Amour et Montagne

Posté en tant qu’invité par geante verte:

courage les garçons, il y en a plein, des chouettes nanas, qui s’époumoneront pour vous suivre, et avec le sourire encore !
il vous faut juste de la patience et nous prodiguer des encouragements , des calins , penser au thermos de théchaud, etc, etc…bref, une fille chouchoutée va très loin…

Posté en tant qu’invité par une fille:

Une fille qui fera de la montagne pour son gars n’ira pas bien loin et ne fera que qques coursettes touristiques. Il faut qu’elle le fasse pour elle-meme et qu’elle y trouve son bonheur independamment qu’il y ait son mec ou non. La montagne c’est dur, tres dur meme suivant les bambees, si elle n’est pas mordue, ca ne marchera pas.

Une fille mordue qui en a pas mal bave au debut

Posté en tant qu’invité par Francois:

geante verte a écrit:

courage les garçons, il y en a plein, des chouettes nanas, qui
s’époumoneront pour vous suivre, et avec le sourire encore !
il vous faut juste de la patience et nous prodiguer des
encouragements , des calins , penser au thermos de théchaud,
etc, etc…bref, une fille chouchoutée va très loin…

Et les mecs? ils n’ont pas le droit d’être chouchoutés? encouragés? calinnés? thermossés au thé chaud? etc, etc…bref, un mec chouchouté vaut mieux que deux tu l’auras.

Posté en tant qu’invité par coco:

tu n’es pas le seul à vivre cela
Les moindres flocons de neige me rendent folle
A l’inverse de toi, je suis une montagnarde qui n’arrive pas à garder un montagnard
peut être ai je inconsciemment besoin de vivre cette passion toute seule ou tout simplement je n’ai pas trouvé la bonne personne

Salut à tous,
Je pense que je suis loin d’être ici bas, le seul fou de
montagne, intenable dès les premières neiges et jusqu’au
dernières… Etant donné que je ne suis pas encore tombé sur
une petite montagnarde qui envoit le gros, et avec qui je
puisse partager tout cela, ça bloque sérieusement avec les
filles que je rencontre et qui attendent sagement à la maison,
du moins le premier mois!! Le temps des concessions arrive donc
assez vite, mais voila en règle générale, je ressens plus
l’appel des pentes vierges que de la couette!
Avez réussi à trouver des compromis, ou alors dois-je me
résigner à pouvoir courir les montagnes tout à ma guise, mais
seul?

« vivre libre c’est souvent vivre seul, ça fait p’t-être mal au
bide mais c’est bon pour la gueule » (Renaud).

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Cyril de l’Oisans:

Francois a écrit:

geante verte a écrit:

courage les garçons, il y en a plein, des chouettes nanas,
qui
s’époumoneront pour vous suivre, et avec le sourire encore !
il vous faut juste de la patience et nous prodiguer des
encouragements , des calins , penser au thermos de théchaud,
etc, etc…bref, une fille chouchoutée va très loin…

Et les mecs? ils n’ont pas le droit d’être chouchoutés?
encouragés? calinnés? thermossés au thé chaud? etc, etc…bref,
un mec chouchouté vaut mieux que deux tu l’auras.

C’est vrai ça ! Célia, écoute bien Francois même s’il met trois petits points après un etc., ce qui est une hérésie orthogrammasyntaxiqualement parlant.

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

Merci Nicolas pour ta franchise et ton sens de la formule ramassée. Comme quoi il y en a encore qui comprennent le français ! Je crois que c’est « coco » qui parlait de solitude et celle ci, ce n’est pas une découverte, est inévitable et nécessaire parfois; de toute manière comme on nait et meurt seul, autant ne pas perdre l’habitude. Quant au maquis, je pensais à des types comme Adrien Langumier, Auguste Lecoeur et tant d’autres qui ont voué (et sacrifié) toute leur vie à leur cause (le « Parti »), faisant fi du reste pour se retrouver cocus et exclus. Le bilan est amer, mais je dirais que certaines causes en de certaines circonstances dépassent nos petites existences et les justifient en définitive : je ne crois pas que la montagne ou toute autre activité si on la limite à ses côtés hédonistes mérite qu’on lui sacrifie tout le reste. Bonnes courses quand même !

