Vidéo très intéressante et formatrice.
Quelqu’un à un lien vers d’autres vidéo du même type ?
Et je ne comprends pas bien pourquoi ça critique ni l’objectif des critiques…
Accident et secours crevasse (glacier du Strahlhorn )
Posté en tant qu’invité par gitaneau:
La branlette intellectuelle qui t’es si chère, c’est toi qui en est la victime.
La projection de cette vidéo pédagogique vient en complément d’un entraînement régulier, elle ne le remplace pas. Il n’y a que toi pour ne pas le comprendre.
Un des points forts de ce film, c’est l’effet de surprise, l’horreur que l’on peut ressentir quand le sol se dérobe et que dans la fraction de seconde suivante, le cerveau imagine le pire…dans un entraînement (donc programmé), il n’y a pas de surprise, le cerveau est programmé, préparé.Le stress dépendra davantage de notre degré d’ émotivité.On est davantage dans une approche « saut à l’élastique » que dans
une situation d’accident aux paramètres imprévisibles.
T’arrives à le comprendre ça ?!
Posté en tant qu’invité par web 3.0:
[quote=« BigJim, id: 1736032, post:39, topic:153775 »]
Ouf! Un moment je me suis demandé si tu allais le dire dans ton message 
[/quote]
Effectivement, c’est essentiel. J’ai souvenir une histoire racontée à l’ENSA à propos d’un aspi qui avait fait la contre-assurance sur un trou. Je ne sais pas si c’est vrai et ne connait pas les circonstances exactes. C’est certains que la séance doit être gérée par une personne très expérimentée et que la contre-assurance doit être béton. Il est également préférable de bien connaitre les lieux et surtout les trous.
Mon premier saut dans le trou m’avait bien fait monter l’adrénaline. Le froid de la glace montait du fond bleu, je me prenais des paquets de neiges sur la tête, le baudrier light de ski-alpinisme cisaillait le dos, trop petit anneaux de cordelette sur les low tech => perte de temps pour attacher les skis, petits mousquetons lights => manip chiantes, en sortant du trou le corps morts a sauté à cause du bras de levier etc… En 20 minutes, j’avais eut plus d’informations utilisables qu’en des dizaines d’heures de vidéos, livres et autres forums.
Ces expériences in-situ en conditions réelles avec son propre matériel sont les seuls éléments pédagogiques réellement valable permettant de se préparer à affronter ces situations dans la vrai vie. C’est comme l’entrainement DVA : tu acquières de l’expérience et de la confiance en pratiquant => ça aide de savoir que tu es capable de pointer 2 DVA en moins de 10min. Bien évidement, on peut regarder des vidéos de recherches avec DVA. Mais, ça ne sert pas à grand chose. Il n’y a que la pratique sur le terrain qui est réellement valable.
Pour la crevasse, ça aide bien de savoir que tu es capable de sortir tout seul (hormis blessures) en moins de x minutes ou de sortir seul ton collègue en y minutes. La pratique sur le terrain apporte des automatismes et de la confiance en soi qui réduisent les effets négatifs du stress.
C’est dommage de critiquer d’emblée cette vidéo « parce que l’entrainement c’est sur le terrain, on se forme pas sur internet, gnagnagna… ». Evidemment qu’on ne se forme pas que sur internet ou dans les livres et que rien ne remplacera la pratique, mais ça a le mérite de montrer que ça peut arriver sans prévenir et ça dissuadera peut-être justement des gens d’aller sur le terrain seulement après s’être informé sur le web/dans les bouquins (ou ça les dissuadera peut-être tout court).
En tout cas vraiment chouette l’ambiance sur C2C pour le moment, le moindre sujet prend direct 20 pages de blabla inutile.
Posté en tant qu’invité par web 3.0:
La personne, ayant besoin d’une vidéo pour comprendre que cela peut arriver sans prévenir, ne fera pas des vieux os en montagnes. C’est tout de même la base de la pratique en alpinisme neige + glacier.
