Alors?

Posté en tant qu’invité par Francois:

  • Alors qu’est-ce qu’on fait?
  • Ben j’en sais rien, moi, qu’est-ce qu’on fait… suis pas un politicien… j’ai pas réponse à tout…

  • Tiens, je sais! on va réfléchir…

La tempête nous avait chopé à la sortie de l’arête, sous le Mt Blanc de Courmayeur. Nébulosité maximale, visibilité zéro, vent à décorner les chamois, neige à l’horizontale.
Dos au vent, nous réfléchîmes sur les mesures à déquates.

  • A quoi?

  • A déquates.

  • En tout cas, pas question de continuer sur le sommet; c’est un coup à se retrouver au fond du val Veni avant d’avoir le temps de dire « ouf! ».

ooouuuuuhhhh!!!.. faisait le vent… oooOOOOUUUHHHhhhh… qu’il faisait…

Mais nous, on se marrait, on en avait vu d’autres!
Enfin, on se marrait… un peu jaune, tout de même.

  • On va faire un trou,
    dit mon copain Fiacre (fête le 30 août).

Vous pensez bien que c’est un pseudo. Mais mon copain Fiacre ne souhaite pas dévoiler sa véritable identité. Avec un nom pareil, pas de risque. Les Fiacre, ils doivent se compter sur les doigts d’une main.
Donc mon copain Fiacre, c’était pas le mauvais cheval, au contraire.

  • Faut faire un grand trou, faut que ce soit confortable, on sait pas combien de temps ça va durer.


Alors… la suite est là

[%sig%]

1 Like

Posté en tant qu’invité par Francois:

NDLR :
si vous avez raté un épisode, vous pouvez revenir au début !

Avec la pelle, on a commencé à faire un trou que la neige remplissait à mesure qu’on creusait. Ceci explique que ça n’avancait pas bien vite, mais on se réchauffait.

  • Kouuuaaahhh!!! une pelle! vous aviez une pelle?!

Ben oui, on avait. Dans ces grandes voies du Mt Blanc, je suis toujours été assez méfiant (même maintenant, en général). Et on prenait plutôt trop que pas assez. Donc pelle, réchaud, couverture alu, doudoune et pied d’éléphant (hein, quoi? qu’est-ce que c’est que ça? qu’est-ce qu’un éléphant vient faire là dedans? on n’est plus au temps d’Hanibal). Même si pas de bivouac prévu.
En voyant la pelle, les gens rigolaient. Ben on s’en foutait. C’était mieux que de pleurer.


Alors… la suite est là (vous suivez toujours ?)

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Il fallait s’ y attendre, ça ne pouvait pas durer …

Posté en tant qu’invité par dalle en pente:

Yessss! Le grand retour d’un des francs-conteurs de cédeucé!

Ca s’annonce terrible en tout cas… je suis déjà scotché, fiévreux ,dans mon fauteuil, frissonnant, tremblant, attendant la suite de cette histoire trépidante!..

Posté en tant qu’invité par rapha:

Je croyais que c’était interdit de torturer les gens la suite stppppppppppppppppppppp

arghhhhhhh

héhé ça a bien commencé

heu dis moi françois j’imagine les pelles de l’epoque c pas la pelle en plastique avec manche alu ultra léger mais plutot la pelle militaire version ancienne (39-45) en bois et acier résistant.

Posté en tant qu’invité par Luap:

non ,je vois bien pelle droite alu légèrement ondulée avec manche rouge en bois !
vivement la suite !!! Merci
Paul

Posté en tant qu’invité par Francois:

NDLR :
si vous avez raté un épisode, vous pouvez revenir au début !

C’était une pelle alu avec manche bois démontable. Légère, pas chère…

Puis un jour, il y a deux-trois ans, on m’a dit:
« Kooouuuaaaahhhh! tu te trimballes toujours avec cette pelle? mais t’es fou… »

Alors ça m’a fichu un gros complexe de culpabilité. J’ai fait une remise en question draconienne et je suis allé acheter une pelle hors de prix à Espace Montagne. Hors de prix mais moderne. On ne me fait plus de remarques.

J’ai fourré la vieille pelle dans mon coffre avec un bout de corde qui date de mes débuts. On ne sait jamais…


Alors… un p’tit clic pour la suite !

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

T’ as pas honte ???

Lacheur …

Posté en tant qu’invité par LeBelge:

Tu nous saoule vraiment avec tes histoires !

