Alti ou gps?

Posté en tant qu’invité par Cyril74:

2h d’autonomie pour en eTrex ???

Garmin le donne pour 20h je crois.
Ok, les fabricants sont largement optimistes.

Mais tu me parais un peu pessimiste avec 2h d’autonomie.

J’ai un Etrex, j’ai fait plusieurs petites sorties VTT avec (entre 1h30 et 2h00), je me suis pas mal amusé avec au début pour voir les fonctions.
Donc on va dire qu’a total il est resté allumé environ 10h, et bien les piles sont toujours celles d’origine.

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

thomas a écrit:

L’altitude donnée par un GPS est calculée par triangulation à
partir des satellites visibles depuis le point où se trouve le
GPS, sa précision est la même que la précision de navigation
(entre 5-20m), il n’y pas ici de valeur absolue.

Petite précision : l’incertitude sur l’altitude est sensiblement supérieure à celle en plan, plutôt 10-50m, même si elle est calculée en même temps. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi, sans doute une histoire d’optimisation de calculs dans le plan…

Au niveau du système GPS, il existe en Europe une amélioration
(en attendant Galileo) sur les appareils de dernière génération
qui consiste à tenir compte à la fois des signaux émis par les
satellites et celui d’émetteurs au sol , ceci permet d’obtenir
une précision de navigation bien meilleure que celle du seul
système GPS .

Voui, ça s’appelle EGNOS (ou WAAS aux Amériques) mais en pratique j’ai jamais rien pu recevoir avec mon Legend, vouin…
D’autres ont eu qq chose dans les Alpes?

L’autonomie misérables des GPS actuels ( typiquement 2 heures
pour un Garmin etrex) […]

Outcha! Soit c’est une coquille, soit faut changer les accus…
Avec 2 accus NiMH dans mon eTrex Legend je tiens 10 à 15h. Les 20h de chez Garmin sont réalistes pour des piles alcalines je pense.

En conclusion, un GPS est surtout un équipement de sécurité qui
ne remplace ni la carte et l’altimètre classique (Thommen ou
montre Suunto/Polar…), ni de savoir lire une carte et de
pouvoir se situer et se déplacer sur le terrain.

Toutafé!

Comme élément de sécurité, il reste la plupart du temps au fond
du sac et ne sort que dans épaisse purée de poix ou autres
circonstances exceptionnelles. Point n’est besoin d’avoir
mémorisé auparavant la course, la position donnée par le GPS
suffit pour se situer sur la carte .

C’est quand même vachement plus confort d’avoir sa route dans le GPS, si elle es bien préparée!
Et pour reporter la pos sur une carte non quadrillée, je demande à voir dans la mouise et le gros vent…

bonnes randos
Nicolas

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Petite précision : l’incertitude sur l’altitude est
sensiblement supérieure à celle en plan, plutôt 10-50m, même
si elle est calculée en même temps. Je ne sais d’ailleurs pas
pourquoi, sans doute une histoire d’optimisation de calculs
dans le plan…

Parce que la terre n’est pas ronde, et que les orbites des satellites le sont beaucoup plus. En gros, lorsqu’un satellite passe au dessus d’un océan, la distance entre l’océan et le satellite varie, non pas en fonction des variations de l’orbite (quasi circulaire), mais à cause des bosses de l’océan, donc des variations du niveau de la mer. Sur un continent c’est pareil, mais la distance varie en plus avec l’altitude.

Posté en tant qu’invité par david Z:

encore un débat qui va nous mener nulle part…plutôt que de blablater sur des outils dont on ne s’ est jamais servi et d’immaginer d’yphothétiques situations dans lesquelles on ne s’ est jamais retrouvé…j’aurai aimé lire un peu plus de récit perso, d’expérience de terrains…allez je me lance :

Sur notre 2ème étape Cham - Zermatt (par la vois des italiens), c’est a dire de la Palud (courmayeur) a l’hospice du gd st bernard…(oui oui parfaitement : plus de 2000 m de déniv avec le sac d’un raid de 10j, et surtout une distance de fou…je vous laisse regarder sur la carte !).

Départ de nuit, météo incertaine…et finalement 15h de peaux dont 12H au GPS car météo execrable (itinéraire intégralement préparé et rentré ds la machine) ! je mets au défi quiconque de trouver son chemin 12H durant ds un (tres) épais brouillard !..

