de toutes façons, c’est beaucoup moins grave que de faire la morale aux autres…
Si c’est trop long c’est moins percutant et j’ai fait reference à la couleur orange plus bas. Mais je peux éditer si ca te fait plaisir.
Comme je l’ai dit, je ne vois pas vraiment de discussion possible: c’est des goûts et des couleurs. Je ne vois pas ce qui te/me donne plus de droit sur la montagne que les mecs qui ont une pratique différente. Si tu veux convaincre les autres, commence déjà par essayer de les comprendre.
Par ailleurs, aller à pied sur une piste de vtt de descente peut avoir des consequences très graves.
Demande aux oiseaux et aux marmottes si ça leur plait bien nos spits et via Ferrata c
Je ne suis pas (vraiment) d’accord; ça n’est pas (toujours) le cas.
Il y a une quantité énormes d’itinéraires (j’en ai emprunté et j’en emprunte beaucoup) où passent VTT et randonneurs et ça se passe très bien.
Aux VTT d’être exemplaires, ne pas " conduire" comme un bourrin, ne pas faire déraper le vélo, politesse, respect, priorité, …
Si on veut que tout se passe bien, il faut y mettre du sien.
Il y a de la place pour tout le monde.
on parle dans les stations.
En dehors des stations, évidemment que ça se passe bien.
Je suis plus choquée par le cas cité plus haut du sentier de montée aux alpages, avec ses restes de murets de soutènement ou d’empierrement, ses lacets « muletiers » à la pente idéale (enfin accessible aux vaches, aux humains, mules, etc.), qui devient la piste de descente de VTT et donc se transforme assez vite en boarder cross - tandis que les promeneurs ou traileurs bénéficient d’un nouveau sentier à eux dédié, tracé à l’arrache droit dans la pente en plein cagnard et qui s’érode aussi, du coup.
Cas typique de la montée au col du Crozet depuis le côté genevois, et vu aussi en Suisse.
C’est mon côté rétro-sentimental : la montagne était déjà artificialisée, pour raisons pastorales. On change juste l’usage du sentier et un petit bout de siècles d’empierrage, de tracé de bon sens et de travaux d’automne et de printemps se fait laminer en une saison.
(La toute première fois que j’ai vu une piste de descente, on a vraiment failli mourir. En séjour via ferrata vers La Grave, on en cherchait une du côté de Venosc, l’accès n’était pas évident et le topo datait d’avant la piste. On s’est retrouvés involontairement dessus ; c’était bien l’ex-sentier sur lequel ou devait être, et on l’a suivi en s’étonnant juste de son aspect bizarre, très « raclé », avant de vraiment manquer se prendre un vélo. Heureusement que le cycliste avait de bons réflexes, nous aussi à l’époque, on s’était jetés dans le vide du bord, bien pentu).
oui, parce que c’est en station. Dès que t’as une station vtt (ski/vtt) t’as un gros passage de vtt qui font des montés descentes, ce que tu n’as pas généralement quand il n’y a pas de station.
Oui, l’outil de base de la station, c’est le tracto-pelle. Les murets en pierre sèche, c’est pas trop leur truc.
Disons que j’aurais préféré que la descente VTT interdite aux piétons soit la nouvelle trace (celle, moche à monter car raide et passant par la trouée dans la forêt sous les cables de la cabine, créée ex nihilo depuis l’« invention » du VTT de descente en station) et pas l’ancien chemin pastoral bien tracé pour le pas du paysan ou vacher/berger.
J’ai toujours connu ces guéguerres entre d’une part les gentils vieux randonneurs à grosses chaussures, amoureux et défenseurs autoproclamés de la nature, et d’autres part les méchants jeunes VTT istes saccageant la nature ou même les coureurs/traileur en basquet.
Dans les années 90, le Club Vosgien, avec sa cohorte de vénérables anciens, s’en prenait régulièrement aux VTT istes plus jeunes de x générations, sous prétexte de sécurité et d’érosion des sols. C’était surtout une question tribale d’un club ancestral considérant que les sentiers lui appartenaient parce que le balisage lui avait été confié au 19ieme siècle.
30 ans plus tard, le Club Vosgien dépérissant, les GPS permettant de se passer du Club Vosgien, on entend toujours les même discours, voulant réserver les sentiers aux seuls randonneurs à pieds.
