Posté en tant qu’invité par Bubu:
A mon tour, c’est ici qu’on casse du J2LH ? :-)))
Je suis tout de même surpris d’être le seul à avoir réagit a
tes propos sur l’utilité de l’ARVA, sur le fait que tu comptais
sur le guide pour te sortir d’une avalanche sans même penser
que c’est le guide lui-même qui peut être en dessous.
Et ben non, sur ce post, je casserais plutôt du Michel :-))
L’intérêt d’un ARVA complet est que si le gars qui ne sait pas faire de recherche veut se former, il a déjà l’ARVA. Et avoir besoin de se former arrive très vite !
De plus je ne trouve pas où un émetteur seul est utile : un ARVA ou un émetteur est utilisé pour le risque (très) faible de devoir rechercher un pote sous une coulée. C’est à dire toutes les situations peu problables laissées de côté ou ignorées (ben oui vu que c’est un risque, c’est qu’on ne sait pas tout), toutes les situations qui restent quand on a éliminé la grande partie qui peut être identifié rationnellement de façon absolue (et non statistique).
Et lorsqu’on fourni un émetteur seul à un pote, ça se passe généralement bien, sauf dans de rares cas où un arva aurait été intéressant.
Par exemple 3 personnes dont une avec un émetteur seul, une coulée, 2 ensevelissement mais le gars avec l’émetteur est en surface et aide un gars à sortir sans avoir besoin d’arva car sa tête dépasse. Au moment de rechercher le dernier, la gars qui vient d’être sorti se rend compte que son ARVA est hors servis à cause d’un choc, il demande à l’autre de lui filé son ARVA… et pas d’ARVA (pas de chocolat).
C’est cmlme le GPS, ça ne sert pas tous les jour, mais ya toujours une situation où l’on peut en avoir besoin.
Par contre il y a un truc que je ne comprends pas: autant je me suis déjà pris des plaques et éviter des coulée et je comprends l’intérêt de l’ARVA, autant je ne me suis jamais perdu de manière critique dans les Alpes. Je me suis déjà paumé, donc pas de sommet, mais bon dans le brouillard pas de regret. Et en raid à chaque fois que je començais à paumer le groupe en étant en tête, qqun de plus expérimenté m’a corrigé: je ne me suis pas dis que j’avais besoin d’un GPS, mais plutôt d’expérience !
Et le coup du glacier d’Ottema dans le brouillard, ça ne vaut pas, car je l’ai justement remonter ce printemps sous la neige, c’est pas dur: tu prends un azimut au départ, et c’est parti ! De toute façon on ne risque pas de se perdre, car dès qu’on quitte le glacier, c’est des pentes ou des falaise, on s’en rend vite compte !!
Il y a un intérêt au GPS, ça simplifie la course, pas besoin de réfléchir à décripter les formes dans le brouillard, pas besoin de se retourner régulièrement en montant pour reconnaitre les lieu à la descente si ya du brouillard… Et là je rejoint J2LH: c’est comme le tire-fesse pour le ski de rando ou les spits pour les voies ouvertes sans, pour ma part - notez que je ne généralise pas (ou alors avec preuve), c’est aussi à ça qu’il faut faire attention sur les forum J2LH… - pour ma part donc, une sortie en montagne perd beaucoup de son charme si on peut rentrer dans la mouize le nez rivé sur un écran, alors que c’est la que toute son expérience de la montagne et d’un massif peut s’exprimer. On est une fois de plus assisté par une machine, qui réfléchit à notre place ce coup ci.
Et des machines, je bosse dessus toutes la semaine, j’apprécie de pouvoir limiter leur influence sur ma vie en montagne le WE !