Artificialisation de la montagne et VTT

(N.B. : Toutes les forêts, à de rarissimes exceptions, appartiennent à un propriétaire. Et effectivement on peut déplorer la tendance récente à ne plus considérer les forêts sous l’angle unique de la ressource exploitable, comme jadis.)

C’est quoi ces « usufruits pour les sentiers » ? :face_with_hand_over_mouth:

En montagne propriétaires publics souvent, privés parfois. Qui parfois ne le savent même pas. Donc bon faut relativiser la contrainte du sentier pour un proprio privé en montagne

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Merci pour ce rappel à la réalité. Si je dois pinailler je dirais que le « de tout temps » est exagéré (les sociétés de chasseurs-cueilleurs d’il y a 6000 ans ne connaissaient pas la propriété), mais depuis un bon bout de temps, oui, tu as raison.

L’exploitation forestière est rarement rentable en montagne donc ce n’est pas vraiment un PB. De temps en temps il y a une coupe mal faite qui choque un peu mais ça s’arrête là. Ça repousse après si c’est une coupe d’exploitation forestiere (et pas un défrichement pour aménager autre chose) Ya pas vraiment de sujet à mon avis sur l’exploitation forestière en montagne. Juste la faire correctement tant qu’à faire pour que ça choque pas trop les touristes. (Les remanents qui barrent les sentiers ou les pistes d’exploitation dans tous les sens c’est pas gégé)

Et que ça ne choque pas trop les écolos, non plus. Après, tant que d’une part le proprio forestier (public ou privé) est d’accord pour l’ouverture de pistes de VTT, et que d’autre part rien dans les lois ne s’y oppose sur son principe et sa réalisation, y a pas de problème en effet.

On peut tout de même trouver étonnant - voire inquiétant, ne serait-ce que pour la pérennité de l’activité en question - une absence locale de sécurisation (clôture/restriction d’accès) et/ou de cantonnement entre les cyclistes et les autres usagers. Après celle des propriétaires de falaises, va-t-on vers une exonération croissante de responsabilité des propriétaires forestiers ?

Je parlais de sentiers pédestres qui pour la plupart existent depuis longtemps.
Et je ne suis pas non plus pour en créer de nouveaux. Mais au moins pas les détruire par des aménagements VTT. Et en cas d’aménagement se poser au moins la question de leur continuité, lisibilité, agréabilité…
J’ai l’impression qu’il n’y a même pas ce degré zéro de réflexion.

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Je confirme.
En Ariège c’est pas mieux.
J’ai mis un coup de gueule retentissant cet été (à ce niveau c’est un coup de boule en fait) à la communauté de communes.
Ils n’ont pas trouvé le bouton « on » pour le cerveau.

On a le sentiment que les vélos de montagne sont plus un problème pour certains que les chasseurs ou les motos neiges !

Avec les chasseurs tu peux boire l’apéro, puis Gaspard y ramène le ravitaillement sur sa bécane. Les vétététéistes c’est des sportifs, y bouffent des graines et boivent des trucs pas croyables venu de l’aut’bout du monde quand c’est pas tout chimique. On peut pas leur faire confiance, pour ça qu’on met des clous partout. Pour se protéger. De temps en temps il faut aussi « prélever », c’est que ça se reproduit vite ces choses.

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On en revient au même point.
1 seul sentier pour piétons et VTT, ça crée des conflits d’usage
Mais 2 sentiers, ça va pas non plus, seuls les piétons ont le droit d’avoir le leur.
La justification étant « existe depuis longtemps ».
Merde on aurait pas dû construire des autoroutes alors…

De toute façon les stations ont choisi. Un vttiste ça rapporte plus qu’un piéton.

Imagine un chasseur en vtt… l’horreur absolue.

Faudrait obliger les chasseurs à utiliser des 4x4, sait-on jamais.

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Tu ne peux pas avoir de règle générale pour toutes les Alpes (voire toute la France)
Dans les endroits où il y a des conflits d’usage et/ou beaucoup de fréquentation la séparation des activités quand elle peut se faire est idéale.
Par contre à beaucoup d’endroits c’est plutôt l’absence d’entretien par manque de passage qui est le problème.

