T’as jamais pensé à répondre un truc du genre « non, ta femme sous sa douche » ?
Anticipation fermeture station de ski
ça s’appelle des « peaux » « peaux de phoque » « peluches » accompagner de fixations et de chaussures adaptées ça devient du ski de randonnée !! mais ça ne convient pas trop aux pistards, car ça fait mal aux cuisses, tu ne fais qu’une descente dans la journée et la neige n’est pas damée
t’as jamais fait de la rando sur les classiques grenobloises, toi…
ça pourrait être en effet un très bon compromis pour les stations en grande difficulté : n’offrir qu’un service de damage / sécurisation du domaine de façon à permettre une pratique/découverte du ski de rando en sécurité (par exemple quand on est seul, avec des enfants, pas encore à l’aise, …)
des pisteurs, des dameuses (pour travailler la neige / la stocker / … sur les sections critiques du domaine) et c’est tout. pas de remontées, pas un boulevard travaillé au millimètre toutes les nuits.
Exact!
C’est un peu égoiste de ma part, mais c’est peut-être pas plus mal que la plupart des gens comme tu dis sont et restent formatés sur ce mode : Montagne l’hiver > ski de piste.
J’ai encore envie de pouvoir faire un peu de ski de rando sans que plein de beaux endroits encore assez « préservés » ne deviennent potentiellement sur-fréquentés (sur l’itinéraire et sur les parking), puis probablement réglementés, puis payant/aménagé ou interdit tout court, ou autorisé uniquement avec un permit payant + un guide + une assurance,…
Bref, j’espère vivement que la majorité des stations vont pouvoir rouvrir tout ou partiellement cet hiver.
J’imagine déjà le bordel et les accidents graves entre les hordes en plein milieu de la piste en train de monter en colonnes de 12 (malgré les affiches et les traces aménagé juste à côté dans la forêt ; je le vois quasi à chaque fois que je me paye un forfait pour une session en station) et ceux qui descendront à mach2
la station pourrait sans aucun problème ouvrir les vertes & bleues pour les montées, rouges et noires pour les descentes (par exemple).
on cherche des solutions pour vivre la montagne hivernale différemment, tout en maintenant une activité locale et économique viable ? ou on se cherche des prétextes pour continuer « comme avant » jusqu’à ce que ça ne soit plus possible du tout ?
Là tu rêves ! Ces aménageurs s’en mettent plein les poches, puis se barrent quand ça ne rapporte plus autant et laissent les tas de ferrailles et les dettes aux communes, ou aux collectivités qui en plus leur ont filé du fric (les emplois tout ça…).
Mountain Wilderness va avoir du boulot pour le démontage des installations obsolètes.
Pour la transition (ou non) des stations de montagne je n’en sais pas grand chose, et je n’ai pas la prétention et les compétences pour proposer LA solution…
Mais oui, de mon côté je souhaite juste pourvoir continuer à faire du ski de rando dans les coins sauvages que je fréquente…
(et pour cela, il faut : que le coin en question reste sauvage, que son accès ne soit pas interdit pour cause de surfréquentation, ou payant avec guide obligatoire)
L’avantage des stations comme on les connait est qu’on « concentre » la surfréquentation à quelques endroits « sacrifiés », et on ne l’éparpille pas dans tout le massif. Si on fermes les remontés et que l’on converti des dizaines ou centaines de milliers de pistards motivés au ski de rando, ça va sentir la fin du ski de rando « sauvage » et encore plus ou moins libre. Car ces centaines de milliers de pistards ne vont pas rester longtemp sur les « anciens » domaines alpins réaménagés en stade de ski de rando une fois qu’ils auront compris comment pratiquer. Et à ce moment là, si on voudra garder quelques espaces hivernaux encores sauvages, la seule solution sera de réglementer, d’interdire, etc,…
On en a eu un avant gout avec l’hiver du covid.
Donc non, vive la station, vive et vive les tires-culs!
Est-ce sûr ?
Pour une station qui serait déjà fragile financièrement, et ferait ses calculs avec un cout énergie en hausse, ils peuvent décider de ne pas ouvrir.
Ceci dit, oui, on peut faire des tas de choses sans remontées mécaniques, mais le public suivra-t-il ?
Au prix actuel des métaux, si l’ancien exploitant ne veux pas démonter, deux coup de fils [edit modération] et à la fin de la semaine ton télésièges est proprement démonté
Pas trop non !! à par le secteur de la Vanoise ou des Ecrins (hors vacances) mais là, j’estime qu’on est plus sur la clientèle des pistes.
Les itinéraires de rando ou on monte à la queuleuleu ou sur des terrains aseptisés ne me font pas trop kiffer et malheureusement si les stations doivent réduire leur voilure, ce qui c’est déjà passé ces derniers temps la faune et les randonneurs puristes vont en prendre un sacré coup.
Pour le démontage des remontėes, il y a la loi Montagne qui depuis 2016 oblige les exploitants au démontage des remontées hors service depuis 3 ans. En plus, l’annėe dernière, DSF (Domaines Skiables de France) s’est aussi engagé à démonter 3 remontées par an sur des domaines dėja fermés.
En espėrant bien entendu que le ski alpin continue le plus longtemps possible pour éviter la désertification massive de la montagne et permettre le financement d’ autres activités estivales ou hivernales.
Si les stations ferment, ce sera toute la conception du tourisme en montagne qu’il faudra revoir dans un sens moins énergivore.
et c’est appliqué?
Ça concerne uniquement les remontées mécaniques, excepté celles qui existaient déjà avant 2016.
On peut voir l’étendue des installations obsolètes sur cette carte (pas seulement des remontées mécaniques, mais on peut filtrer).
Je pose la question car ce ne serait pas la première fois qu’une loi ne serait pas appliquée (cf. éclairage nocturne dernièrement). De plus, si l’exploitant a fait faillite, comment peut-on le contraindre?
C’est pourquoi en plus DSF s’est engagė à démonter des remontėes antėrieures à 2016 comme par ex à Saint Jean de Sixt, à l’abandon et qui datait de 1963.
Il serait bien malgré tout que des remontėes anciennes soient conservėes pour mėmoire car n’en déplaise à bcp sur ce forum, il y a aussi des passionnės de remontėes mėcaniques et nostalgiques des anciennes installations et en particulier des télėskis en voie de disparition.
On pourrait par exemple lui demander dès qu’il construit une nouvelle installation de garder en provision de quoi tout démonter (sans avoir le droit d’y toucher pour autre chose, en augmentant la somme si le coût des travaux augmente). Le coût d’une nouvelle remontée serait alors plus important, mais ce serait pour une fois le coût total, démantèlement compris.
Edit / troll : d’ailleurs pourquoi pas la même chose pour les centrales nucléaires