Bref, le GPS nous a permis de continuer notre route, tout simplement ! Bien sur nous avons eu la possibilité de continuer ds ces conditions mtéo déplorable, donc de nous retrouver ds des situations parfois dangereuses…le gps ne donne pas l’état des pentes que nous coupons…et que nous n’apprécions pas cause brouillard…c’est l’évidence même…on le sait…c’est pas parce que j’ai l’ABS sur ma caisse que je roule au taquet ! non mais !

Sans gps, pas de problème, on fait demi tour…et le raid tombe a l’eau…c’est tout !

Ensuite, sur une autre étape, le temps se dégrade tres tres rapidement malgré des prévisions plutôt optimistes (versant sud des combins): je sors le gps, j’évite de faire galérer les copains, je trouve le refuge eb deux tps trois mouvements et tout le monde et content…

sans GPS ? pas de problème mais ca dure un peu plus…et peut devenir tres tres pénible…y’en a qd même qui sont morts comme ca perdus sur un glacier…a tourner en rond…mais ptetre que vous allez dire que c’étaient des toccards de l’orientation et que c’est bien fait pour eux ! j’ose espérer que non ! (que non vous ne direz pas cela bien sur !)

EN CONCLUSION (et je ne m’adresse pas a J2 truc, même si bubu va me gronder…mais au personnes qui se sont déja retrouvé en positions craignos…avec un groupe à mener a bon port…):

lorsqu’on navigue a la boussole, le plus dur c’est de croire la boussole, car malgré un azimut a suivre donné par celle ci, nous avons tous un instinct ! Et on se dit malgré nous : " j’ai ptetre du couiller qques part, je le sens bien un peu plus par la moi…" ou encore " il doit y avoir du fer ds le coin, c’est bizzard cet azimut que me donne la boussole…"
Alors qu’avec le gps, le gros avantage ( a conditions boin sur de ne pas avoir fait d’ erreur ds le datum et tutti quanti…et c’est pas un moindre détail, je vous l’accorde…) c’est qu’on peut LE CROIRE, et ça c’est tres tres rassurant…bref il ne remplace en rien le BAC (c’est lévidence même) , mais peut s’avérer très utile !

voila c’est tout !

Posté en tant qu’invité par Nat:

Excellent le coup de « je crois pas ma boussole » !
La dernière fois qu’on ca nous est arrivé, ca s’est fini en bivouac forcé …
Encore quelques-unes comme ça, et tu pourras candidater à la New Crimp !
:slight_smile:

EN CONCLUSION (et je ne m’adresse pas a J2 truc, même si bubu
va me gronder…mais au personnes qui se sont déja retrouvé en
positions craignos…avec un groupe à mener a bon
port…):

lorsqu’on navigue a la boussole, le plus dur c’est de croire la
boussole, car malgré un azimut a suivre donné par celle ci,
nous avons tous un instinct ! Et on se dit malgré nous : " j’ai
ptetre du couiller qques part, je le sens bien un peu plus par
la moi…" ou encore " il doit y avoir du fer ds le coin,
c’est bizzard cet azimut que me donne la boussole…"

Posté en tant qu’invité par david Z:

nan nan nath, vous les new crimpeurs êtes hors circuit des qu’on parle de boussole, carte, et autres trucs qui servent à rien et qui pese trop ds vos sac a mains…arretez de déconnez vous savez même pas lire l’heure ! :slight_smile: trop trop bon…c’est vrai quoi…et JAMAIS je candidaterai chez les nioucrimpeuses…déja qu’on tolère vos surfs sur NOS sorties…hin hin hin…et la neige OU est la neige non de diou ! j’ai les demon flamme qui bougent tout seul ds mon salon…

Posté en tant qu’invité par Pat:

Tu drvrais les emmener au Canada.
Scuzes j’ai gaffé !!!

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

ben t’es tellement caricatural dans tes prises de position que ça vallait bien une petite connerie.