Posté en tant qu’invité par Desaoulant:

Ben t’as qu’a pas les lire !!! :wink:

Posté en tant qu’invité par rapha:

LeBelge a écrit:

Tu nous saoule vraiment avec tes histoires !

si ça te soule tu n’ouvre plus le post, il y a plein de post dont je me fous ben je les ouvre une fois je ferme ma gueule et j’y reviens pas tu devrais faire pareil.

Posté en tant qu’invité par Antoine:

Mais non LeBelge, il ne faut pas écrire « Tu nous saoule(s) vraiment avec tes histoires ! », mais, « Tu me saoules vraiment avec tes histoires ! »

Là, c’est tout de suite plus correct…

Bonne journée !

Posté en tant qu’invité par Francois:

LeBelge a écrit:

Tu nous saoule vraiment avec tes histoires !

Faut un « s ». Tu nous saoules…

Deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif.

Posté en tant qu’invité par catherine:

Francois a écrit:

Faut un « s ». Tu nous saoules…

moi je trouve plutôt que c’est un peu trop délayé pour saouler : 3 lignes par ci, 2 lignes par là… on ne risque rien avec l’alcoo-test !
par contre, je vais être en panne de scotch (celui en ruban, pas celui en bouteille) pour reconstituer le texte entier !

bon, et alors… zorro !

Posté en tant qu’invité par david B:

Quand je pense qu’ il y en a qui avec une ligne du François sont déjà saouls… les pôôôôvres !!!

Ou alors, cest que le François y raconte trop bien.

Ben oui quoi,

Le vent, le grand vent, le vent qui décoiffe, le vent à décorner les chamois, le vent qui gifle et cingle, le vent hululant, qui hurle et se déchire. Le vent qui tournoie, claque et rudoie. Le vent fou houhouhouh. Le vent venu du fond de l’horizon ainsi que troupeaux de diables en furie. Ce vent de là haut, ce vent dur, ce vent mauvais.

Ce vent là nous saoule littéralement.

Alors voilà y en a qui, sans le savoir, sont peut-être trop sensibles. Z’ont confondu le vent et son histoire.

En tout cas ça avait un petit goût de revenez-y. J’en reprendrais bien une petite rasade pour la route. Une histoire pour mieux tenir au vent.

Merci François.

David

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Francois:

david B a écrit:

Quand je pense qu’ il y en a qui avec une ligne du François
sont déjà saouls… les pôôôôvres !!!

Ou alors, cest que le François y raconte trop bien.

Ben oui quoi,

Le vent, le grand vent, le vent qui décoiffe, le vent à
décorner les chamois, le vent qui gifle et cingle, le vent
hululant, qui hurle et se déchire. Le vent qui tournoie, claque
et rudoie. Le vent fou houhouhouh. Le vent venu du fond de
l’horizon ainsi que troupeaux de diables en furie. Ce vent de
là haut, ce vent dur, ce vent mauvais.

Ce vent là nous saoule littéralement.

Ah mais… c’est très bien, ça! Imagé et tout… je retiens pour le replacer qq part.

Alors voilà y en a qui, sans le savoir, sont peut-être trop
sensibles. Z’ont confondu le vent et son histoire.

En tout cas ça avait un petit goût de revenez-y. J’en
reprendrais bien une petite rasade pour la route. Une histoire
pour mieux tenir au vent.

Merci François.

David

Posté en tant qu’invité par Bescherelle:

Vraiment vivement ton tour…

Posté en tant qu’invité par Apoutsiak:

et la suite alors !!! la nuit dans la neige au sommet du Mont Blanc à attendre un hypothétique lever du soleil (dans ces cas là le lever du soleil est toujours hypothétique…) , le froid , l’engueulade pour savoir qui est le responsable, lequel des deux à décider de poursuivre alors qu’il y avait de gros lenticulaires sur la verte…

ALORS …

Posté en tant qu’invité par Phil:

Moi je crois que François de univ-fcomte.fr est un cabotin. On lui a trop fait de compliments, et maintenant, il fait sa starlette. Résultat: Il nous pond trois lignes, comme ça, au détour d’un post dont le titre même semble indiquer qu’il se moque de nous, le 12 du mois, et là on est le 17, et on attend toujours la suite. C’est tout simplement scandaleux.

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Et bien moi, je trouve qu’ il a bien raison, tiens…