Amour et Montagne

Posté en tant qu’invité par Manue:

Eh bien, c’est vrai qu’il n’est pas évident de partager une passion commune, mais lorsque c’est possible, c’est vraiment magique. Hier, superbe rando avec mon homme. C’est marrant parce que, justement hier, je me suis aperçue que nous étions le seul couple parmi une trentaine de personnes croisées. Ce qui ne nous empêche pas d’en faire séparement : lui avec son pote quand les courses sont trop techniques pour moi et de mon côté avec mes deux coéquipières (rencontrées sur ce site et maintenant amies) avec qui je prépare la PDG en avril.

Si vous avez la possibilité de trouver une moitié qui partage la passion de la montagne, n’hésitez pas car malgré quelques engueulades parfois, vous aurez de magnifiques souvenirs qui « soudent » le couple!! Parole!!

Posté en tant qu’invité par Joseba:

Ma girl n’aime pas la montagne mais j’ai trouvé la solution.
J’ai choisi un boulot avec beaucoup de temps libre (prof). Elle aussi. Du coup, cela me laisse du temps pour aller en montagne, un à deux jours par semaine, et du temps pour m’occuper d’elle. Je lui donne la priorité mais elle m’empêche rarement d’aller faire une course. Elle a compris que la montagne c’est ma dope.
Ca fait 8 ans que ça dure, tout baigne à merveille et je l’épouse bientôt.

Posté en tant qu’invité par Athalia:

Aaarg, fallait pas dire le truc : maintenant ils vont tous finir prof. en se disant que c’est bien pour aller skier et pour avoir du temps à consacrer à son amiE… Dis, tu leur enseignes quand même autre chose que le fartage des peaux à tes étudiants ?

Posté en tant qu’invité par Okla:

C’est vrai qu’avec quelqu’un de passionné; même par une activité totalement différente, ça se passe nettement mieux! L’essentile étant que de temps en temps chacun ait envie de faire découvrir à l’autre le bien-être qu’il trouve dans son activité.

Posté en tant qu’invité par Okla:

C’est vrai que c’est hors nomrme, mais pour moi dans le bon sens! Ce ne sont que des qualités qui nous poussent à nous lever tôt, se priver d’un certain confort, avoir faim, froid aussi…

Posté en tant qu’invité par Okla:

Tu as l’air d’avoir trouvé une synergie quasi-parfaite, c’est nickel… pourvu que ça dure, pleins de belles courses pour tous les deux (en couple ou pas!!)
En tout cas, ce genre de relation, je te l’envie.

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

Difficile évidemment de dégager des règles valables pour toutes les personnalités. Après 12 ans marié exclusivement à la montagne, j’ai connu ma femme dans une salle d’escalade et on fait aujourd’hui 9/10 (voire 99/100) de nos sorties en montagne ensemble en y trouvant un bonheur toujours renouvelé. Mais en moyenne des trucs moins techniques que ce que je faisais en vivant seul…mais qui me laissent des souvenirs bien plus forts par le vécu partagé. Cela dit je vois moins la situation en terme de « compromis » (avec ce qu’il implique de renoncements) que d’évolution : au début, le ski de rando se limitait à 1000m en PD maxi, et la montagne d’été à la rando. En acceptant d’être patient, de renoncer à ses « objectifs » un peu égoïstes, à ces trucs prestigieux qui en imposent au regard des 1% d’amis montagnards en excluant bien souvent les 99% restant, je lui ai fait petit à petit découvrir d’autres choses : aujourd’hui on peut rajouter à la rando pédestre, au vélo et au ski tranquille (qu’on adore toujours autant, cela dit) des choses plus ambitieuses de temps à autre si les conditions sont optimales : des 2000m de dénivellée avec du S5, des expés sur des 6000 faciles, des grandes voies en rocher TD (avec des guides), etc…En fait cela ne pose pas tant de problèmes si les 2 sont profondéments amoureux de montagne en général (au sens large du terme : du ski de fond à la grimpe en passant par la rando, le vélo ou l’alpinisme…), on trouve toujours un projet commun plus ou moins technique selon l’envie et les conditions. Les « purs et durs » dont la passion se limite en gros à tout ce qui se fait (ou devrait se faire raisonnablement !) avec une corde (je ne juge pas…) auront un « vivier » féminin de « recrutement » bien plus limité et risquent plus de devoir sacrifier à des choix douloureux, enfin c’est ce qu’on constate autour de nous…
Pour finir sur le chapitre des enfants on fait garder la notre (bientôt 3 ans) 2 WE sur 3 (on a la chance d’avoir des grands parents adorables…) Le 3ème se fait en famille en moyenne montagne, Cécile se fait trainer soit en carriole à vélo, soit en sac à dos (20 kgs au total, à tracer avec les raquettes ça entretient la forme…) soit en « Baby Jogger » (poussette de footing) s’il fait mauvais…pour l’instant elle a l’air d’aimer, ça changera peut-être le jour ou elle devra elle même faire l’effort…Mais c’est vrai que pour la plupart des amis montagnards autour de nous, gamin = arrêt quasi complet, soit des 2 soit de la femme qui reste à pouponner. Rassurez-vous, en étant un peu organisés tout cela est loin d’être une fatalité !

