Appel à renoncer au ski de rando et à toute activité en montagne en Italie

#44

Je suis plutôt d’accord :slight_smile:

#45

Non, je ne vais pas en montagne pour me blesser

#46

Je pense pas qu’on soit nombreux à aller en montagne pour se blesser. Personnellement, en plus de 20 ans de pratique, je n’ai eu qu’un petit accident qui m’a fait passer 30 minutes aux urgences. Le pourcentage de risque est donc faible. Mais si tu prends la masse des pratiquants de la montagne. Combien de personnel médical, de lits d’hôpitaux occupés ?

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#47

Ah ben en fait t’avais déjà dit la même chose que moi en 'achement plus convaincu.
Sauf qu’il y a peut-être un entre-deux, donc : assumer son égoïsme.

Tu n’fais rien de façon logique, toi : en remontant d’la cave après une dégustation, les assurances auraient compris !

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#48

Une bonne partie, tu as raison.

Mais les accidents domestiques sont bien plus fréquents.

Donc je ne vois pas pourquoi aller en montagne serait déconseillé au fait. Rationnellement.

Après ils sont débordés en Italie … Ben faut changer le système de santé peut être. Ou même le modèle du capitalisme ?

Le gens veulent de la sécurité …

Et s’en foutent de ceux qui crèvent la dalle, et ont que dalle. Alors j’irai skier où je veux. Et si je devais être contaminé, je continuerai a vivre normalement d’ailleurs. Pas de quarantaine. Je privilégie toujours les câlins quand je croise des gens. Nous sommes des êtres humains bordel. Mortels.

Égoïste ? J’ai juste mieux a faire qu’obéir a des ordres qui veulent protéger une partie de la population mondiale. Une partie bien favorisée.

#49

Il faut avoir le sens des nuances, aussi. Il suffit de choisir correctement sa course en fonction des considérations du moment
Si tu fais une face N ED, il est assez évident que tu as plus de chances de finir l’hôpital que si tu fais Roche Faurio par la voie normale.
C’est comme le BERA : choisir sa course en fonction des circonstances.

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#50

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#51

A te lire, cela donne l’impression d’un manque de réflexion ou d’une volonté de provoquer. J’espère pour toi que tu es dans le 2nd cas et que cela t’aide à évacuer ton angoisse.
Bon ski.

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#53

La situation en Italie n’est pas la même qu’en France ou en Suisse (pour ce qui me concerne). Pour l’instant les hôpitaux ne sont pas saturés et si je me blesse en montagne, je ne crois pas que je leur mets la tête sous l’eau. Donc je vais en montagne où je croise personne.
Le jour où ce sera le cas, je changerai de position…

#62

Tu peux déjà considérer que ce jour est arrivé.

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#63

Je ne sais pas si c’est déjà le cas, où si on y arrive mais globalement on a déjà pas mal d’intervenants dans les hostos qui sont bien chargés. Je dis pas de rester confiné chez soi, surtout si on habite près des montagnes mais de limiter l’engagement, la durée de déplacement (pour ceux qui disent que la voiture est plus dangereuse que la montagne), etc…

Et comme le disait le grand philosophe Alfred Pennyworth: « Quand Noé as t’il construit son arche? Avant le déluge Monsieur Wayne… »

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#64

RDV demain ?

#65

La fermeture des stations etc…ne veut pas dire que le Virus surcharge déjà les hôpitaux. Mais en effet, comme je le dis, c’est une question à reconsidérer.

#66

143.112 blessés en 2019 dans les stations de ski françaises.
Si on déleste les hôpitaux de ces blessés « évitables », on laisse de la place pour les malades du covid-19…

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#67

Il y a moins de gens dans les courses dures, et ils ont statistiquement moins d’accidents.
Le gros des interventions des secouristes a lieu pour du ski et sur sentier de randonnée. Les chiffres sont accessibles…
Tirer des longueurs difficiles en se protégeant, c’est loin d’être ce qu’il y a de plus dangereux en montagne.

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#68

Complètement délirant ce raisonnement. Vu qu’on a aucune idée de la fréquentation des courses dures, on ne sait pas si c’c’est plus ou moins dangereux que la rando pédestre. Il faut faire le pourcentage, sinon on en déduit que la maison est plus dangereuse que la face nord de l’ailefroide car il y a plus d’accidents domestiques :roll_eyes:

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#69

Je pense que nous devons juste essayer de contribuer à limiter toute l’agitation humaine pas indispensable et les interactions sociales pas obligatoires qui vont de pair , tout en maintenant autant faire se peux l’activité économique du pays. Et surtout tout faire pour éviter la saturation du système de santé d’urgence. C’est une horreur de penser qu’en Italie ils en sont à instituer un « triage » des patients comme dans des zones de guerre. C’est un effort de quelques semaines. Plus il est différé, moins il est massif et plus il sera long. Dès le début de l’épidémie, nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas été informés de la particularité de ce virus : son extreme pouvoir de contamination, le fait que les porteurs ne présentent pas forcément de symptômes et sa mortalité importante qui n’a rien à voir avec celle d’une bonne petite grippe.
je trouve que l’égoïsme de certains propos tenu sur ce fil sont inquiétants du manque de solidarité pour le monde hospitalier qui s’épuise à la tache et pour tout dire franchement, assez hallucinant de la bêtise de l’hyper individualisme dont certaines forme de pratiques sportives sont l’expression. Il n’y a pas que dans les tribunes de foot ou en dehors, quand elles sont interdites, qu’il y a des sportifs cons. La montagne secrète malheureusement les siens aussi.

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#70

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#71

Tu es sévère.
Il a voulu dire que comme il y a moins de gens dans les voies dures et qu’en plus « dur » ne signifie pas forcément « casse gueule » alors il y a moins de quantité (d’alpinistes) qui passent à l’hosto que randonneurs ou bricoleurs.
Pas en pourcentage mais en nombre de cas.

Pour mon cas perso d’incidents un peu sérieux :
-une gamelle à vélo
-un passage sous le tracteur du tonton
-un doigt transpercé par la perceuse
-une jambe dans la roue arrière du vélo de maman
-une gamelle plat dos en coupant des arbres avec papa

  • des coups de cutter en bricolant
    -une main sur la gazinière à charbon de mémé
    -un pied entaillé en tong dans la rue

  • des doigts dans la portière de la voiture de mémé

  • une attaque en masse de guêpes sur un toit ( failli sauter)

  • brûlure méduse

  • maladie Lyme (job forestier)

  • morsure chien en promenade

  • une entorse begnine en rando

  • une pierre sur le bras en escalade

Donc la vie quotidienne est assez dangereuse.

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#72

tssss …
tu es une vraie catastrophe ambulante !!!
tu as certainement eu plus d’accidents que 10 citoyens moyens !