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Pour essayer d’élever un peu le débat j’aimerai dire que :

  • il faut d’abord savoir se servir en toutes circonstance du trio alti+carte+boussole avant de passer au GPS étant donné que ces appareils comme tout appareil un peu trop sophistiqué peuvent vous laisser tomber au moment où on en à le plus besoin
  • ne pas oublier non plus que ton GPS dépend des militaires, en particulier pour la précision de ton appareil. En gros aujourd’hui l’utilisation de l’appareil en montagne est efficace car depuis 2 ans je crois les militaires (US) ont diminué le brouillage qu’ils entretenait sur leur satellites sur les régions européennes, ce qui fait que l’on peut avoir une précision de l’ordre de 10 m environ. Mais si pour une raison ou une autre ils décident de recommencer à brouiller, tu te retrouveras avec l’ancienne précision (200 m environ) qui n’a aucun intérêt en montagne. D’autre part ne pas oublier non plus que ds les Alpes ça marche bien, par contre si tu décides d’aller faire un trek au Népal par exemple tu auras l’ancienne précision car les militaires US (toujours eux) considèrent que l’on est trop près des zones sensibles (Oussama et consors) et donc ils diminuent volontairement la précision
  • il me semble en fait urgent d’attendre avant de s’équiper d’un gps que le système Galiléo soit opérationnel. Galiléo c’est le programme gps des européens, une fois que tous les satellites seront lancés, l’utilisation d’un gps ne dépendra plus du bon vouloir des militaires US. Les européens seront autonomes, ce sera un peu comme si tu choisissais ton réseau quand tu allumes ton portable. Les appareils sur le marché sont vendus comme étant comptatible avec Galiléo, mais les premiers satellites n’ayant pas été encore lancé, on ne peut se fier qu’au discours commercial des vendeurs. Je crois qu’il faut attendre au moins 2 à 3 ans.
  • enfin ne pas oublier que bien savoir utiliser un gps ne s’apprend pas comme ça et qu’avant de se retrouver paumé ds le brouillard par -15° il vaut mieux avoir fait de nombreux exercices au soleil et sans vent.

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

pour galiléo, les dernières info que j’avais c’est que l’europe se batait avec l’instance chrgée d’atribuer les fréquences. En effet, il faut que les satélites puissent emetrent et comme cette agence est controlée par les américains…
Est-ce que quelqu’un sait où ça en est depuis, galiléo c’est un peu l’arlésienne ou bien ?

Posté en tant qu’invité par Pierre:

je sais pas trop si ça a avancé depuis l’été dernier. L’info vient d’un collègue qui bosse chez Alcatel Space donc qui fabrique les fameux satelittes et qui m’avait dit qu’il était urgent d’attendre. La dernière fois qu’on en a parlé c’était en juin dernier il me semble

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Pierre a écrit:

Pour essayer d’élever un peu le débat j’aimerai dire que :

  • il faut d’abord savoir se servir en toutes circonstance du
    trio alti+carte+boussole avant de passer au GPS étant donné que
    ces appareils comme tout appareil un peu trop sophistiqué
    peuvent vous laisser tomber au moment où on en à le plus besoin

Oui, c’est bien de le rappeler de post en post pour pas noyer l’info de base dans les 111 réponses…

  • ne pas oublier non plus que ton GPS dépend des militaires, en
    particulier pour la précision de ton appareil.

L’effacement du brouillage (dit SA) date d’il y a 4 ans, l’élection présidentielle US précédente. L’incertitude moyenne en plan est passée de 30-50m à 5-10m de ce que j’en voyais en France…
Cela dit, avant Galileo, dès que les signaux différentiels WAAS/EGNOS seront disponibles en pratique, le brouillage ne sera plus un problème en France ou bien?

D’autre part ne pas oublier non
plus que ds les Alpes ça marche bien, par contre si tu décides
d’aller faire un trek au Népal par exemple tu auras l’ancienne
précision car les militaires US (toujours eux) considèrent que
l’on est trop près des zones sensibles (Oussama et consors) et
donc ils diminuent volontairement la précision

A ne pas perdre de vue!
Tu as des test dans ces pays là pour savoir ce que ça fait en pratique?
Y’aura pas les Chinois ou les aponais pour mettre des satellites à eux de ce côté-là?

  • il me semble en fait urgent d’attendre avant de s’équiper
    d’un gps que le système Galiléo soit opérationnel. […]

Je préfère avoir maintenant un GPS précis à 10m grâce aux Ricains qu’attendre encore 5 ans la constellation complète européenne…

  • enfin ne pas oublier que bien savoir utiliser un gps ne
    s’apprend pas comme ça et qu’avant de se retrouver paumé ds le
    brouillard par -15° il vaut mieux avoir fait de nombreux
    exercices au soleil et sans vent.

Toutafé, c’est comme toutes les aides technologiques (arvas entre autres!) : faut bien y apprivoiser pour pouvoir s’en servir, même si le vendeur te fait croire que c’est superintuitif et tout.