Par contre, il y a tout de même des personnes intelligentes :
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Ce n’est tout de même pas très cohérent d’attaquer les quelques rares aménagements en station pour le VTT, sous prétexte d’artificialisation de la montagne. Une station, c’est un stade aménagé en plein air visant à dégager des revenus financiers. Le propriétaire/gérant/commune … décide donc d’aménager pour le vélo en fonction de son plan de développement touristique (dans le cadre légal), comme il décide d’aménager pour le ski, le piéton, le cheval, la trottinette, le grimpeur, l’alpiniste, le via ferratisme, la piscine, le raft …
Se plaindre de quelques panneaux, matelas et passerelles en plus dans une station, c’est un peu n’importe quoi. Le grand aventurier de la montagne sauvage qui tue doit pouvoir trouver des milliers de km de sentiers sans matelas pour VTT.
Il est nécessaire que les stations sortent de la logique du tout ski. Mais, les gardiens du temple autoproclamés râlent quand ça développe le trail, le VTT, la trottinette … Quand on va grimper notamment au Grand Cap, en utilisant donc une énorme infrastructure artificialisant la montagne, on pourrait prendre un peu de recul sur les quelques panneaux et matelas du VTT. Idem quand on va dormir en refuge : un refuge artificialise bien plus la montagne.
C’est très bien si le VTT, avec quelques aménagements supplémentaires (insignifiant par rapport au bétonnage déjà réalisé), permet d’amener de l’argent dans ces coins en utilisant les infrastructures déjà existantes (remontés, logements …). C’est très bien si les magasins de sports peuvent gagner de l’argent en louant des vélos en été, en plus des skis en hivers.
Si on se préoccupe réellement d’écologie, on fera surtout attention à ne pas utiliser de voiture individuelle pour aller randonner en montagne. Qu’on randonne à pied, à vélo, à cheval, à trottinette, à ski, y compris avec des remontés n’a que peu d’impact sur le bilan carbone.
Au moins lui il ne fait pas dans la dentelle
Effectivement
Tout ça c’est du business point barre, sans autre considération, circulez ( en VTT, ou autres véhicules )
Vous me direz il en faut pour faire vivre le monde …
C’est clair, et autoproclamé et ça a le mérite de la franchise
Et bien sûr les free raideurs et autres n’utilisent pas de voiture pour venir pratiquer leur activité en station, ils se teleportent, eux
Entièrement d’accord avec ce que tu dis …
Qui de nos jours va faire de la randonnée au milieu des stations bétons et à travers les télésièges, téléskis et autres infrastructures ? 1% des randonneurs qui souhaitent essayer des chaussures neuves ?
Les vrais marcheurs ou trailleurs, ils vont en montagne avec des projets de beaux paysages, de gros dénivelés et de sommets ou des cols en altitude …
Se promener en Juillet Aout au milieu des pistes de ski, c’est aussi stupide que ceux qui font de la randonnée en hiver en remontant une piste de ski …
Il m’arrive de faire du cross country au col de Vars en Juillet ou à Ceillac, il y a des piétons au départ des circuits et la cohabitation se passe toujours bien, au contraire, on discute à l’arrêt, on échange sur nos façons de pratiquer la rando … Je ne vois pas du tout de problème !!!
Beaucoup de monde, quand même.
En été, y’a du monde dans les stations, et beaucoup de prommeneurs.
Pas tellement plus stupide que de faire le GR5 en moto
(Rappel : l’écologie n’est pas qu’une histoire de climat et d’empreinte carbone.)
C’est sûr que si on se fout sur la gueule entre les différentes pratiques au lieu de discuter sereinement, on n’est pas sorti du refuge.
(Je suis un adepte de la négociation et du compromis.)
Je n’ai pas précisé mais en effet mon témoignage est aussi pour les fois où j’ai roulé en station (et ça n’était pas de la descente pure) sur des itinéraires enduro et cross. country qui étaient aussi des itinéraires piétons. Aucun soucis de cohabitation et croisements avec les randonneurs agréables.
Ce qui est amusant ce sont les yeux ébahis parfois quand les gens se rendent compte que l’on roule en « vrai » vélo (sans batterie donc )
J’insiste, il est important d’y mettre du sien dans son attitude; que ce soit au niveau humain/relationnel ou au niveau de l’attitude sur le vélo.
C’est même sympa en automne quand je croise des chasseurs !
Après, si l’on croise du monde dans des portions « officiellement » interdites aux piétons c’est une autre histoire…
Quand je suis dans la peau du coureur ou du randonneur, je ne vais pas m’amuser à aller sur des pistes de descentes ; même par militantisme ou par désobéissance civile…