Posté en tant qu’invité par Pascal:
Une question (mais qui ne change rien sur le problème de fond) :
Ce procès a t-il été déclenché par l’intéressé lui même (dépôt de plainte), par la puissance publique, ou suite à intervention assurance et/ou caisse d’assurance maladie (s’agissant de blessure grave, il ya eu certainement des frais très lourds d’engager)
Sur le fond :
- j’ai appris (fin des années 70) l’escalade avec une bande de copains en falaise/montagne : les notions de responsabilités, procès éventuels etc étaient à milles lieux de nos pre-occupations et, à l’époque je n’ai pas souvenir de situation ou l’on recherchait la responsabilité d’un membre de la cordée, pour deux raisons :
- certainement cas beaucoup, beaucoup plus rares
- et on ne disposait pas d’internet pour avoir très rapidement les cas de jurisprudence, donc on vivait dans une totale insouciance
- ensuite en tant qu’encadreur dans un club : ces questions ce sont toujours posés, personnellement de plus en plus pesantes au cours du temps.
La problématique n’est pas nouvelle mais elle portait sur une accessibilité de l’activité moins forte (falaise au lieu de SAE) et avec un public moins important. De ce fait, à priori des pratiquants beaucoup plus impliqués avec toutes les conséquences positives de cette implication
Aujourd’hui, sport très accessible sur SAE avec fréquentation de masse, il est inévitable que des contraintes supplémentaires apparraissent. Et dans le cas d’accident avec de lourdes implications financières, les procés commencent …et les « autorités » ne peuvent accepter une multiplication des accidents sans réagir.
Bref tant que l’escalade concernait une bande de « félés et marginaux », il vivait dans leur coin et se cassait la figure sans rien demander à personne maintenant que n’importe qui peut accéder à une SAE, on conçoit que la situation change.
Par contre, j’espére que l’on arrivera encore à pouvoir définir des regles simples sans rentrer dans une bureaucratie qui décourage toutes les bonnes volontés (et qui a terme « tueras » l’activité).
A noter : je vais parfois dans une SAE privé (salle connue de la banlieue parisienne), à part payer on ne ma jamais rien demandé sur ma capacité à maitriserr un minimum les choses. Si une situation du type de celle décrite à Perros Guirrec, si le responsable de la salle doit assumer la responsabilité de l’accident, beaucoup de salles fermeront.
Il faut bien s’adapter mais j’ai quand même la nostalgie de la fin des années 70 où c’était moins compliqué …bon courage aux jeunes 