On en est arrivé là tout simplement parce que la montagne appartient à tout le monde et non pas exclusivement aux randonneurs pédestres …
Et il faut admettre que c’est plus sympa de monter au Ventoux avec un vélo ou VTT et redescendre frais comme un gardon en 20’ voire 1/2 h au lieu des 2H30 pour descendre à pieds
Après si il faut aussi tracer un chemin pour les trailers, un autre pour ceux qui veulent monter avec leur cheval ou leur quad, ça va vite être difficile à gérer !
Artificialisation de la montagne et VTT
Excellent
C’est effectivement un des points forts du VTT : remplacer une descente pénible avec des grosses chaussures au pied par une descente ludique (on s’amuse) et technique. Le Ventoux, ça doit être bien chiant à pied.
La CAP en montagne a également ce caractère ludique et technique, y compris si ça tape dans les genoux.
J’ai toujours pensé que si un itinéraire pouvait se faire à vélo ou à ski, il ne fallait surtout pas s’emmerder à y aller à pied avec des chaussures de randonnées car il y a bien plus marrant.
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Peut être une première
Pour ma part, j’ai fait le TMB 1 décennie plus tard. Par contre, c’était avec un VTT à 2000 F acheté chez Carrefour. Même avec une enclume de 16 kg sans suspensions, même en devant réparer régulièrement, ça avait été un super trip qui m’avait définitivement convaincu que la randonnée avec des grosses chaussures n’était pas pour moi. Le VTT, c’est du sport : c’est physique à la montée, c’est technique et rigolo à la descente.
J’ai en tête qu’il y avait déjà des sentiers interdits aux VTT autour du Mont Blanc dans les années 90. Il n’y a donc vraiment rien de nouveau dans cette opposition mise en scène par certains entre d’une part les gentils vieux randonneurs à grosses chaussures à l’éthique ancestrale irréprochable et grand défenseur de la nature en prenant le téléphérique, et d’autre part les jeunes VTTistes salopant la nature avec leurs engins.
Le 2ième point intéressant du VTT : c’est beaucoup plus facile de décarboner sa pratique en combinant train/bus et vélo pour l’approche. Un bon trip VTT, c’est train/bus, 1/3 route, 1/3 sentier roulant, 1/3 portage et si possible en traversé avec donc un retour en train/bus rejoint à nouveau par la route.
Qd bien même la majorité des VTTistes utilisent tout de même leurs voitures en France, je suis certains que ma pratique cycliste, y compris en Montagne, est moins impactante au niveau carbone que celle du randonneur éthique à grosse chaussure posant son mazout sur le parking du téléphérique.
Non mais avoue tu fais exprès d’être dans ta propre caricature pour nous faire rigoler
C’est du 1er, du 2ième, et du 3ième degré.
Compte tenu des arguments tenus dans ce sujet, et de l’ensemble des diatribes que j’entends depuis 3 décennies contre le VTT, j’ai tout de même le sentiment de ne pas être trop loin de la réalité de certains grands randonneurs pensant que les sentiers leurs appartiennent de droit divin, et qu’ils sont les détendeurs de la pratique éthique, sous-entendu parce qu’ils font comme Cro-Magnon. Enfin Cro-Magnon ne mazoutait pas et ne prenait pas la benne.
Foutaise.
Hormis quelques cas spécifiques (notamment les PN), le droit français n’oblige pas à randonner en grosses chaussures et n’interdit pas la randonnée en VTT. On peut randonner avec des grosses chaussures, des chaussures de trail, un vélo, des skis, une trottinette, ou même une enclume. On randonne comme on veut.
Qd bien même il peut y avoir des problèmes d’érosion spécifique provenant du VTT, ce n’est pas pire que pour les grosses chaussures, et bien moindres que celle découlant du travail forestier.
Si si. Puis bon les grosses chausures on n’est pas forcément en coques plastiques hein en rando
Généralement ils évitent les sentiers justement pour ne pas les abîmer (si c’est fait sérieusement)
Ça dépend. Voir la littérature sur ce sujet, si on s’y intéresse vraiment.
