Salut,
J’avais compris l’esprit du message.
Mais je ne vois pas l’intérêt qu’auraient les champions de porter leur matériel de cross (lourd, voire très lourd), au sommet d’une montagne pour partir en cross !
Ils préfèrent bien sûr partir d’en bas, près d’une voiture, et enrouler ensuite les thermiques pour monter !
Exemple typique : lorsque nous avons parcouru les arêtes de la Meije avec nos voiles (avec décollage de la Tête des Corridors au-dessus du refuge de l’Aigle), nous avons vu arriver, lorsque nous sommes arrivés sur l’arête, Thomas Puthod avec sa voile de compétition (avec sellette cocon super lourde et tout le barda…).
Il a fait ce jour-là un vol incroyable avec survol successif du Pelvoux, de la Meije et de l’Olan (mais oui !), ce qui est tout simplement exceptionnel, mais je crois qu’il avait décollé de Puy-Aillaud à 10’ de la voiture.
Ce n’est pas du tout du « vol montagne » au sens de ce fil de discussion.
On avait vraiment l’impression ce jour-là avec mes amis que l’on ne pratiquait pas du tout le même sport !
Quant à un vol en montagne avec un 1° atterro à finesse 6, j’aimerais que l’on me donne un exemple
L’un des vols montagne classique où il faut une certaine finesse pour passer, c’est le vol des Ecrins avec survol du Glacier Blanc.
La rupture de séracs est à finesse un peu inférieure à 5 du décollage, et avec ma voile montagne ultra-lègère (avec laquelle il est exclu de faire des vols de distance), je suis quand même passé à 200 m environ au-dessus de la cassure cet été.
Je maintiens donc mon opinion : l’option T4 (« vol cross, nécessite le vol en thermique pour rejoindre un atterro ») me semble « hors-sujet’ » quand on parle de vols associant la rando ou l’alpinime. pour rejoindre le décollage.
Par contre la difficulté du décollage peut bien sûr être quantifiée : quand on voit le sommet du Mont-Blanc et celui de l’Aiguille Verte, l’engagement et la technicité du décollage ne sont pas exactement les mêmes !!!
A+ Marc Lassalle