Posté en tant qu’invité par Michel:

Mes propos, et surtout la façon dont J2LH les résument, ont pu heurter certains. Je vais tenter de les expliquer de façon un peu plus détaillée.

Sur la fonction primaire ou secondaire d’un ARVA
Primaire, secondaire … imaginons un ARVA en panne soudaine (comme le fait Bubu dans son post) :

  • si c’est le gars qui cherche (fn secondaire) dont l’ARVA est en panne, un autre peut le remplacer si le groupe est assez nombreux
  • si c’est la victime dont l’ARVA ne fonctionne pas, il sera TRES difficile de la sauver. La fonction émission d’un ARVA est donc plus critique que la fonction réception. Elle est donc primaire.

Néanmoins, cette question est difficile pour moi et je ne veux qu’ouvrir un débat qui, peut etre, a pour vous des reponses évidentes. La sécurité ne peut être améliorée que par la mise en place d’un système où l’ARVA a un rôle majeur mais il ne faudrait pas en occulter les autres composantes :
1- prédiction des probabilités de situations avalancheuses (meteo, nivo, carto)
2- prévention de l’enfouissement sous avalanches (lanieres or not, sacs, skis, airbags…)
3- signalisation de la position de victimes ensevelies (ARVA en émission, réflecteur RECCO, DETAV), mais aussi protection de victimes ensevelies contre asphyxie et hypothermie (vetements, airbags…)
4- fonctions de recherche et de localisation (réception ARVA, sonde, RECCO…)
5- fonction d’extraction et d’évacuation des personnes touchées (pelle…).
Laisser penser que la sécurité repose exclusivement sur la possession d’un APS et l’entraînement à la recherche Arva me semble limité. Tout le monde ne cumule pas 50 à 100 000 mètres de dénivelé positif par saison (Bubu, tu fais plus toi), ce qui semble la norme sur ce forum. Je me suis souvent interrogé sur l’équipement nécessaire pour des sorties du style :

  • traversée du Vercors (avec ou sans descente par Combau ?) à skis de fond
  • ascension du Charmant Som
  • journée aux vallons de la Meije (Chirouze or not Chirouze)
  • descente de la Vallée Blanche (avec un détour par Léchaud, ou le couvercle ?)

  • Sur ce type de terrain, je constate que :
  • plus de 50% des personnes rencontrées n’ont pas de pelle, instrument majeur de la sécurité. Certaines pelles ressemblent à des jouets sans grande efficacité !
  • pour les ARVA , je ne sais pas c’est plus difficile à voir.

Si le groupe est homogène, aucun problème APS pour tous, on ne se pose pas la question.
Faut il interdire à des gens qui ne s’entrainent pas à la recherche ARVA de faire la vallée blanche (ou les Vallons) avec un guide si besoin ? entre copains ? avec des enfants ? Faut il « suréquiper » ceux qui ne savent pas faire une recherche ARVA… ou qui ne portent pas de pelle ?
Au lieu de parler d’APS, examinons la situation si j’avais un EPRS (émetteur, pelle, récepteur, sonde), c’est à dire un systeme où les fonctions émetteur (utile en phase 3) et récepteur (phase 4) sont séparées. Certaines personnes, celles qui ne portent pas de pelle, pourraient etre équipées de la partie E et laisser la partie R à ceux qui sont compétents. La possession de l’outil ne fait pas l’artisan.

Le système de sécurité à mettre en place vis-à-vis des risques d’avalanche est assez comparable à celui qui concerne la prévention et le sauvetage en cas « d’homme à la mer » en bateau.
Schématiquement, il est essentiel de mettre en place un système qui évite de se retrouver dans la situation d’homme à la mer (harnais, ligne de vie…). L’homme à la mer est une situation d’EXTREME URGENCE comme peut l’être la situation de victimes ensevelies sous avalanche. En mer, on distingue assez clairement ceux (tous) qui ont besoin de flotter et d’être repérés s’ils tombent à l’eau et ceux qui sauront prendre en main le bateau et gérer une telle situation.