Le plus gros éco-impact est de très loin la création du sentier, ou même des pistes. 99,999% des sentiers ayant été créé par des générations de piétons depuis Cro-Magnon, on devrait être d’accord que l’impact global du VTT est mineur à l’échelle de la France. A fortiori parce que la pratique n’a pas vraiment décollé en 40 ans, et reste bien bien inférieure aux grosses chaussures. Bien évidement, on trouvera des zones « démontrant » l’énorme impact du VTT. Si on le souhaite, on trouvera des zones similaires des grosses chaussures démontrant que les 15 millions de randonneurs français érodent les sols. Dans les PN interdit au VTT, le hors sentiers, les coupes, proviennent bien des générations de grosses chaussures et pas des cyclistes puisqu’ils y sont interdit.
L’argument « les grosses chaussures » sont plus légitimes sur les sentiers que les cyclistes est d’un autre âge !
Les grosses chaussures peuvent faire autant/plus de dégâts (bâtons, coupes, hors sentier, etc…) que des cyclistes. Si on se préoccupe réellement de l’impact, et pas d’une querelle de chapelle, ce sont les comportements déviants de tous les pratiquants qu’il faut corriger. Ce n’est ni mieux, ni moins bien pour les cyclistes, les grosses chaussures, les traileurs, les skieurs ou même ceux qui se promènent avec des enclumes.
Si on se préoccupe de son environnement, on évitera surtout d’utiliser sa voiture pour se rendre dans la nature. Une fois sur place, qu’on se promène avec des grosses chaussures ou un VTT ne fait guère de différence en terme d’émissions carbones. Par contre, le vélo est un super outil pour se passer de voiture et donc réduire son éco-impact.
Pourquoi crois-tu que ce soit interdit das les PN? Pour em… les VTTistes?
Tu sais bien que ce ne sera pas forcément de ton choix. A priori, dans l’accident de Vingrau, les accidentés n’ont pas eu voix au chapitre en ce qui concerne la judiciarisation de l’affaire.
Dans un autre accident à la tête de la Maye, au sein d’une même cordée, l’accidenté n’a pas eu non plus voie au chapitre concernant la mise en cause de son compagnon de cordée. C’est plus complexe que ça, et surtout bien au delà de ce que l’on croit être nos réactions dans des cas qui sortent de l’ordinaire dans le secteur émotionnel.
Il y a tellement de politique dans les Parcs Nationaux que j’éviterais, à ta place, d’aller sur ce sujet non rationnel.
Si on est factuel, il faudrait tout de même savoir admettre que l’érosion des sentiers, le hors sentiers, les coupes, et la totalité des comportements déviants dans les Parcs Nationaux sont le fruit exclusif de la pratique des grosses chaussures. Le VTT y étant interdit, c’est tout de même paradoxal de lui reprocher ce genre de chose.
A nouveau, quelles sont les points principaux posant problème vis à vis de notre impact ? Les comportements déviants, et nos émissions carbones. J’attend donc que tu nous démontres que les 15 millions de grosses chaussures, mazoutant pour la quasi totalité, présentent moins de comportements déviants et moins d’émissions carbones que les VTTistes.
Pour ma part, je considère que la proportion de con est la même dans toutes les populations.
J’accepte l’interdiction du VTT dans les PN. Par contre, je n’accepte pas que certains utilisent des arguments bidons d’un autre âge pour le justifier.
Par choix collectif. De la même manière que le VTT en station relève aussi d’un choix, souvent plus local, certes. Ces choix ont suivi un processus juridique et démocratique. Ils peuvent se critiquer ensuite, mais il faut les accepter.
Perso, je trouve très bien qu’on ait les deux, des zones avec, des zones sans, des zones mélangées, des zones exclusives …
@jpm31, à l’inverse de ton propos initial, il existe une descente enduro pas loin de chez moi, assez « sauvage » dans le sens de l’absence d’entretien et de panneaux. Pas loin, il y a un sentier pédestre.
Les pentes et les profils n’ont rien à voir et pour qui a un minimum de bon sens, il n’est pas possible de se tromper. Et si tel est le cas, les marques au sol sont très différentes… Malgré ça, on trouve les deux populations dans les deux sentiers, chacune emmerdant profondément l’autre. Les vttetistes, sauf gros cons sont habitués à comprendre qu’ils ne sont pas à leur place, les randonneurs pédestre, il semble que ce ne soit pas le cas, provoquant des réactions empreintes de bêtise assez insondable de leur part. Ben c’est comme ça, il faut l’accepter.
Collectif ou pas il doit bien y avoir une raison.
oui
En grande partie parce que la pratique est récente, peu structurée, concerne peu de monde, et rarement des locaux … et que ne pas l’autoriser ne va pas fâché grand monde dans le coin.
