Posté en tant qu’invité par strider:
Bubu a écrit:
Tu as quand même dit :
même un mec du Tour de France, avec un sac de 15kilos,
serait au taquet, si jamais il y arrive
Désolé, c’est faux. Toi-même, dans ces conditions tu ne serais
pas au taquet ! Tu mettrais peut être 2 ou 3 fois plus de temps
que d’habitude, mais il y a des milliers de personnes qui
traversent la France ou l’Europe en vélo (parfois par les cols)
avec tout le matos de camping et la bouffe pour 1 semaine !
ok, dans ce sens…mais ceux qui traversent la France ou l’Europe n’ont pas les mêmes intérêts en terme de but, ni la même pression des conditions que l’on a en montagne, et cette pression je crois qu’elle suffit déjà assez comme ça…surtout quand on fait de l’alpinisme « d’aventure » où rien n’est garanti à l’avance…
Mais ce qui me gène le plus en vélo, ce sont les bagnoles. S’il
y a une grosse difficulté, c’est psychologique. Se dire que
l’on monte en vélo, et que dans le même temps des dizaines de
personnes montent en bagnole (dont une aurait bien pu me
prendre en stop), j’ai vraiment l’impression de faire de la
résistance.
c’est vrai que les bagnoles font chier
mais moi en vélo je ne supporte pas de monter lentement, qui plus est avec une charge, je trouve cela carrément fastidieux et je n’ai aucun plaisir, qu’est-ce que 'il y a plus emmerdant que du bitume où ça n’avance pas?
…or c’est le bien le plaisir que je cherche en montagne, je me fiche de savoir que je peux prouver à moi-même que je suis capable de venir en vélo avec un super sac chargé , je dirai même sincèrement que cela m’emmerde…moi en montagne c’est l’aventure qui m’intéresse, pas la performance, encore moins sur le bitume… pour moi le vélo, c’est du « vrai » vélo, faut pas que ça traine, sinon c’est pas du vélo…faut sentir le plaisir de la souplesse et de la fuidité sur son vélo, sentir les odeurs des près, voir les paysages défilés à un rythme acceptable, c’est ça la « liberté » du vélo, faut que ça avance bien…
Non, mais j’essaie de covoiturer un maximum.
Entre le covoiturage, la restriction des destinations
lointaines à la journée (> 40km) et les sorties sur plusieurs
jours au même endroit au lieu de 2 sorties à la journée, j’ai
divisé par 3 ma consommation de voiture depuis mes premières
vraies saisons (sorties toutes l’année en ski, alpi, rando).
C’est sûr que je loupe de bonnes conditions parfois, mais bon
c’est un choix de ne pas passer mon temps sur la route.
je comprends ta démarche…