Posté en tant qu’invité par Belle et mince:
Merci pour ce document très intéressant. Il un côté inquiétant qui semble confirmer de tout(e) grimpeur/se qui se respecte passera tôt ou tard par la case blessure (en faisant abstraction de petites blessures de rien du tout habituelles).
Merci aussi aux autres pour leur réponses intéressantes.
L’entraînement à la poutre est un choix assez perso. Je n’ai jamais achetée de poutre parce que je ne serais pas assez motivée de m’entraîner dessus régulièrement à la maison (quand on veut on peut, je sais, je sais!!!). J’ai juste une barre pour faire quelques tractions et je me tiens aux cadres de portes mais c’est assez traumatisant pour les doigts, faut faire très attention et y aller très très progressivemement sans forcer.
S’hydrater est effectivement très très important, c’est souvent sous-estimé.
L’autre point important, à savoir l’échauffement et stretching avant de commencer vaut de l’or. Après il faut impérativement y aller progressivement, en SAE ne pas avoir honte de faire proprement quelques voie en-dessous de son niveau pour être bien préparé pour les choses sérieuses. Si on se lance dans un truc très dur en début de séance on risque fort de ruiner toute la séance. On passera peut-être mais après on n’aura plus la forme pour le reste de la séance.
[quote=« ptilouis, id: 1129465, post:25, topic:107766 »]Enfin, je disais 6a, parce qu’on m’a demandé de « quantifier » mon niveau, mais en réalité, grimpant en salle de pan ayant son propre système de cotations, je me réfère à mon niveau automnal sur une voie en extérieur que j’ai réussi à passer en moulinette…ayant trop peur encore pour passer en tête !!!
( et là, une demi douzaine de puristes devraient me tomber dessus en me conspuant et me traitant de grimpeur du dimanche)[/quote]
Il faut avant tout que grimper reste un plaisir. Oublie les puristes avec leurs quotations « 100% à vue en tête ». Je grimpe pas trop mal mais ça a toujours été un plaisir et j’ai toujours fait beaucoup au pif, je n’ai jamais suivi de cours structuré ni suivi un plan d’entraînement. Même en prenant les choses au jour le jour en fonction de mon humeur de ma forme j’ai réussi progresser.
C’est inutile de vouloir se comparer aux autres, nous sommes (heureusement) tous différent(e)s. La difficulté perçue d’une voie dépend de la personne, de son expérience, de ses capacités physiques, de sa morphologie etc.
Si possible grimpe régulièrement, c.à.d. sans interruption de plusieurs semaines, et tu progresseras naturellement. Comme les cotations ne sont pas linéaires (ou en tout cas pour moi!), plus tu avanceras, plus le passage des paliers deviendra difficile et prendra du temps.
Et encore un détail: faut être sympa avec ceux et celles qui n’ont pas de partenaire en SAE. Même en groupe on trouve le temps d’assurer une personne seule. Si je vais seule en SAE on me propose toujours de m’assurer alors j’essaie d’en faire de même quand je vois des personnes seules, même si je suis déjà avec d’autres personnes. Sur ce point certain(e)s pourraient être plus sympas et faire un effort.