C’est de la politique avec des décisions collectives prises dans un cadre très compliqué.
Va donc interdire la chasse du Tétras-Lyre en Chartreuse. Ca va être un poil plus compliqué que d’interdire le VTT.
la multiplication d’aménagements illégaux a dégradé ce site d’exception,
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ceux-ci sont liés à l’aménagement de bosses, tremplins, sentes et circuits de descente pour une pratique engagée du VTT. Les coupes de végétaux, le déplacement d’un volume important de substrat au moyen d’outils de chantier, ainsi que le passage répété des vélos ont un effet très destructeur sur la nature : érosion des sols, mise à nu des racines, fragmentation des milieux…
Encadrement de la pratique du VTT sur le secteur du Vallon de la Jarre | Parc national des Calanques
Un exemple de comportement déviant. Ni plus, ni moins. Des cons ont fait n’importe quoi et c’est juste normal que l’autorité compétente le sanctionne.
L’utilisation des comportements déviants d’une minorité pour se payer la pratique est un argument d’un autre âge.
C’est certains que dans les Calanques, les grosses chaussures, ou même les grimpeurs, n’ont pas de comportement déviants.
l’exemple des calanques est contre productif puisque depuis que c’est un PN y’a encore plus de monde qu’avant, donc encore plus d’érosion.
Si je regarde les autres PN, et que je compare avec ce qu’il y a en dehors du PN, je ne vois pas de différence.
Typiquement pour le Mercantour, en comparant avec le côté italien genre Argentera, tu n’as pas les chemins côté Argentera qui sont 10 fois plus érodés que côté Mercantour.
J’ai traversé entre Briançon et Menton en vtt par le côté italien, j’ai croisé peut-être 3 ou 4 vttistes en 1 semaine.
Le problème n’est pas le type de déplacement, à pieds, en parapente, avec un chien, en vtt, à cheval… mais la fréquentation. Et la fréquentation dépend de la localisation, des accès (routes, stations), de la publicité qui est faite…
http://ct17.espaces-naturels.fr/approche-de-limpact-du-vtt-sur-les-milieux-naturels-0
En résumé et en conclusion :
• Sur les voies A, B, C, les passages V. T. T n’ont aucun impact, sauf des élargissements très limités dans des secteurs encombrés, mal drainés…
• Sur les voles D, E, des reprises d’érosion peuvent se faire, si la pente dans des secteurs granitiques est supérieure à 20 %.Ces phénomènes d’érosion s’arrêtent rapidement sur les vieux chemins, par contre, ils deviennent importants si les sentiers sont récents et Mal stabilisés.
On peut traiter ce problème d’érosion de différentes manières :
- Limiter la pente du sentier par l’aménagement de lacets si c’est possible.
- Gérer l’écoulement de l’eau en évacuant l’eau de ruissellement, en particulier, avant les zones de plus fortes pentes (rigoles et drains).
- Changer provisoirement l’Itinéraire pour éviter le sentier érodé.
2.1.3 NUISANCE SONORE
Elle est nulle.2.1.4 IMPACT SUR LA FAUNE
L’utilisation du VTT n’entraîne pas d’impacts spécifiques sur la faune, différents de ceux entraînés par d’autres utilisateurs du milieu naturel: pas de pollution de l’air, pas de bruit, le dérangement est donc comparable à d’autres randonnées non motorisées. Il convient donc de raisonner dans les mêmes termes en limitant éventuellement l’accès à certaines zones dans le temps et dans l’espace.2.1.5 IMPACT SUR LA FLORE
Les passages successifs des VTT sur des chemins ayant tendance à être envahis par une végétation luxuriante, permettent le maintien d’une sente praticable.
Dans une pratique normale sur chemin, l’impact sur la flore est nulle. L’interdiction de sortir des sentiers prend ici toute sa signification.
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Chez moi, on est très content que des VTTistes et même des motos empruntent des singles afin de limiter l’envahissement des sentiers par la végétation, à fortiori avec les tiques ! Merci aux vélos et aux motos qui contribuent à laisser ouvert ces chemins.
Qlqs quads, ça ne ferait d’ailleurs pas de mal pour labourer les chemins et limiter l’emprise de la végétation.
Je doute que la raison principale de la surfréquentation date de la création du PN. La surfréquentation telle qu’on la connaît aujourd’hui remonte aux déconfinements post-covid 19 mais ce n’est que mon avis.