Enfin c’est F si t’as une bonne caisse et t’es habitué au terrain à chamois. Si non c’est PD.
Aidez moi a gravir le pic de belledone
Ah ben oui si on peut monter en voiture c’est F
L’appréciation de la difficulté technique n’a rien à voir avec la forme physique. C’est soit F, soit PD, les coulages de bielle en cours de route c’est autre chose.
Normalement je serais d’accord mais il me semble que cet article te contredit:
https://www.camptocamp.org/articles/188413/fr/aide-topoguide-cotation-alpine-globale
La pondération des difficultés maximales obligatoires
Dans le cas général, la difficulté maximale obligatoire définit la cotation globale minimale de la course. Celle-ci sera en général pondérée vers le haut pour prendre en compte la continuité de l’escalade, la complexité de l’itinéraire, la facilité à se protéger et à construire des relais, etc. Toute source de difficulté doit être prise en compte.
Les critères les plus courants sont listés ci-dessous :
- l’approche, sa longueur et sa complexité*
- la descente, comment elle se fait, sa longueur et sa complexité*
- la qualité, le nombre et l’emplacement des relais (vires, etc)*
- la qualité du rocher, de la neige ou de la glace*
- la longueur et la continuité des sections les plus difficiles*
- l’emplacement des sections les plus difficiles (au départ, au milieu, à la fin)*
- l’orientation des pentes (et les horaires imposés)*
- les risques objectifs (par exemple pour les itinéraires sous la menace de séracs)*
- l’exposition au mauvais temps*
- l’engagement (difficulté d’une retraite éventuelle)*
- l’altitude*
Donc F+
mais la forme du bonhomme n’entre pas en ligne de compte pour la cotation
si on est pas en forme, on vise une cotation plus modeste,
mais l’itinéraire (et sa cotation) reste le même
Ca me semble correcte. Mais il faut remarquer que la pondération n’est pas limité à un seul + ou -. Theoriquement on peut passer à un grade entier au dessus du niveau determiné par la cotation obligatoire.
C’est pour ça que des fois on parle de voies morpho. Ça indique que selon la forme du bonhomme la cotation peut être différente.
Oui t’as raison. C’est plutôt une question de si on veut tenir en compte l’approche ou pas. En tout cas, la distinction entre F et PD n’est pas très claire (pour moi au moins). Personellement je dirais que pour une course rocheuse en F la corde n’est pas indispensable, pour une course PD elle l’est. Mais ça c’est aussi une question de son niveau, et reste assez personnel.
C’est pourtant simple. PD c’est Plus Dur.
C est vrai
D’ailleurs il faudrait inventer des pictos « forme »
Merci beaucoup pour vos réponses, le pic de coolidge me paraît super mais trop loin de Grenoble, nous avons fait le gr 54 cet été et par manque de temps nous n’avons pas pu essayer de gravir le gioberney
Nous sommes sur Grenoble pour 3 jour dans 2 semaines et le manque de montagne se fait ressentir.
En effet le Belledonne me paraît un peu difficile pour notre niveau (en hiver)
Si vous avez encore d’autres idées. je suis vraiment preneur
Merci
Finalement le gioberney me chauffe pas mal !
Vous en pensez quoi ?
Depuis où ?
La route pour monter à la Bérarde n’est pas dégagée et est exposée aux avalanches.
La question pourrait être : quand on débute, pourquoi ne pas faire avec les saisons ?
De l’alpi l’été, du ski de rando l’hiver, etc …
Perso, j’ai toujours trouvé que l’alpi l’hiver (hors obligation type goulotte/cascade) c’était sans commune mesure de difficulté avec la même chose l’été …
Si ton congélo mérite d’être nettoyé de sa couche de glace nuisible à une faible conso électrique, nettoie complètement à mains nues et on en recause …
Comme le précise @Florence_B avec beaucoup de lucidité, l’accès à la haute montagne en hiver est souvent tributaire de l’ouverture des routes, ou alors il faut accepter des approches interminables. Pour le Gioberney, c’est le cas aussi bien côté Vénéon que côté Valgaudemar.
Au départ de Grenoble, il existe de très bonnes alternatives tout le long de la barrière Est du Vercors, pour des expériences hivernales de tous niveaux (neige, glace, mixte) facilement accessibles à la journée.
Tiens, pour compléter mon post précédent, je vais citer une phrase qu’on m’a dit en 2000 (en 1998 c’était le stage grandes courses de la FFME, erreur de calendrier corrigée …) lors du premier vrai stage d’instructeur en alpinisme de la FFCAM (le stage précédent étant un « test » de la formule) qui a complètement changé ma manière d’approcher l’alpinisme (merci Luc Jourjon au passage) :
« L’alpinisme est l’art de faire facilement des choses difficiles et non l’inverse »
Depuis des années, psychologiquement impressionné par les cotations, je me lançais dans des courses bien faisables en cherchant des variantes pour garder mon intérêt éveillé … c’était très nul !
Luc, analysant ça très vite m’a invité à faire l’inverse …
Ça a été une révélation !!!
Le niveau des courses envisagées à explosé et, au final, on était bien plus en sécurité que dans des « variantes » foireuses de courses AD …
Donc, je réitère mon petit conseil … faites les choses dans l’ordre (et dans l’ordre, on ne débute pas l’alpinisme l’hiver …)
Bonjour,
Je voudrais pas faire le discours du CAFiste de base mais quand on ne sait pas dire si on a le niveau pour effectuer tel ou tel itinéraire, il faudrait commencer par apprendre les basiques. Je cite ce propos d’un autre fil que je trouve plein de sens:
Ça me semble applicable à n’importe quelle activité en montagne.
Originaire du Vercors, je vais pas vous cacher que le ski de rando et les raquettes en hiver j’en ai manger et ce depuis la naissance
Je reviens donc a ma question d’origine. Connaissez-vous des spots d’alpi a proximité de Grenoble a le porté de jeune montagnard en bonne forme physique
Merci de vos réponses précédentes