Posté en tant qu’invité par marc:

Salut à tous,

Moi j’ai trouvé via internet, ( enfin c’est elle qui m’a trouvé), une super petite chérie… comme quoi les filles comme les garçons ne vous prenez pas la tête, faites simples et calins et garder espoir …

Bonne neige, bon ski et bisous aux filles

(les garçons fartez bien …)

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ben moi, c’est pareil. Via internet. Elle s’appelle Hédoniste Commequoi (Sainte Hédoniste fut, je crois, exclue du parti et sacrifiée au mérite; mais je n’en suis pas bien sûr…)

Posté en tant qu’invité par Okla:

Salut,
Le forum c’est pas mal, mais le mail c’est bien aussi! Je te laisse le mien au cas ou tu veuilles prolonger de façon plus personnelle la discussion sur ce sujet…
charlie74@wanadoo.fr
A plus

Posté en tant qu’invité par Comète:

La montagne, comme toutes les passions, ça marque une certaine priorité dans la vie… La montagne, elle prend d’autant plus de temps parce qu’elles posent ses conditions (météo, conditions du moment, etc;) et que c’est à nous de s’y plier et de faire les sacrifices qu’elle attend de nous…c’est donc un choix. L’avantage de vivre une histoire avec un autre alpiniste, c’est qu’il est peut être le seul à pouvoir comprendre (mais c’est à soi de s’efforcer de lui faire entendre ce qu’on a à faire comprendre) les décisions que l’on prend parfois à l’insu de la relation. Mon copain le fait à mon insu et je le fais à son insu…j’imagine que ce n’est pas toujours facile pour lui de me voir partif des jours durant à d’autres hommes pour faire des courses en montagne ou des voyages grimpe, cascade ou autre…mais il accepte parce qu’il comprend l’importance que ça a pour moi. Je pense que c’est d’autant plus dur pour un homme, parce que les femmes ont la majorité du temps des partenaires masculins alors que les hommes vont principalement entre homme (donc pas de blème de jalousie). Tout ça pourrait se résumer en le « moi », le « toi » et le « nous » de la relation…il faut respecter ces trois entités et surtout, surtout, communiquer sur ce qui est important pour l’un, pour l’autre et pour la survie du couple…J’ai la chance d’avoir un homme simple à mes côtés qui ne se prend pas la tête (contrairement à moi) avec des attentes sucidaires pour le couple!

Mais, franchement, avec une passion telle que la montagne, j’estime difficile d’envisager une relation avec une personne qui ne partage pas cette même fougue… la compréhension serait bien trop difficile…

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

Bonjour, Comète. Pas entièrement d’accord avec ta dernière remarque. Les compagnes(ons) lucides et tolérants ça existe. Mais chaque cas est particulier, alors…

Posté en tant qu’invité par Comète:

C’est clair…mais l’élément fondamental, la base de la relation, pour moi (et personne n’est obligé de partager mon point de vue, loin s’en faut…), c’est le partage avec un grand P. Je ne vois pas le sens d’une relation sans ce critère…on pourrait dire que j’ai deux amours indissociables dans ma vie: mon homme et la montagne… mais il existe autant de définition de l’amour et de la montagne qu’il existe de personnes sur cette terre…

Posté en tant qu’invité par sylvain:

Mon point de vue sur la chose n’est pas complètement tranché. Mais mon expérience mérite peut être d’être connue.
Je suis resté +ieurs années avec la même copine et cela se traduisait par son attente durant les week ends et pendant les quelques vacances que nous avions. Surtout que les fois ou je n’étais pas en montagne je faisais des entraînements cyclistes assez longs…

Au final je ne suis pas resté avec elle, car entre les moments ou je bossais et ceux ou je grimpais, je ne la voyais guère. Mon image d’elle me donnait l’impression qu’elle n’avait pas de passion, pas de rêves, qu’elle vivait par procuration, et ce fut l’une des raisons de notre séparation.
Je suis maintenant avec une nouvelle qui elle n’en avait guère plus, même moins !!! Aucune expérience de la montagne.Mais je l’aime comme un diable. Comme quoi, ca ne se mesure pas en ° ou en dénivellé, l’amûr !
Mais elle est plus volontaire pour partir avec moi, et on fait qques trucs à 2. Ce sont des moments très sympas. Certes, elle a l’impression de gravir l’Everest sur chaque taupinière, mais au moins on le fait à 2. Et puis ca m’plait de lui faire découvrir mes quelques expériences…

Par contre, pour ce qui est de la montagne, la vraie, c’est clair que je suis en perdition totale et que cela me manque. Je perds même de vue mon mentor en la matière. J’arrive à grapiller 2-3 sorties, mais ma difficulté est de partir avec encore ce sentiment d’être « incompris ». Le paradoxe est que je fais plus de ski de rando seul, ce qui me semble plus dangereux qu’avec mon mentor…

Il faut maintenant que nous trouvions chacun cet équilibre entre le fait que nous avons envie de faire notre famille et que je ne me vois pas abandonner mon « amante », la montagne ! Les 2 sont magnifiques à vivre, et je ne veux en négliger aucun, je n’ai qu’une seule vie !

