Un peu plus élevés que la moyenne.
Je ne comprends pas ta moyenne.
Se blesser en faisant du ski au Niremont, pour moi, ne présente aucun risque « supérieur à la moyenne », par exemple. Même si ça peut arriver, comme en descendant à la cave (ma dernière entorse).
C’est là où je ne comprends pas la généralisation.
Alors oui, j’éviterai de faire une course ED parce que pour mon niveau, cela présente un risque « supérieur à la moyenne ». Mais en fait, c’est une réflexion que je fais toujours. Je veux prendre un minimum de risques et je ne fais plus de ED depuis belle lurette. Le Covid n’a rien à voir dans cette réflexion, pour moi.
Devons-nous rabaisser le seuil du risque « socialement acceptable » cher à Munter? Cela juste en période d’épidémie potentielle ou de manière générale? C’est un débat beaucoup plus vaste et qui a tendance à friser l’ingérence dans l’intimité de chacun! Mais ce débat plaît beaucoup à l’Etat ainsi qu’aux compagnies d’assurance! Faisons attention avec ça, je le dis pour ceux qui aiment les activités plus atypiques que la conduite automobile. Vous voulez pouvoir continuer ?
Appel à renoncer au ski de rando et à toute activité en montagne en Italie
Je comprends pas ta phrase, on est mieux que l’Italie ou pas ? Car j’en doute très fortement…
Je te re-cite
En Italie, la police semble déjà à l’oeuvre !
Notre système de santé est de loin le meilleur de tous!
Quand tout va bien…
Renoncer temporairement à une activité de loisir pour aider à titre individuel à gérer une crise sanitaire : Un effort dérisoire balayé par l’égoïsme et la bêtise de certains.
Quelle honte.
À titre personnel, c’est une des rares actions (ou non-action), certes dérisoire mais bon… que je peux faire pour aider à gérer cette crise.
Perso, je suis très partagé :
- en tant que particulier, je n’ai pas de stress particulier
- en tant que citoyen, je me sens responsable de limiter la propagation du virus pour ne pas faire courir de risques aux personnes à risques
- en tant que salarié, on me demande de venir travailler dans les bureaux (donc prendre les transports et tout et tout)
- en tant que sportif, quel est le risque de transmission à un tiers (ou d’être contaminé) si je prend ma voiture perso pour aller faire une sortie en montagne où je ne verrais personne à des kilomètre ?
Objectivement, s’il fallait arrêter quelque chose, ce serait en priorité d’aller travailler (mais aussi d’aller se tasser par dizaines dans un téléphérique ou dans un cinéma).
Mais là c’est l’économie qui s’écroule, c’est quand même plus important que des vies (puisqu’on nous rabâche ça : des vies sont en jeu)
Comment dit-on « mais pas moi » en italien ?
Ma io no ?
C’est pas une marque de mayonnaise, ça?
Nu te la?
Je trouve cette situation ridicule … On est libre de faire ce qu’on veut !
Et tout le monde finira contaminé, faut s’y faire … Et arrêter de penser que rester chez soi ça va changer quoi que ce soit.
Et concrètement, les risques en montagne sont moindres qu’en ville … Suffit de pas aller faire le touriste.
Bons délires !
Édit : Et je ne vois pas le rapport a l’égoïsme dans tout ça. Ce serait égoïste si on avait une chance d’y échapper. Les plus vieux et faibles de la population mourront, et voilà.
Et ceux qui meurent de faim, continueront a mourir de faim. Ils en ont pas grand chose à foutre eux du coronavirus …
L’égoïsme c’est de paniquer pour un virus qui nous touche, et fermer les yeux sur les guerres, les famines et j’en passe.
cqfd
Ben non, justement. Regarde l’exemple de la Corée du Sud : South Korea Coronavirus: 11,814 Cases and 273 Deaths - Worldometer
Une fois n’est pas coutume, j’vais tenter de m’faire l’avocat du diable.
Certes, nous sommes « libres » de faire ce que nous voulons. Donc libres d’aller en montagne. Libres de nous péter la jambe.
Et le système sanitaire est aussi libre de nous dire : « tu t’es pété la jambe alors qu’on a plus grave (à notre sens, système sanitaire, pas pour toi, petit montagnard fou) à gérer, alors tant pis pour toi, reste à ta maison avec ta jambe HS et ta douleur, nous traitons ce que nous considérons comme grave ».
Donc si nous validons d’avoir un « système de santé » qui, d’habitude, nous cocoone en nous réparant tout bien comme il faut avec réactivité et, souvent, compétence (mais pas que, ça reste un système, et des humains, y a des failles).
Nous validons l’idée d’une « solidarité » avec une « population globale », et respectons la liberté de choix de ce système de santé d’avoir des priorités, qui ne sont pas forcément les nôtres ?
Du coup, libre à nous d’aller en montagne. De nous péter la jambe (ou pas. Pas, d’ailleurs, le plus souvent). Et de rentrer sagement chez nous avec notre jambe pétée attendre que les priorités du système aient évolué.
PS : L’abondance de guillemets et de parenthèses et de demi-mesure montre, je crois, à quel point suis à demi-convaincue de ce que je dis. Mais c’est étrange quand même cette idée de liberté qui repose quand même sur des chouettes « béquilles » pour assumer nos « dérapages »…
Tout simplement qu’en pratiquant une activité à risque (alpinisme, ski de rando…), tu risques d’avoir un accident (plus qu’en restant chez toi, tu es d’accord ?) et donc d’avoir besoin de personnel médical pour prendre soin de toi. Voire d’un lit d’hôpital pour quelques jours. Ce personnel médical et ces moyens matériels ne seront pas disponible pour autre chose. C’est pourtant simple, non ?