Amis raquetteurs

Quand c’est possible parce que souvent ça ne l’est pas. Comme je le faisais remarquer plus haut on n’est plus seulement confronté à des interdictions de marcher sur les pistes ou dans l’impossibilité parfois de les longer faute d’une largeur suffisante mais également interdits d’emprunter des chemins qui ne sont pas des pistes parce qu’ils conduisent vers des pistes.

Ex: pour aller du parking de St-François-de-Sales aux chalets de la Gralette on emprunte (empruntais) 200m de chemin non damé, on longe une piste sur 50m (il existait autrefois un passage qui évitait la piste, puis 500m de chemin non damé, puis il faut longer une autre piste sur 50m. Le chemin de départ est maintenant interdit aux piétons (ce n’est pas une piste) pour quelques dizaines de mètres de piste qu’on doit ensuite longer.

Posté en tant qu’invité par laster:

Sur ce point-là, j’approuve :cool:

Posté en tant qu’invité par laster:

[quote=« olive einstein, id: 1586465, post:43, topic:139471 »]le skating sur pistes damées c’est comme le VTT avec remonte-pentes ou le ski de station
c’est des aménagements dont on peut se passer (on n’a pas besoin de ça pour faire du ski nordique ou du VTT ou du ski de montagne)
ce sont des arguments funs (le skating c’est indispensable)
:[/quote]

Il vaut mieux lire cela que d’être aveugle ! Parce qu’à l’époque où le pas alternatif était majoritaire, il ne fallait pas préparer la piste ?!
Confusion totale entre le « ski de station » (ski alpin) qui nécessite des infrastructures et le ski de rando, hors des sentiers battus.Comprenne qui pourra… :cool:

ah pauvres raquetteurs à qui on cherche des poux…
Déjà qu’ils me font penser à Neuneuil le trappeur et qu’ils ont l’air malins à marcher jambes écartées comme s’ils avaient fait dans leur froc :lol:

Laissez les donc tranquilles

mais on ne cherche pas des poux AUX raquetteurs. On essaie de faire comprendre aux clampins qui piétinent les pistes de fond, qu’ils n’ont rien à faire là…

C’est génial la raquette pour s’amuser a suivre des traces de lièvre variable…

Ben oui, c’est plus sympa de marcher à 4 de front pour papotter tranquillement, à pied sans raquette grace au damage régulier, au lieu de marcher à la queue-leu-leu dans des sentiers étroits où on accroche les raquettes sur les bords et dans les trous des traces de piétons.

Posté en tant qu’invité par laster:

[quote=« mollotof, id: 1586723, post:65, topic:139471 »]mais on ne cherche pas des poux AUX raquetteurs. On essaie de faire comprendre aux clampins qui piétinent les pistes de fond, qu’ils n’ont rien à faire là…

…[/quote]

Les « nuisances » ou les « désagréments » proviennent, comme dans tous les domaines de l’activité humaine, d’une minorité.Ne jetons pas la boule de neige à la très grande majorité des raquettistes qui eux se conforment aux règles.

L’homme est ainsi fait qu’il s’économise en pensées par des visions raccourcies, forgées dans l’affectif, et qui constituent de bon gros clichés bien sales.
Je suis pratiquant de surf-rando, pour lequel je progresse en raquettes. Moyen comme un autre pour explorer ce qui nous passionne dans ce site, la montagne. A mon ptit niveau, mais il faut quand même savoir qu’en raquettes l’accroche est souvent plus aisée qu’en ski alpi en conditions haute montagne (le défaut se portant sur le risque de crevasse avec une portance au sol moins grande qu’avec les longues baguettes de ski). Bref.
Probable que les personnes que l’on croise en raquettes sur les pistes de fond ne sont pas des pratiquants de montagne, des personnes a qui tu puisses t’adresser sur ce site. Mais des personnes comme chacun en connaît, et comme on l’ait tous a un moment donné, des personnes qui découvrent un milieu dont ils ne connaissent pas tous les principes (et toutes les aigreurs et rivalités heureusement pour eux).
Alors quand tu en croises un qui te défense la piste à grands coups de baignoires, reste cool, pense au père Noël, regarde les arbres, maîtrise ton ying sans le basculer dans le yang, et explique, avec pédagogie tranquille. Comme je l’ai fait pour quelqu’un de la famille qui a emmené toute la petite famille piétinée les pistes a coup de luges et raquettes.
Bon ski, keep safe, zen first.

Histoire de rajouter une touche ludique à cette discussion je me suis permis de parsemer ici et là quelques coquilles d’orthographes.

Je pratique les deux, la raquette en montagne et sur les pistes de fond… oopsss pardon… disons plutôt les plateaux.

Posté en tant qu’invité par laster:

[quote=« guillaume sanson, id: 1586748, post:68, topic:139471 »], et explique, avec pédagogie tranquille.
.[/quote]

Mouais, sauf que la pédagogie suivant qu’elle s’adresse à la famille ou à des inconnus, n’est pas perçue de la même manière…quand on n’a pas le moindre début de commencement d’une lueur de prise de conscience qu’on évolue avec ses raquettes sur une trace ou des infrastructures normalement dévolues à une autre discipline que la sienne (le ski de fond, c’est pas une discipline née d’hier…) on peut légitimement s’attendre à des réflexions du genre « mais moi monsieur je raquette où bon me semble, je paye des impôts pour
cela et la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres » lol…c’est plutôt dans l’air du temps…alors la pédagogie par « la prise de conscience et de l’introspection jusqu’au questionnement existentiel en situation de contentieux bilatéral »…je n’y crois pas trop…mais je peux me tromper :lol:

[quote=« mollotof, id: 1586723, post:65, topic:139471 »]mais on ne cherche pas des poux AUX raquetteurs. On essaie de faire comprendre aux clampins qui piétinent les pistes de fond, qu’ils n’ont rien à faire là…

C’est génial la raquette pour s’amuser a suivre des traces de lièvre variable…[/quote]

Vive les skieurs et les stations de ski qui s’approprient la montagne une fois l’hiver venue…

Posté en tant qu’invité par Question:

Mais c’est pas un sport de « vieux » le ski de fond? :lol:

Oui mais faut pas oublier que la raquette en dehors des pistes de fond balisées et damées, c’est hyper dangereux…

Quand même beaucoup moins que le ski de rando

[quote=« J2LH, id: 1586808, post:75, topic:139471 »]

Quand même beaucoup moins que le ski de rando[/quote]
Et que le vélo !!!

:smiley:

s’faire raquetter ses pistes :lol: j’aurai bien les boules :lol:

sans rire, vous n’avez pas d’autre sujets intéressants ?

Tout ça me rappelle qu’à Autrans, il y a quelques mètres de la piste de fond qui passent sur une piste d’alpin. A la descente de la piste dont je ne me rappelle plus le nom mais qui de tout en bas monte tout en haut sur la crête et y reste un moment, elle est très panoramique, je l’aime beaucoup et y fais un pélerinage annuel (au moins). Un petit peu aussi pour les regards des descendeurs devant l’élégance des inimitables virages « fondeurs », surtout sur neige très durcie et abondamment raclée par les surfs en dérapage.

J’aime bien ce genre de choc des cultures.

Sur les pistes de skating, les raquettes ne gênent que dans certaines conditions de neige, quand le manteau s’effondre dessous. Par chez moi, de toute façon, entre les piétons, les raquettistes, les papattes des chiens en balade, on s’habitue aux trous dans la piste. C’est d’ailleurs déjà bon signe, ça veut dire qu’il y a quelque chose à trouer : il y a donc de la neige, et cette neige n’est pas complètement vitrifiée. Le luxe intégral.
Finalement, les trous des raquettes sont un bon augure.
Ceux qui ne peuvent pas comprendre ceci ont bien de la chance. Heureux fripons.

Je suppose que si tu habites dans une région ou il y a peu de neige et peu de stations, tu ne prends pas un forfait saison à 85 €, et que l’accès journalier aux pistes de fond est peu cher voire gratuit. Il est donc compréhensible que la cohabitation avec les piètons soit facile. Ici, pour pouvoir skier sur Autrans, Meaudre, Lans et Villard (qui sont les stations autour de chez moi), je suis obligé de prendre le forfait Drôme-Isère à 85 € (*) !!! Comprends donc que je sois un petit peu énervé par les clampins qui se promènent à pied sur les pistes et qui défoncent tout, alors qu’ils ont largement de quoi faire à coté … Tout a l’heure à Correncon, le peu de neige qui restait était bien défoncé par des traces de pas, alors que la piste passe au travers d’un golf (donc y’a de la place pour marcher, c’est pas une foret impénétrable entourée de précipices vertigineux) et que 100 m plus loin, y’avait un chemin bien visible en plus !!!

(*) joie et bonheur, je vais pouvoir aller skier à Chamrousse et au col du Rousset, à une heure et demie/2 heures de route de chez moi sur des pistes pas terribles alors que a 15 mn max, j’ai les plus beaux secteurs de Fond de France avec le Jura (c’est pas pour rien qu’une bonne partie des compétiteurs Français s’entraînent sur le plateau)…

Si si, je prends le forfait saison à 85 euros.
Rentable en 12 fois, parce qu’à l’unité, c’est 7 euros la journée.
Comme partout, je suppose.

Mais mon forfait, il me donne droit à 50 pour cent de réduction partout en France. Sauf, je suppose, en Isère, il paraît qu’ils ne sont pas dans ce système. Je vérifierai à l’occasion.

Bref ce n’est pas une question de gros sous, enfin je ne pense pas. C’est une question de spécialisation peut-être excessive des activités, et de fermeture des espaces.

A Corrençon, j’ai le souvenir de belles séances de casse-tête pour accéder à des coins en ski de rando sans passer trop longtemps par les pistes de fond, sachant que le fait qu’un sentier soit aussi une piste de fond n’apparaît pas sur les cartes. Les raquettistes doivent avoir le même souci. Les pistes barrent l’accès aux plateaux de l’arrière.

Chez moi, on apprend le ski tout-terrain. En alpin, en rando, en fond. A ce jour, à mon certes misérable niveau de fondeuse dans des régions où il n’y a pas de neige, je n’ai jamais été gênée par des traces de piétons au point de ne pas pouvoir skier, et skier à peu près à l’allure où je veux. Ce qui peut gêner est d’un autre ordre : ornières remplies d’eau, glace vive, glace vive et blizzard de face, glace vive en alternance avec congères, morceaux de sapins en plus ou moins petits bouts, choux-fleurs, plaques de terre, cailloux affleurants, un cocktail de tout ça avec une visibilité de cinq mètres.

Après, quelquefois, en skiant ailleurs, on s’aperçoit de ce que peut être la facilité. Une facilité un peu suspecte, comme conduire une berline de luxe sur une route déserte. Enfin je suppose, je n’ai jamais conduit de berline de luxe.