Posté en tant qu’invité par sylvain:
Mon point de vue sur la chose n’est pas complètement tranché. Mais mon expérience mérite peut être d’être connue.
Je suis resté +ieurs années avec la même copine et cela se traduisait par son attente durant les week ends et pendant les quelques vacances que nous avions. Surtout que les fois ou je n’étais pas en montagne je faisais des entraînements cyclistes assez longs…
Au final je ne suis pas resté avec elle, car entre les moments ou je bossais et ceux ou je grimpais, je ne la voyais guère. Mon image d’elle me donnait l’impression qu’elle n’avait pas de passion, pas de rêves, qu’elle vivait par procuration, et ce fut l’une des raisons de notre séparation.
Je suis maintenant avec une nouvelle qui elle n’en avait guère plus, même moins !!! Aucune expérience de la montagne.Mais je l’aime comme un diable. Comme quoi, ca ne se mesure pas en ° ou en dénivellé, l’amûr !
Mais elle est plus volontaire pour partir avec moi, et on fait qques trucs à 2. Ce sont des moments très sympas. Certes, elle a l’impression de gravir l’Everest sur chaque taupinière, mais au moins on le fait à 2. Et puis ca m’plait de lui faire découvrir mes quelques expériences…
Par contre, pour ce qui est de la montagne, la vraie, c’est clair que je suis en perdition totale et que cela me manque. Je perds même de vue mon mentor en la matière. J’arrive à grapiller 2-3 sorties, mais ma difficulté est de partir avec encore ce sentiment d’être « incompris ». Le paradoxe est que je fais plus de ski de rando seul, ce qui me semble plus dangereux qu’avec mon mentor…
Il faut maintenant que nous trouvions chacun cet équilibre entre le fait que nous avons envie de faire notre famille et que je ne me vois pas abandonner mon « amante », la montagne ! Les 2 sont magnifiques à vivre, et je ne veux en négliger aucun, je n’ai qu’une seule vie !