Le rôle du guide …
Le guide qui compte sur ses clients pour le sortir de la panade ferait mieux de changer de métier (ou d’en arreter l’exercice, ils sont nombreux dans ce cas). Par contre, en tant que client, compter sur le guide me semble parfaitement normal. Les tribunaux appuient souvent leur jugement sur l’assymétrie des compétences pour y associer des responsabilités. Etre plus fort conduit parfois à une prise de risques plus importante. P. Berhault serait il tombé s’il avait suivi Ph. Magnin ? Tout tenter pour sauver un guide pris dans une coulée relève simplement de l’assistance à personne en danger, mais la prévention d’une telle situation est du ressort du guide.

Sur la précision GPS pour tous sauf J2LH (il sait déjà tout ça parfaitement)
Le site http://membres.lycos.fr/geometres/gpsb.htm est parfait pour en savoir plus.
Jusqu’en 2000, les américains brouillaient systématiquement les signaux GPS sur toute la planète pour en interdire toute exploitation à usage militaire ; la précision réellement exploitable n’était à l’époque de 150 à 200 mètres, suffisante en mer, mais franchement sans intérêt majeur en montagne. Aujourd’hui, on peut tabler sur une précision horizontale de 15m environ (GPS simple). Le principe physique de base est de mesurer la distance récepteur-satellites du temps de parcours d’une onde d’une onde émise par le satellite ; connaissant (à epsilon pres) la vitesse de propagation de l’onde, on en déduit la distance. La cause principale d’erreur est justement due aux écarts de vitesse de propagation dans les différentes couches de l’atmosphère ; le système DGPS (différentiel) permet de compenser ces erreurs, mais il nécessite de capter un signal émis du sol à partir d’un point dont la position est connue, et en montagne c’est là qu’il y a une difficulté. Les erreurs sur la forme de la terre (pas totalement sphérique) sont compensées par des calculs : mais si on entre la dedans, expliquez-moi comment une surface globalement sphérique (la terre) peut être représentée sur une carte qui est plane !! Ceci dit, au 1/25.00 eme, on ne s’en aperçoit pas trop que la terre n’est pas plane.
La présence des satellites au-dessus de nos têtes explique la différence de précision entre précision horizontale et altimétrique ; en effet, la précision altimétrique est moindre que la précision horizontale : comme de plus on ne se promène pas sur des terrains à plus de 45° tous les jours, il vaut mieux faire confiance à longitude/latitude avec un GPS. Ma philosophie est que pour se positionner, plus la surface sur laquelle on se trouve est horizontale, plus le G. P.-S. prend d’intérêt : dans la Walker, un altimètre est plus utile (le GPS ne voit de toute facon alors que la moitié des satellites). Pour ce qui est [b]des bosses de l’océan, donc des variations du niveau de la mer[/b], elle m’a bien fait rire. Toi aussi, tu enfiles les perles Bubu.

Pour J2LH spécialement
Je suppose que ton comportement en formation (CAF) est très différent de celui que tu as sur ce forum. C’est franchement pas bien d’insulter les gens avec qui tu discutes (ou alors tu monologues ?). Si tu espères former des gens, je te conseille la lecture de quelques ouvrages de pédagogie (plutot qu’une psychanalyse).
Enseigner se déroule pour moi en 3 phases itératives :
1 - présenter les théories, les concepts, …en gros le cours magistral.
2 - faire faire à l’apprenant qui doit agir pour montrer ce que LUI sait ou sait faire.
3 - corriger (ce qui ne veut pas dire punir) mais montrer l’écart entre ce qui est fait et ce qui est attendu. Un écart trop grand est infranchissable pour un apprenant.
Aucune formation digne de ce nom ne peut occulter l’une de ces phases. La phase 2 nécessite une bonne capacité d’écoute de la part du formateur : c’est le point que tu dois améliorer à mon sens. La télé ne faisant (et souvent mal) que 1 ne sera jamais une formation. De ton coté (J2LH), tu fais souvent bien pour la phase 1 (le discours), mais comme tu n’écoutes pas ce que les autres te disent (les mal-comprenants), plus personne ne t’écoute réellement : tu provoques des dialogues de sourds.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.

Michel,

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Michel a écrit:

  • si c’est le gars qui cherche (fn secondaire) dont l’ARVA est
    en panne, un autre peut le remplacer si le groupe est assez
    nombreux

Et si le groupe n’est pas assez nombreux ? ou si il y a plus de victimes que de personnes susceptibles de chercher ?

  • si c’est la victime dont l’ARVA ne fonctionne pas, il sera
    TRES difficile de la sauver. La fonction émission d’un ARVA est
    donc plus critique que la fonction réception. Elle est donc
    primaire.

