Je suis démasquée… 
Mais, en même temps, il demandait la voie d’la sagesse… Et comment mieux la trouver que dans cette belle et douce éthique de vie ?
(PS : Finis ta salle de bains qu’on aille méditer là-dessus en falaise, dans une voie… A la hauteur de nos (mes) possibles, mais pas bien loin de nos (mes ?) impossibles 
!)
De toute façon, certaines voies disparaissent ou changent beaucoup avant même qu’on ait assez vieilli pour se dire que c’est à cause de l’âge qu’on n’ira plus dedans… Il y a eu un article ces temps-ci sur les « cent plus belles » dont une trentaine est encore faisable en l’état.
Et si dans quelques années on a assez de contraintes d’Etat ou assez de prise de conscience pour ne plus vouloir se déplacer en avion ou en voiture pour rejoindre les départs, ce sera encore une raison de voir de loin les belles courses ou les belles voies que l’on ne peut plus parcourir.
Je sais que c’est un peu à côté du sujet et déprimant par-dessus le marché, mais pour ceux qui n’habitent pas en montagne et qui, enfants, voyaient des photos de paysages qui n’existent déjà plus, la nostalgie et une part de frustration sont depuis un bon moment associées à l’idée des itinéraires - l’âge n’en ajoutant pas tant que cela, peut-être.
Ou est-ce du cynisme ? Je ne peux plus y aller, mais de toute manière, ça n’en vaut plus le coup ?
À la tienne Étienne François la jeunesse éternelle
Moi j’ai un autre adage: « un viel alpiniste est un alpiniste chanceux »
J’ai encore un avatar de cet aphorisme: un bon alpiniste est un alpiniste vivant.
Concernant l’auteur de cette phrase, sous une forme ou sous une autre, il me semble bien que c’est El Greco!
moi je dirai…
déjà si tu arrive a gerer la non blessure (ce qui n’est pas mon cas…) c’est déjà pas mal
et puis : plus vieux le bouc, plus dur est la corne ! (enfin, c’est ce qu’on dit …)
Qui disait aussi dans un reportage « le meilleur horaire, c’est d’arriver à 70 ans… »
Alors je suis tranquille !
Merci à tous pour vos réponses. J’ai envoyé ce message because pour la première fois de ma vie il m’arrive de rentrer de séances de grimpe frustré et déçu (surtout de séances de salle, pour dire la vérité, à l’extérieur je suis presque toujours content), ce qui plombe l’ambiance avec mes pauvres partenaires. Je suppose qu’il n’y a pas de solution miracle, et que vos conseils nécessairement un peu convenus (mais ça l’a fait du bien de les lire) sont aussi les meilleurs. Je vais essayer de les suivre en faisant deux choses: d’une part, accepter de meilleure grace l’échec, la baisse des perfs, parce que c’est dans l’ordre des choses. Par ailleurs, histoire de ne pas avoir de regrets, je vais continuer à me lancer épisodiquement dans des projets de GV en montagne un peu au dessus de mes moyens, quitte à accepter de faire (prendre?) un but. Je vais m’acheter le premier maillon rapide de ma carrière, ce sera le symbole de ma mutation
pfou ca je connais …
la resine on s’en foue c’est pas beau c’est bourrin c’est juste pour s’entrainer…
la vrai grimpe c’est en falaise!!!
Le problème de la salle , et l’age n’a rien à voir , c’est de prendre une claque vis à vis des pratiquants régulier.
Je pense que l’escalade fait partie de ces sports ou l’on peut conserver son niveau relativement tard. Mon entourage regorge d’exemples de grimpeurs qui grimpent dans un bon 7 la cinquantaine bien tassée. Cela nécessite bien sûr une très bonne régularité de l’entraînement mais surtout d’éviter les blessures car de retour de blessure ils ne pourraient plus revenir à leur niveau d’avant.
En revanche il est honnête de dire qu’à partir d’un certain âge (qui n’est pas nécessairement un âge certain) il n’est plus raisonnable d’espérer progresser en termes de cotations. C’est le cas de toutes activités sportives. Mais il est raisonnable aussi de dire que le plaisir que l’on trouve à grimper restera identique à condition d’abandonner ce prisme de la performance pour se recentrer sur d’autres aspects tels que la beauté du geste ou simplement le plaisir de pratiquer une discipline si riche pour le corps et l’esprit. Je pense que ce changement d’état d’esprit nécessite de la sagesse mais le principal intérêt de vieillir n’est-il pas justement de développer cette sagesse ?
De Profundis.
D’autre part, qu’est-ce que le prisme vient faire à dedans ? Pourquoi un prisme ? Pourquoi pas un icosaèdre, par exemple ? On le trouve de plus en plus souvent, ce prisme. Ce doit être un tic de langage, comme « on va dire » etc.
Demande à Newton…
Un prisme optique : Prisme (optique) — Wikipédia
Moi je trouve que le terme est bien employé et a du sens.
Te connaissant un peu mon petit doigt me dit que tu vivras même bien plus âgé que lui…le wélo ça conserve !
Puisse ton petit doigt avoir raison !
La solution est très simple, il suffit de grimper pour son plaisir et non pour flatter son égo…
oups ma réponse n’est pas destinée à François mais bien sûr à JPM31