Posté en tant qu’invité par laure:

salut,
moi ce message me plaît bien…je ne pense qu’à la montagne, toute l’année, tous les week-end !
qu’est-ce que j’aimerais trouver un compagnon passionné qui m’emmène dans des courses plus difficiles que celles que je ne fais actuellement !
@+

Posté en tant qu’invité par Okla:

Salut,
Ce message aussi me plait bien!!
Le seul problème serait que tu sois à l’aise dans le TD+, et que tu cherche quelqu’un pour t’amener faire des couses ED!

Posté en tant qu’invité par Sporti:

Hello,

ce message me plait aussi beaucoup et j’aimerais bien trouver une fille passionnée par la montagne toute l’année et que je puisse faire progresser.

@+

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

Salut, Okla, Tom, Flo, sebdesmont, etc…
Il n’y a pas de « solution » idéale, puisqu’en fait ce n’est pas vraiment un problème. Résumons : l’âme soeur intégrale (un/e autre soi-même) à supposer qu’elle existe, ne représenterait dans les faits que la personnification de soi, un miroir autrement dit et on a là une forme particulièrement peaufinée du narcissisme. Il n’est pas nécessaire de se haïr, mais pousser à une telle identification chez l’autre relève d’un stade peu évolué de l’affectivité et de la sphère des expériences avec autrui. C’est grave, docteur ? Oui, et il faut juste grandir dans sa tête (bon, certains crèvent à cent ans toujours aussi infantiles). Je passe sur les détails. Arrivé au stade où on se cherche un/e comparse plus ou moins définitif pour la vie, se dire qu’une union, quelle qu’en soit la durée et les modalités ne doit pas être la conjonction de deux frustrés : je renonce à ce qui t’ennuie et te gène, tu renonces à ce qui m’ennuie et me gène . Si un couple est la résultante de deux soustractions de ce genre, je vois mal l’avenir…
Aimer ne consiste pas à exercer des prérogatives de Propriétaire, et la formule « tu ne dois vivre que pour moi » est un abus de pouvoir et de confiance. Nul n’est la propriété de quiconque (c’est vrai aussi dans le boulot…, mais chut, il est mal vu de le dire !). Par ailleurs, que serait une vie « de couple » réduite à la répétition de ce que chacun aimait DEJA avant pour lui-même, sans que l’autre ne manifeste la moindre curiosité pour autre chose, qui soit éventuellement autre et nouveau pour les deux…? Et puis, aimer c’'est respecter les choix, les passions, les enthousiasmes qui peuvent apparaître pour soi comme des trucs bizarres ou impossibles, y compris en laissant du temps pour çà. Sinon, on retombe dans le narcissisme cité plus haut, ou la paresse intellectuelle, ou l’indifférence…mais alors, de quel « amour » s’agit-il ?. Il est possible de vivre ses passions à deux, certes moins exclusivement que tout seul, mais en se partageant tout (les bichons, la maison, la nature, etc…) .
Et il peut arriver que certaines activités dépassent et de loin les petites individualités que nous sommes et que même les couples doivent passer au second plan ! La montagne ne fait pas partie de ces activités, je le regrette pour certains, mais la liberté de soi et des autres oui…Si nous devions un jour rejoindre la clandestinité ou reprendre le maquis, même au figuré, ils ont intérêt à ne pas être bâtis sur les malentendus, les couples…!!!
Do you pige, Camarades ?