Pourquoi vouloir a tout prix qu’il y ait une fonction primaire et une fonction secondaire ? Sachant que tu ne pourras jamais savoir qui va être au dessus et qui va être en dessous et que pour la recherche il te faut un ARVA en émission et un ARVA en réception je ne te comprends pas. En tout cas ça ne justifie pas l’utilisation d’un Life Bip et encore moins d’un Recco.

Laisser penser que la sécurité repose exclusivement sur la
possession d’un APS et l’entraînement à la recherche Arva me
semble limité.

Je suis tout à fait d’accord (sauf quand tu parles de Recco), mais je ne le suis pas quand tu dis que « la sécurité ne peut être améliorée que par la mise en place d’un système où l’ARVA a un rôle majeur ». L’ARVA, la pelle et la sonde viennent en dernier recours quand malgrès toutes tes précautions tu te retrouves en dessous.

Tout le monde ne cumule pas 50 à 100 000 mètres
de dénivelé positif par saison (Bubu, tu fais plus toi), ce qui
semble la norme sur ce forum.

Il suffit d’une fois.

Si à chaque sortie tu as 1 chance sur 100000 d’être victime d’une avalanche et que tu fais 50 sortie dans la saison tu as 1 chance sur 2000 d’être victime alors que si tu ne sors que 5 fois tu n’as que 1 chance sur 20000 d’être victime. Il n’empêche qu’au départ de la rando Il n’empêche qu’au début d’une sortie que tu fasses 5 ou 50 sorties dans la saison tu as 1 chance sur 100000 d’être victime donc l’équipement se doit d’être le même.

Reste le prix, celui qui fait 50 sorties a intérêt à acheter, celui qui fait 5 sorties a intérêt à louer. Il faut bien comprendre que le problème de l’ARVA n’est qu’un problème de prix d’achat.

Faut il interdire à des gens qui ne s’entrainent pas à la
recherche ARVA de faire la vallée blanche (ou les Vallons) avec
un guide si besoin ?

C’est la responsabilité du guide.

entre copains ?

Et avec sa belle-mère ?

avec des enfants ?

Les enfants auront sans doute bien des difficultés à faire une recherche réelle mais les habituer à avoir un ARVA est une bonne chose, il sont tout à fait capable de faire des exercices de recherche, ils peuvent être victimes.

Faut il
« suréquiper » ceux qui ne savent pas faire une recherche
ARVA… ou qui ne portent pas de pelle ?

Et en été sur glacier ? Faut-il donner des crampons et un piolet à quelqu’un qui ne sait pas s’en servir ou commencer par le former. Pour moi le problème de l’ARVA n’est pas différent.

Certaines personnes, celles
qui ne portent pas de pelle, pourraient etre équipées de la
partie E et laisser la partie R à ceux qui sont compétents.

Et se retrouveraient comme des connes « ben, mon guide il est en dessous… »

Le rôle du guide …

Par contre, en tant que client,
compter sur le guide me semble parfaitement normal.

Mais le guide doit s’assurer que ses clients ont le niveau suffisant pour la course. Ce qui veut dire s’assurer si nécessaire qu’ils savent se servir d’un ARVA, à noter qu’une fois l’avalanche partie la question de la nécessité de l’ARVA ne se pose plus.

Etre plus fort
conduit parfois à une prise de risques plus importante. P.
Berhault serait il tombé s’il avait suivi Ph. Magnin ?

Je ne vois pas bien le rapport, si Magnin avait été devant ce serait sans doute lui qui serait tombé.

Tout
tenter pour sauver un guide pris dans une coulée relève
simplement de l’assistance à personne en danger, mais la
prévention d’une telle situation est du ressort du guide.

Quand un groupe conduit par un guide est victime d’une avalanche le guide n’a pas forcément commis une faute mais si ses clients ne sont pas équipés d’ARVA et ne savent pas s’en servir il y a faute puisqu’il a conduit son groupe dans un endroit où ils n’avaient pas le niveau.

Pour J2LH spécialement
Je suppose que ton comportement en formation (CAF) est très
différent de celui que tu as sur ce forum.

Pas du tout, seulement sur un forum il est parfois bien difficile de faire passer les nuances d’un discours.

J’organise pas mal de formations cette année, à la fin je demanderais l’avis des stagiaires sur mes prestations et je les inviterais à venir donner leur avis ici.

