Si même Védrine est impressionné…
C’est plus révolutionnaire encore que son arrivée avec son sac banane sur l’UTMB à 20 ans en 2008! 3 fois moins de temps que le précédent record, même si les conditions n’étaient pas exactement les mêmes, ça veut dire grosso modo, que dans l’hypothèse d’un temps d’effort doublé, il faut tout de même aller 50% plus vite! 
Alpine Connections - Kilian Jornet Burgada sur les 4000
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51 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Alpinisme et dopage : exit les comparaisons entre réalisations alpines?
quelle superbe perf !!
Kilian avant d’être un mec qui court des utmb et autres, était un mec qui crapahutait en montagne avec un vrai pied très très alpin.
ben là il l’a encore une fois prouvé !
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Sur ce point il y a un truc dans le récit mis en lien plus haut qui m’interpelle: comme ils l’expliquent il était en solo pour GPA et Blanche de Peuteurey? Ca fait déjà un solo pas dégueu en rocher non?
Je ne connais pas toutes les sections de sa balade, loin de là, mais une m’a interpelé, et je ne suis pas le seul, dans le mont blanc (« Mont Blanc 2 ») :
- Arêtes du Diable, sortie Mont-Blanc. Un départ classique.
- Un petit aller retour à l’aiguille de Bionnassay. Ça commence à faire du linéaire, et pas mal de déniv, mais c’est le thème.
- Désescalade de l’arête du Brouillard jusqu’à Baretti. Fin Aout. Là ça a commencé à m’interpeller. Sans même parler de l’aspect technique, les risques objectifs sont loin d’être négligeables, en plein aprem. Et techniquement c’est très solide. Pas un truc de trailer on va dire !
- Redescente vers Eccles, en se perdant au passage, au vu de la trace GPS. Même remarque, surtout que c’était de nuit à priori. Quelques heures de sommeil
- GPA en aller retour, une bonne partie de nuit à priori, si on regarde les horaires (dommage, pas de trace GPS horodatée). Des infos que j’ai pu récupérer, il est en excellentes conditions au vu de la période, mais ça reste un gros tas de pus qui parpine pas mal, par cette face, et en solo c’est sacrément engagé.
- Blanche de Peuterey : pareil pas d’images, mais ça devait tirer sur les mollets. J’imagine que c’était tout en glace noire ou pas loin. Et surtout il était déjà à environ 24h dans sa journée.
- Et la redescente bien dégueu dans le coin de Eccles.
Là on n’est pas sur du trail, ou du trail alpi, on est sur un enchainement de sorties faciles, d’autres plus dures, et de bricolages engagés en partie en solo. Ce que certains verront comme du grand alpinisme. Et ce après 2 semaines intenses, sans repos. Bref ça ne me fait pas rêver personnellement, je ne vois pas l’intérêt d’engager autant, mais on est sur du grand exploit, aussi bien physiquement que techniquement au final.
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Cette discussion a été suspendue quelques minutes, le temps de déplacer les messages : deux discussions simultanées se déroulaient sur le même sujet !
Ce sujet reste donc consacré à l’Alpine Connections, et pour le reste, l’autre discussion est ici :
Alpinisme et dopage:comparaisons entre réalisations alpines?
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A noter aussi l’étape Verte-Grande Rocheuse-Droites également en solo et également à une période qui n’est pas sensée être favorable.
Je pense qu’il faut arrêter d’imaginer Kilian Jornet comme seulement un trailer. Il est beaucoup plus que ça.
Pour rappel par exemple il est l’auteur de la première descente intégrale à ski de la voie des Autrichiens aux Courtes en 2016. Avant Paul Bonhomme par exemple qui l’a faite après.
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Tu as surement raison: la face N de l’Eiger à la jounée c’est quand-même du gros niveau, même en imaginant que Steck aurait monté la corde dans les longueurs les plus difficiles.
C’est un alpiniste hors pair, et parmi les meilleurs skieurs de pente raide de notre génération. Et probablement plus, dans d’autres domaines que je ne connais pas. Mais pas mal de montagnards ne le connaissent que pour le trail. Ce trek est très médiatisé dans le milieu, certains vont découvrir une autre facette du kiki !
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Et du coup ont tendance à le réduire à ça et à regarder un peu de haut ses performances alpines…
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me semble qu’à la base, il est skieur (de randonnée, et de pente raide), mais peut-être me trompè-je.
Oui, c’est bien ça, d’après son wiki c’est en ski alpi qu’il fait parler de lui en premier, champion du monde cadet en 2004 et 2005 en vertical race.
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La montée par l’arête du Moine ça doit aller, c’est la descente « normale » des droites qui doit être bien pourrie, y a qq rappels mais ça doit aussi bien parpiner … et le bas avec la jonction avec le glacier ça doit être du bon terrain montagne
En dehors de la performance physique, il y a aussi le fait de « digérer » au préalable tous les topos et itinéraires, au moins pour les parties faites en solo… Quand on voit le temps qu’on met parfois pour préparer une seule course, là 82 d’affilée…
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T’inquiète, il ne s’y est pas pris juste une semaine avant…
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Bien sûr ça doit faire des mois voire des années qu’il étudie ces enchaînement là n’est pas la question. Le truc qui n’impressionne c’est qu’il faut dégainer tout cet acquis en 19 jours (avec un peu d’improvisation pour jongler avec le mauvais temps au début) et avec plusieurs sommets par jour.
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Non c’est pas dégainé comme ça de nulle part.
Kiki il fait de la montagne sans qu’on le sache aussi.
En plus des trucs qui sont médiatisés (son petit souci au frendo , son record au Cervin, Eiger avec steck…) je pense qu’il avait déjà visité pas mal les Alpes et sans doute d’autres 4000m .
Tout ça avec ses pompes tomir ?
Ben merde alors ! J’ai la réponse apportée par Védrines: Les 82 4000 de Kilian Jornet : les réactions du milieu de l'alpinisme
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« … peut etre l’avenir de l’alpinisme… » sans doute. C’est tout à fait exceptionnel cet enchainement !