Le cerveau ne doit pas seulement servir à tenir la go-pro. La première fois qu’on va en montagne, encadré par une personne compétente, il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder les trous, pas de trop près, pour comprendre qu’il y aura un problème si on tombe dedans. C’est du simple bons sens.
C’est peut être une question de génération. Mais pour ma part quand j’ai débuté l’alpinisme au précédent millénaire, je n’avais, bien évidement, pas mis les pieds sur un glacier en autonomie sans avoir appris les bases de la progression sur glacier. C’est du simple bon sens.
De toutes façons, je ne prends pas mon Ipad en refuge et ne fait pas séance vidéo en gîte. Si je vais en montagne, c’est, avant tout, pour être en montagne. Mais, ça doit être une question de génération. La génération qui arrive étant connectée depuis sa naissance, ça doit sembler insurmontable d’apprendre comme l’on fait des dizaines de générations avant (sous entendu sans être connecté).
Et qu’est-ce qui est plus formateur: lire les récits de formation d’un « Vrai Alpiniste » ou regarder la vidéo Go pro d’un skieur lambda qui tombe dans une vrai crevasse ? :rolleyes:
Y aller…en montagne 
Les anciens ont dû ce dire la même chose à notre sujet en nous voyant arriver avec nos nouvelles techniques/moyen de progression/approche differente de l’alpi
C’est justement ce que je dis Web 3.0, il faut se former sur terrain avec un pro (pas une gopro). Ce genre de vidéo peut faire prendre conscience à quelques gugusses qu’il ne suffit pas d’avoir lu et relu sur le sujet pour pouvoir se lancer en autonomie.
Concernant l’Ipad, je ne vois pas le rapport avec la fondue… :rolleyes:
Posté en tant qu’invité par gitaneau:
[quote=« web 3.0, id: 1736068, post:45, topic:153775 »]Le cerveau ne doit pas seulement servir à tenir la go-pro. La première fois qu’on va en montagne, encadré par une personne compétente, il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder les trous, pas de trop près, pour comprendre qu’il y aura un problème si on tombe dedans. C’est du simple bons sens.
C’est peut être une question de génération. Mais pour ma part quand j’ai débuté l’alpinisme au précédent millénaire, je n’avais, bien évidement, pas mis les pieds sur un glacier en autonomie sans avoir appris les bases de la progression sur glacier. C’est du simple bon sens.
.[/quote]
Le plus branque des apprentis-alpinistes normalement constitués n’aura pas beaucoup de difficulté à comprendre qu’en présence d’un trou, on peut tomber dedans.
Le premier enseignement de cette vidéo, c’est qu’une zone en apparence anodine, sans dangers apparents, peut être un véritable gruyère dans son sous-sol et que ce n’est pas parce qu’un premier skieur (une skieuse en l’occurrence) passe sans encombre que les suivants ne sont pas exposés au risque d’effondrement (nécessité de skier peut-être encordé, de s’observer, de rester vigilant).
Posté en tant qu’invité par web 3.0:
Certains ont évoqué l’intérêt pédagogique et formateur de cette vidéo. Je n’y crois pas, ou plutôt l’intérêt est infime à comparer de la pratique sur le terrain avec une personne expérimentée. Néanmoins, admettons qu’il y a un intérêt un peu plus qu’infime. Il faut bien un lecteur autonome permettant de visionner cette vidéo (smartphone, tablette etc) durant les formations glaciers qui ne se passent généralement pas à Paris mais sur le terrain !
Le formateur devra avoir un lecteur de vidéo sur le terrain pour utiliser la vidéo comme matériel pédagogique. Non ?
Quand à ce qu’un néophyte puisse apprendre tout seul avec ces vidéos ! :lol: :lol: C’est une vaste blague. A la 2ème vidéo montrant le contraire de la première vidéo, le débutant sera autant, voir plus, perdu qu’avant le visionnage de la première. N’oublions pas qu’il y a des dizaines, centaines de vidéos de ce type sur le web. Comment fait on pour savoir ce qui est bien et pas bien dans ces tonnes de vidéo blabla ? Par définition, le débutant ne sait pas ce qui est bien et pas bien.
