C’est pas tout à fait la même approche.
Ils s’entraînent à réaliser la séquence de mouvement qu’ils vont rencontrer puis ils n’ont qu’à « dérouler » lors de l’exploit.
Un très bon sportif avec une expérience du vide peut s’en sortir.
En escalade il lui faudra acquérir le bagage technique et la lecture. Ce qui représente généralement bien plus d’une année et demi (sauf cas exceptionnel).
Alain Robert a trouvé un successeur
Pas besoin d’attendre la fin des années 70. En 1970, date de publication de glace, neige et roc, la première de couverture représente Rébuffat franchissant un toit sur les étriers, le summum de la difficulté dans l’imaginaire collectif.
Je m’étonne que tu continues à distiller des légendes sur une période que, de ton propre aveu, tu n’as pas connue en tant que grimpeur.
Les clichés ont décidément la vie dure et c’est bien regrettable que ce soit un site de montagne qui les entretiennent.Début 70, la différenciation entre libre et artif étaient nettes. En revanche, pour les plus réfractaires à la débauche de matériel, l’artif facile (A1) était réalisée en tire-clou ou avec le minimum de matériel quand c’était possible, en mode minimaliste. Cela dit, le tire-clou a toujours été la solution du dernier recours pour les grimpeurs sans scrupules ou en dessous du niveau dans le libre, à distinguer des grimpeurs ayant un minimum d’éthique et pour lesquels tirer sur un clou, quand le topo ne le préconise pas, n’a jamais été une alternative valorisante ou réjouissante.
Je suis un grimpeur sans scrupule et mon éthique se résume en qq mots: revenir entier même s’il faut tirer au clou ou mettre une pédale.
Heureusement, pas mal de grimpeurs officient tranquillement dans leur coin et ne soumettent pas leurs réalisations à la congrégation pour la doctrine de la foi
pour imprimatur.
c’est le seul « médiatisé » à faire ça, mais peut-être que d’autres le font, sans spécialement sortir dans les médias, et ça passe donc inaperçu.
" la notion de libre" n’existait pas…"
Chercher d’où vient l’expression, tombée en désuétude depuis , mais bien en vogue dans les années 70, de '" jaunir " un passage…
Ou lire la démarche d’un certains C. Barbier ( entre autre) dans les années 60.
Vu la société du buzz dans laquelle nous vivons, je vois mal ce genre d’ascensions passer inapercu. J’ai plutôt l’impression qu’au contraire les médias sautent sur la moindre histoire sortant de l’ordinaire pour faire le buzz. Mais peut-ête je me trompe.
On trouve en effet pas mal de vidéo sur YT, de grimpe sur bâtiment: genre les vidéos russe ou c’est pas la difficulté mais plutôt le jeux avec le vide au sommet qui fait le buzz (ou le splash quand ils se ratent).
Je le pense aussi
Un vrai grimpeur ne va pas s’attaquer à un immeuble de ce type pour le plaisir
Ceux qui pratiquent l’urban climbing préfèrent des spots pas très hauts, mais plutot techniques proches du bloc. Donc pas très spectaculaires pour le grand public
merci de me citer en entier.
Tu as modifié ton post.
Version initiale ?
Le modérateur peut te dire que les modifications du post de Mollotof ne concernaient pas cette citation…
Les vieux qui font la course pour être le plus vieux
Bientôt ils vont nous dire que les hommes des cavernes y habitaient pour pouvoir faire du bloc, et vont lancer un sujet sur les cotations du paléolithique qui étaient plus sévères qu’à l’âge du fer.
Mollotof y faisait mention des années 70, raison pour laquelle j’ai réagi. Confirmé par Reveric, intervenu, entre autres, pour le même motif.
2 modifs signalées chez Mollotof.
Je ne serais pas intervenu pour les années 50-60 que je ne connais pas.
Arbitrage par l’arbitre de chaise demandé. Hawkeye !
oui, je m’étais un peu laissé aller. Dans les 70’s c’est vrai, le libre existait déjà.
je pensais également à ce bouquin que j’ai depuis l’enfance (bien avant que je ne grimpe).
Il y a eu l’an dernier une discussion intéressante pour essayer de retrouver quand la terminologie « escalade libre » est apparue dans la littérature alpinistique.
Une chose est sûre, je n’étais pas né qu’on en parlait déjà
Ça dépend comment tu t’en sers, non ?
Ah oui mais … en grosses ou en chaussons de fourrure ?
La question était de savoir pourquoi on avait utilisé l’expression « escalade à mains nues » en 1982, dans un reportage grand public.
Pour essayer d’y répondre, il faut d’abord connaître le contexte. Et en particulier ce que représentait l’escalade tout court pour le grand public en 1982. C’est pour ça que j’ai parlé de la fin des années 70.
Ensuite un livre de 1970 a pu avoir un effet sur le grand public 10 ans plus tard, le temps qu’il se diffuse, qu’on en parle, que des articles dans des journaux/magazines non spécialisés montagne s’en inspirent, etc.