Posté en tant qu’invité par Manolito:

sylvain a écrit:

qu’avec mon mentor…

???

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Louis M.:

Tout ce que je viens de lire est intéressant. Mon expérience à moi est que ça ne marche pas plus avec une montagnarde qu’avec une femme casserole qui attend et qui écoute les « exploits » de son « homme » avec un regard d’admiration simulé ou non.
Vous savez pourquoi ?
Parce que je crois que la montagne est une passion qui se vit seul et à fond. Alors j’aime bien le terme d’ours égoïste car c’est ce que je suis devenu peu à peu. J’ai du temps libre, la montagne je ne fais que ça ou du sport ou de la nature. Mon équation à moi c’est :
Couple=concessions=passion pas à fond=frustations=problèmes de couple=rupture=passion encore plus (entalgique) à fond à nouveau =seul comme un ours.
Je finis par croire que la seule solution possible est de changer de passion. La compagne doit remplacer la montagne ! Dans mon cas, c’est pas gagné car la montagne c’est un mode de vie. Et pourtant, peut-être existe-t-il une femme qui m’apporterait autant que la montagne et à qui je donnerais naturellement autant qu’à la montagne. Je doute qu’à la longue un compromis entre les deux soit possible (faire mumuse en raquettes ou dans le S2 en attendant la minette tout en regardant un gus signer Zorro dans le couloir du versant d’en face par exemple : une torture, je sais mon cas est désespéré).
De toute façon là où je traîne, je ne vois même pas un homme alors une femme…et à fortiori la bonne ! N’en parlons plus.
Je vais reprendre Renaud pour me rassurer l’esprit mais en enlevant le mot souvent. Ou encore me dire que l’argent du beurre et beurre n’est toujours pas possible.
Sans doute finir seul comme un con d’ours mais peut-être, finalement, pas si malheureux.

Posté en tant qu’invité par helline:

Bonjour à tous,

moi je suis une femme de passionné et ce n’est pas facile surtout si au bout d’une vingtaine d’année ensemble et des enfants, on se prend dans la tête que c’est à cause de soi qu’il n’a pas pu s’épanouir comme il le voulait. moi je me considère comme mère célibataire car j’assume tout à la maison, lui il vit pour le sport c’est ça la vrai vie comme il dit. je n’ai absoluement pas le droit de lui dire non…je l’ai suivi avant les enfants et dans tout ce qu’il faisait. il est peut-être passionné mais pour moi c’est un lâche car il voulait une famille et il ne l’assume pas. je n’ai qu’un seul conseil à vous donner les jeunes si la montagne vous dévore, vivez votre passion pleinement mais assumez ce que cela implique.

Posté en tant qu’invité par helline:

Bravo Louis,
au moins toi tu assumes ta passion et je t’admire…
quand à la femme qui te ferais oubliée la montagne je ne sais pas si elle est née…

Posté en tant qu’invité par sylvain:

mon mentor, c’est mon vieux brisquard qui m’a montré ce qu’est le ski de rando…pour info !!!

Posté en tant qu’invité par BEN:

tu es en medecine ou bien? Je vois que ton mail porte la mention CHU.Bref je suis moi meme en medecine et ai encore + de difficultés à gérer emploi du temps professionnel , petite amie anti montagne ( au sens physique …que le coeur tape quoi!) et des sorties le WE.Je me pose plein de questions quand au bien fondé d’arréter une relation à cause de cette disparité.A votre avis est ce vraiment gérable de réussir à coordonner tout cela.ABIENTOT ET BONNE NEIGE.

Posté en tant qu’invité par Athalia:

Menfin, il y a des femmes qui pourraient te suivre. A lire ces messages, on dirait que toutes les femmes traînent à faire du 400m/h, ont les jambes qui tremblent dans du S3 et hurlent chaque fois qu’elles en chient un peu ou qu’il fait trop froid… Je ne pense pas être une exception et j’ai tout de même de la peine à me reconnaître dans ce portrait.