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

Michel à ecrit :
"Néanmoins, cette question est difficile pour moi et je ne veux qu’ouvrir un débat qui, peut etre, a pour vous des reponses évidentes. La sécurité ne peut être améliorée que par la mise en place d’un système où l’ARVA a un rôle majeur mais il ne faudrait pas en occulter les autres composantes :
1- prédiction des probabilités de situations avalancheuses (meteo, nivo, carto)
2- prévention de l’enfouissement sous avalanches (lanieres or not, sacs, skis, airbags…)
3- signalisation de la position de victimes ensevelies (ARVA en émission, réflecteur RECCO, DETAV), mais aussi protection de victimes ensevelies contre asphyxie et hypothermie (vetements, airbags…)
4- fonctions de recherche et de localisation (réception ARVA, sonde, RECCO…)
5- fonction d’extraction et d’évacuation des personnes touchées (pelle…).
Laisser penser que la sécurité repose exclusivement sur la possession d’un APS et l’entraînement à la recherche Arva me semble limité. Tout le monde ne cumule pas 50 à 100 000 mètres de dénivelé positif par saison (Bubu, tu fais plus toi), ce qui semble la norme sur ce forum. Je me suis souvent interrogé sur l’équipement nécessaire pour des sorties du style :

  • traversée du Vercors (avec ou sans descente par Combau ?) à skis de fond
  • ascension du Charmant Som
  • journée aux vallons de la Meije (Chirouze or not Chirouze)
  • descente de la Vallée Blanche (avec un détour par Léchaud, ou le couvercle ?)’"

JL2H a répondu :
"> Laisser penser que la sécurité repose exclusivement sur la

possession d’un APS et l’entraînement à la recherche Arva me
semble limité.

Je suis tout à fait d’accord (sauf quand tu parles de Recco), mais je ne le suis pas quand tu dis que « la sécurité ne peut être améliorée que par la mise en place d’un système où l’ARVA a un rôle majeur ». L’ARVA, la pelle et la sonde viennent en dernier recours quand malgrès toutes tes précautions tu te retrouves en dessous."

Bon, maintenant un peu d’analyse, j’ai bien laissé une large partie des mail pour que chacun se fasse son opinion.
JL2H, lorsque tu écris je ne le suis pas quand tu dis que « la sécurité ne peut être améliorée que par la mise en place d’un système où l’ARVA a un rôle majeur ». tu as sans doute oublié de lire et occulté les mots qui suivaient :« mais il ne faudrait pas en occulter les autres composantes ». Pour moi (mais je me trompe peut-être) vous sembler plutôt d’accord sur le fait qu’il y a beaucoup de chose à faire entre autre avant d’avoir à éventuellemnt se servir de l’APS.

En conclusion (on peut toujours rêver ;-D ) merci à tous les deux pour vos conseils et à Michel pour ses qualités pédagogiques. Un conseil pour toi JL2H, comme j’ai pu te le dire et comme le montre l’exemple précédant lis tout et essaye plus de comprendre se que les gens veulent dire. Tes réaction sont souvent atives et épidermiques, ce qui t’attire les foudres des foromeurs et occulte l’intéret souvent présent de tes propos.

Bon et encore merci à tous pour vos conseils bien précieux à ceux qui comme moi se contente de 20 000m par an et n’ont pas une expériance énorme.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

bouclettes a écrit:

JL2H, lorsque tu écris je ne le suis pas quand tu dis que « la
sécurité ne peut être améliorée que par la mise en place d’un
système où l’ARVA a un rôle majeur ». tu as sans doute oublié
de lire et occulté les mots qui suivaient :« mais il ne faudrait
pas en occulter les autres composantes ».

J’avais bien tout lu.

Pour moi (mais je me
trompe peut-être) vous sembler plutôt d’accord sur le fait
qu’il y a beaucoup de chose à faire entre autre avant d’avoir à
éventuellemnt se servir de l’APS.

On est tout les deux d’accord sauf peut-être (Michel a peut-être mal formulé sa pensée) pour ce qui est des priorités. Si je peux faire un parallèle avec l’automobile je dirais qu’il faut donner la priorité à la formation des conducteurs et ne pas donner un rôle majeur à la ceinture. La ceinture n’est utile qu’après la faute de conduite et je préfère éviter la faute.

En conclusion (on peut toujours rêver ;-D ) merci à tous les
deux pour vos conseils et à Michel pour ses qualités
pédagogiques.

