Si si, je prends le forfait saison à 85 euros.
Rentable en 12 fois, parce qu’à l’unité, c’est 7 euros la journée.
Comme partout, je suppose.
Mais mon forfait, il me donne droit à 50 pour cent de réduction partout en France. Sauf, je suppose, en Isère, il paraît qu’ils ne sont pas dans ce système. Je vérifierai à l’occasion.
Bref ce n’est pas une question de gros sous, enfin je ne pense pas. C’est une question de spécialisation peut-être excessive des activités, et de fermeture des espaces.
A Corrençon, j’ai le souvenir de belles séances de casse-tête pour accéder à des coins en ski de rando sans passer trop longtemps par les pistes de fond, sachant que le fait qu’un sentier soit aussi une piste de fond n’apparaît pas sur les cartes. Les raquettistes doivent avoir le même souci. Les pistes barrent l’accès aux plateaux de l’arrière.
Chez moi, on apprend le ski tout-terrain. En alpin, en rando, en fond. A ce jour, à mon certes misérable niveau de fondeuse dans des régions où il n’y a pas de neige, je n’ai jamais été gênée par des traces de piétons au point de ne pas pouvoir skier, et skier à peu près à l’allure où je veux. Ce qui peut gêner est d’un autre ordre : ornières remplies d’eau, glace vive, glace vive et blizzard de face, glace vive en alternance avec congères, morceaux de sapins en plus ou moins petits bouts, choux-fleurs, plaques de terre, cailloux affleurants, un cocktail de tout ça avec une visibilité de cinq mètres.
Après, quelquefois, en skiant ailleurs, on s’aperçoit de ce que peut être la facilité. Une facilité un peu suspecte, comme conduire une berline de luxe sur une route déserte. Enfin je suppose, je n’ai jamais conduit de berline de luxe.