Posté en tant qu’invité par Francois:

Euh… tu pourrais répéter?

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

D’accord, à l’envers, dans une autre langue…?

Posté en tant qu’invité par Francois:

ben…euh…non…
En français de tout le monde, ça serait bien quoi…

Posté en tant qu’invité par Claude M.:

C’est bien là le drame, le « français de tout le monde » ne me permet pas de dire les choses de manière logique, complète et honnête. Mais je suis peut-être un trop vieux con pour m’y mettre…Désolé

Posté en tant qu’invité par laure:

salut,
Ce genre de problème serait bien loin de se poser !
ce qui n’empêche à priori pas les sentiments…
@ +

Posté en tant qu’invité par Francois:

Claude M. a écrit:

C’est bien là le drame, le « français de tout le monde » ne me
permet pas de dire les choses de manière logique, complète et
honnête. Mais je suis peut-être un trop vieux con pour m’y
mettre…Désolé

Mais non, mais non, tu n’es pas vieux…

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Merci Claude pour ce message qui met le doigt juste là où ça fait mal : qu’est-ce que ça rend égoïste et misanthrope, la montagne… (j’essaye de simplifier, mé G du mal a fer kom 1 SMS, sincèrement désolé vraiment)

Après c’est effectivement à chacun de s’accomoder de sa propre misanthropie!
En ce qui concerne la mienne, je suis effectivement content que ma doussétandre ait suffisament bien accroché au ski de rando pour passer du temps ensemble un peu plus que le métro-boulot-dodo des jours de semaines. Peut-être qu’en étant moins égoïste, c’est moi qui me serais mis à la salsa et on ferait la fête ensemble?
Personne a des plans pour apprendre la salsa sur Grenoble, tiens d’ailleurs???

J’ai presque envie de résumer le message de Claude pour les malcomprenants en une petite phrase : si tu considères les compromis nécessaires à la vie de couple comme une grosse frustration, c’est que tu n’es pas fait pour vivre en couple (toutes mes confuses, Claude, pour ce raccourci réducteur façon Jivaro…)

Enfin bon, tout ça pour dire que je suis bien content de pas avoir à prendre le maquis (surtout que le maquis, en couple, ben ça pique vraiment trop les fesses), mais que là la discussion commence à dériver (La société étant un ensemble d’individualités, supplante-t-elle l’individualité unique? Z’avez quatre heures…).

Posté en tant qu’invité par luc:

Si j’ai bien tout compris, je crois que je suis plutot d’accord sur le principe du couple addition et pas soustraction.
Sur le principe, car dans les faits, les soustractions existent : ce sont les concessions, inevitables et obligatoires.
Tout depend de leur importance, c’est une question d’utilité, de cout, de confort (tout ca dans un sens tres elargi bien sur).
Il faut que la somme des additions soit superieure à la somme des soustraction. Comme tout ca n’est pas quantifiable, on n’est pas sorti de l’auberge…
S’il apparait, si on ressent que la vie de couple apporte et apportera + d’inconvenients que d’avantages, y faut la stopper.

‹ Si ta main droite te fait trop mal, coupe ta main droite, mais fais bien gaffe de ne pas le regretter après › (lao tseu 3emme dynastie ming)

Posté en tant qu’invité par tof:

moi j’trouve ca bien! On est enfin tranquille et le repas est chaud losqu’on rentre le soir!