Posté en tant qu’invité par Bis47:
Paul G a écrit:
Crois-tu que les internautes de C2C vont également garantir
l’absolution ?
J’ai un doute…
Certainement pas dans le cadre des discussions « libres » où les avis fusent dans tous les coins, souvent pinailleurs, rarement très constructifs … Et se faire « descendre » en flammes par les « experts qui ne font jamais de conneries » … n’est pas agréable
Deux solutions me viennent à l’esprit :
a) Que cette « tâche » soit placée sous la responsabilité, sous la « modération » de la fédération. Chacun peut donc aller « lire » les retours d’expériences, décantés.
b) Si C2C acceptait l’idée … alors, il faudrait un espace réservé, totalement « modéré ».
J’entends par là que les messages dépourvus d’intérêts ne seraient jamais publiés.
Dans les deux cas, on peut imaginer les grandes lignes d’un processus d’exploitation des rapports de « presque-accident » :
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Réception confidentielle des rapports. Analyse préliminaire, accusé de réception et demande éventuelle de renseignements complémentaires. On peut demander à l’auteur de fournir sa propre analyse, ou de faire partie du « pannel » envisagé ci-dessous.
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Analyse par un « pannel » d’individus expérimentés, à l’esprit ouvert . Objectifs : remonter la chaîne ou l’arbre des causes, découvrir les garde-fous qui ont ou qui n’ont pas fonctionné, déterminer éventuellement les « combinaisons critiques ».
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Emettre éventuellement des recommandations pertinentes.
Le retour d’expérience, l’analyse et les recommandations forment un rapport initial qui est soumis en premier à l’auteur du « retour d’expérience ».
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Publication. Seuls les commentaires apportant quelque chose de neuf et d’utile sont publiés.
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Synthèse annuelle : déterminer les cas les plus instructifs, les combinaisons critiques récurrentes, les recommandations les plus fréquentes …
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Divulguer l’information au public le plus large possible, s’assurer que tous les professionnels, tous les clubs et les cadres bénévoles participent à cette divulgation.
Bref, en évitant la lourdeur d’une enquête officielle « suite à mort d’homme », en profitant de témoignages de première main non biaisés par la crainte de conséquences judiciaires, ont peut, à mon avis, « faire progresser le smilblick » très rapidement.
Et très efficacement … j’entends par là :
- faire apparaîtres des choses dont on n’aurait pas conscience, même en étant soi-même riche d’une expérience considérable.
- ou bien renforcer des convictions individuelles, qui demandent la force des statistiques pour être validées …
- influencer le contenu des formations …
Pour ce qui est de la « motivation » à exposer ses propres bêtises … rien de tel qu’un message de remerciement du genre : « Merci, grace à toi j’ai pu éviter de me mettre dans le pétrin. »
Bon … « gérer » tout cela c’est quand même un sacré travail, et un travail de professionnel(s) … Même si le travail d’analyse peut être fait par des bénévoles, choisis dans une population assez large. C’est plus du ressort, je pense, d’une fédération disposant de moyens financiers, éventuellement de subsides « ad-hoc ».
Réduire, même modestement, le nombre d’accidents graves et le nombre d’interventions des secours … je crois que le bilan économique serait positif, bien qu’impossible à chiffrer …