En station c’est encore autre chose, c’est des zones sacrifiées de toutes façons alors un peu moins ou un peu plus de sentiers VTT ne change pas grand chose.
Et c’est peut-être plus rationnel que les stations développent des activités de printemps et été plutôt que de brasser des millions d’argent public pour poursuivre (en vain) dans la logique 100% ski à coup d’extensions et de retenues collinaires.

C’est vrai qu’on a un peu l’impression que sur le coté Sud de la Grave la priorité a été donnée aux VTT, peut être en se disant que les randonneurs sont plutôt coté Nord (d’où la vue est plus belle) ? Et le balisage est très léger il me semble.

Bonjour,
Une piste noire n’est pas synonyme de vitesse/chrono. C’est souvent une piste soit raide ou très bosselée ou non travaillée ou tout à la fois !
Et si tel était le cas, c’est alors une piste de descente aux normes pour la coupe du monde et elle est fermée au public.
Le risque de se faire réellement couper en deux, c’est sur piste verte ou bleue…

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Source ?
Et les vttistes de descente « combien de divisions » ?

Les VTTistes prennent des forfaits plus chers parce qu’ils font plus de montées / descentes. Mais ils peuvent être aussi moins nombreux. Dans la cabine de Vallorcine, en été, les piétons sont très majoritaires il me semble.

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Les stations, c’est pas toutes les Alpes…
Quelques petits trucs par si par là (trop nombreux peut-être ?), bétonnés, aplatis, transformés. Qu’il y ait un sentier de plus ou de moins dans ces milieus ultra anthropisés ne m’empêche pas de dormir.

Compare le prix d’un billet piéton avec un forfait vélo dans une station, tu vas comprendre où est la vache à lait.
Ajoute le prix de la location du vélo et matos tu es pas loin du prix du ski en hiver.

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j’ai une gueule à prendre des forfaits piétons pour aller me balader en montagne ?
Et tu n’a pas répondu à ça

(comprendre " comparé aux autres utilisateurs de la montagne")

Pas exagérer commême ( :stuck_out_tongue: ) : sauf réglementation localisée (littoral… donc hors-sujet) l’ouverture de sentiers aux cyclistes n’est pas un problème, que ce soit par création ou réutilisation. D’autant plus que les nouvelles formes de randonnée en montagne (raquette, vélo, cheval…) génèrent peu de conflits, que les pratiquants sont (encore?) peu nombreux, et peu susceptibles d’un traitement différencié (rien de nouveau quant aux nuisances, conflits, impacts). Les points de droit portent, banalement, sur l’autorisation en cas de passage ou aménagement sur le terrain d’autrui, et les habituelles histoires de responsabilité (qui entretient l’assiette et les abords, qui garantit la pérennité du passage, qui est compétent en cas d’incident…)

Je ne comprends pas le point de vue : tout ce je retiens c’est « ma pratique c’est bien, la pratique des autres c’est mal ».

Après :

  • " ils ont spité une voie historique pleine de mousse "
  • « Une via ferrata au dessus du secteur de grimpe c’est trop dangereux »
  • « Les traileurs sont malpolis et il faut aller les chercher en helico parqu’ils vont en montagne tous nus »

Vous allez adorer :

  • « ils ont mis des passerelle en bois ! »

Dans les faits, le vtt est en expansion et ca va s’amplifier avec le vtt électrique : c’est tout a fait normal qu’ils prennent plus de place en montagne. Si tu veux lutter contre, il va falloir trouver des arguments plus solide que « j’aime pas la couleur orange ».

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Ce seraient quoi des arguments plus solides? Parce que je ne vois pas, dans ta logique de raisonnement, qui semble faire bien peu de cas de la préservation du caractère naturel d’un lieu, ce qui pose une quelconque limite à l’extension des stations de ski par ex.

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M12, c’est exactement ça !