Exact. Et c’est là toute la différence, pour répondre à @PlutonianMinimalism. Écrire un livre et le publier ne crée pas de relation contractuelle entre le lecteur et l’auteur. La publication d’un livre relève du droit à la liberté d’expression, encadré par ses limites juridiques que sont l’abus de cette liberté d’expression à savoir la diffamation, l’injure, l’atteinte à la vie privée de tiers, le plagiat et quelques autres. Les limites, relèvent, pour l’essentiel, du droit de la propriété intellectuelle et du droit de la presse et il est heureux de s’en contenter.
Autrement dit, on reste libre de publier des âneries sur le plan technique, quel que soit le support de publication (écrit ou vidéo), dès lors qu’il n’y a pas de lien contractuel (pas de prestation rémunérée, donc) entre le lecteur et l’auteur et que le lecteur peut fort bien consulter d’autres sources plus compétentes.
Dans le cadre d’enseignements contre abonnement ou rémunération, entre en jeu la notion de contrepartie réelle au versement d’un prix. Si le client paie le prix, il est en droit de s’attendre à une prestation offrant toutes les garanties de qualité, donc un enseignement conforme à l’état des « bonnes pratiques ». Digression sur cette notion mal définie : en l’état, les « bonnes pratiques » semblent comprendre les usages définis par l’ENSA, les professionnels qu’elle forme, les fédérations chargées de les enseigner à leur tour, les fabricants de matériel, leurs équivalents étrangers (y compris l’UIAA), un peu comme en expertise médicale.