Avoir des qualités pédagogiques est une chose, avoir une bonne visions des choses en est une autre.

Un conseil pour toi JL2H, comme j’ai pu te le
dire et comme le montre l’exemple précédant lis tout et essaye
plus de comprendre se que les gens veulent dire.

Ne t’inquiète pas, je le comprends en général bien mais si je réagit parfois violement c’est quand j’estime que les propos tenus sont dangereux. Dire que le Life Bip est une solution pour emmener des débutants c’est dangereux.

Posté en tant qu’invité par Christophe:

Merci Michel pour cet exposé clair et précis qui permet de sortir des platitudes habituellement entendues sur la gestion de la sécurité et l’utilisation de l’Arva.
Le parallèle avec la mer est très intéressant. Il illustre parfaitement la fonction primaire et secondaire.

Posté en tant qu’invité par Cisou:

Salut Michel,

Te moques pas de Bubu à propos des bosses de l’océan, c’est vrai, c’est pas une histoire de vagues mais de variation de la gravitation locale, dû à des variations de densités de couches internes de la terre, en d’autres termes la surface de l’océan est loin d’être à équidistance du centre de la terre, même sur un paralléle donné, parce que le long d’un méridien vous le saviez tous que cette distance varie en fonction du parralèle, puisque la terre à cause de la force centrifuge est applatie aux pôles ou gonflée vers l’équateur, c’est qu’une question de perspective :slight_smile:

Malheureusement j’ai oublié l’ordre de grandeur de ces variations, je pense qu’elle s’exprime en dizaines de mètres. Quelqu’un saurait ?

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Je suis un peu d’accord avec toi Michel: statistiquement, avec des débutants avec émetteur seul et en gérant bien une sortie, la majorité des ensevelissements pourront être secourus, et seule une faible part représentera les cas tordus où ça se passe mal.
Mais statistiquement, avec des débutants et en gérant bien une sortie, il n’y a pas d’ensevelissement. Le cas d’ensevelissement tout court est déjà un cas tordu où ça se passe mal.
Tu fais tout pour éviter les avalanche, mais tu peux t’en prendre quand même. L’ARVA est là pour aider dans ces cas exceptionnels: on est dans la loi de Murphy, malgré toutes les précautions que tu peux prendre pour éviter qqch, ce qqch arrive quand même. Et la loi de Murphy dira aussi que lorsqu’un groupe comprenant des émetteurs seul se prend une plaque, il y aura un manque de récepteurs… C’est vrai qu’à se jeu là on ne sort pas de chez soit, mais je trouve qu’un émetteur seul à les même inconvénients qu’un arva (faut l’acheter, ne pas l’oublier, l’entretenir, le porter…) mais que vu les plus faibles avantages, ne rien prendre est plus confortable.

Pour ce qui est [b]des bosses de l’océan, donc des
variations du niveau de la mer
[/b], elle m’a bien fait
rire. Toi aussi, tu enfiles les perles Bubu.

Ben c’est pas de ma faute si la terre est toute bosselée !
Le GPS donne une altitude précise (avec la précision du GPS, 5-20m) par rapport au centre de la terre. Or tu veux savoir l’altitude par rapport au niveau de la mer.
Et là ça devient compliquer, car le niveau de la mer n’est ni une sphère ni une ellipsoïde, mais un patatoïde qui peut s’approximer par un ellipsoïde moyen. Dans ce cas, le niveau de la mer réel est parfois sur l’ellipsoïde, et l’altitude du GPS est alors précise, mais à d’autre endroit (1000km plus loin), le niveau de la mer est à plus de 100m de l’ellipsoïde. Par rapport aux 6400km du rayon de la terre, ça reste faible, 0,0015%, l’ellipsoîde est quand même une bonne approximation, mais pas suffisante pour nous. C’est pourquoi on approche localement le patatoïde par un ellipsoïde adéquate, donnant une bonne précision mais sur une région seulement.

Posté en tant qu’invité par Cisou:

Perso, je joue plutôt à tout ou rien. L’émetteur seul est une demi mesure que je n’utilise jamais. Ou bien tout le monde a tout ou bien personne n’a le tryptique. Sur la Vallée Blanche, sur les plateaux du Vercors, parfois en Chartreuse, je n’ai rien, ni ceux que j’emmène d’ailleurs et parfois même en fin de saison par conditions très stables, on n’a rien dans des pentes sérieuses,… mais vous faites bien comme vous voulez :slight_smile: