Posté en tant qu’invité par arnaud487:
Il y avait un article pas trop mal dans montagnes mag il y a quelques mois sur alpinisme et dopage.
Toute la question était de savoir où les himalayistes mettaient la frontière en prise préventive de médicaments (donc dopage) et traitement médical.
Certains se sentiraient « malades » dès que le camp de base
Concernant Baltardive : j’ai du mal à te comprendre. N’est-ce pas tricher avec toi-même que de se doper, même pour réaliser des rêves de gosse en montagne ? Il faut honnête avec soi-même et la montagne, tout simplement. C’est beaucoup plus beau d’avouer ses faiblesses que de vouloir artificiellement les compenser. Cf Berhault dans le film sur la traversée des alpes et l’escalade du Poisson.
Cela me gêne d’autant plus en montagne où une des bases de la sécurité est justement le fait de reconnaître ses limites.
Pour ma part la plus belle chose est de progresser, de se surmonter. Les réalisations dans l’absolu ne m’intéressent guère. Quelqu’un épris de vertige se mettant à faire de l’escalade m’impressionnera toujours plus qu’un chamoniard né un baudrier au corps qui fait le Frendo.
Or le dopage annule toute compétition contre soi-même.
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