Sur le forum, on se rend compte que tous le monde n’arrive déjà pas à comprendre les vidéos de l’ENSA alors qu’elles justement destinées à l’apprentissage, sont bien réalisés et surtout correspondent aux connaissances actuelles.
Posté en tant qu’invité par lacigale libre:
Peut etre! Mais c est une bonne piqure de rappel+le materiel doit être prêt à être utilisé …sous peine de galère! +toujours garder les gants sur soi …sous peine de perdre les doigts. .si on reste longtemps! Et que le danger est permanent. …en montagne! Bon week-end à tous…avec ou sans gants! 
bonne grimpe
De l’évolution des mœurs (gopro et Facebook), on en arrive à l’ode pour les guides. :rolleyes:
-
On apprend aussi par Internet. C2C ! Internet, c’est un médium à information (comme un livre…). C’est pas parfait, mais un formateur humain non plus. Faut vraiment être éloigné des questions de transmission du savoir pour prétendre l’inverse… Même ENSA s’ouvre au net… D’ailleurs, pourquoi z’êtes ici sinon, au lieu d’être en montagne ?
-
On apprend aussi sans professionnels. Le concept de « montagne sans guide », ça date pas de 2000. Selon mon idée, c’est souvent les nullos qui se réclament du savoir des guides/BE/diplômes (sans l’être eux-mêmes), motif de complexe ou frime je sais pas quoi. Les bons amateurs, cherchent juste à apprendre « ce qui est le mieux » sans coller une étiquette ronflante.
-
L’argument du terrain, c’est aussi le discours des charlatans. C’est pas la confrontation avec le trou qui compte, mais la compréhension (pour soi) et les enseignements (pour les autres) qui en sont tirés. Un mec peut avoir vécu 3 crevasses et rester toujours aussi sot et nul. A l’exemple, les vieux avec des manies dangereuses qu’ils veulent surtout pas changer (parce que ça fait 30 ans…), z’avez jamais connu ? Les « expérimentés » qui vous filent plus d’angoisse que le novice-qui-apprend-vite, jamais connu ?
Ce discours contre le savoir Internet, c’est finalement celui de l’élitisme : interdire d’apprendre autrement que par les écoles/guides, empêcher la libre circulation des infos (au prétexte que mal comprises, potentiellement dangereuses, etc), bref, garder le savoir alpinisme pour un petit groupe (de riches? bourgeois? Savoyards ? guides?).
(et je remercie les guides qui partagent leur savoir/expérience sur C2C/Internet)
le plus important dans un apprentissage, c’est la motivation à le réaliser.
Cette vidéo, ne viendra jamais remplacer les formations et entrainement de terrain, personne ne le dit ici, mais c’est une bonne petite piqure de rappel pour des skieurs alpi ou des alpinistes qui malgré une pratique intensive, ne tombent jamais dans une crevasse et finissent par banaliser le risque. Et pour des skieurs occasionnels ça peut motiver pour investir un peu de temps dans une formation pratique, ou… ne pas faire aveuglement confiance à un copain " expert" qui les amene ponctuellement en montagne.
Posté en tant qu’invité par lacigale libre:
J ai oublié! =le sifflet sur le sac,à porter de main, qui fait sourire…certains pratiquants. …voit toute son utilité. …en urgence absolu…perdu dans une crevasse ou autres…en situation périlleuse! La formation et la pratique…vont de pair! avec un zeste d ecoute des pros!..Tshouss bonne course…encordée …avec une cloche a vache! Pour se signaler dans les crevasses!
Posté en tant qu’invité par web 3.0:
J’ai bien pris soin de parler de personnes très expérimentées, en prenant bien soin d’éviter le débat encadrement professionnel versus amateur.
J’ai indiqué les vidéos de l’ENSA car elles sont bien réalisés et correspondent à l’état de l’art.
:lol:
Le terrain permet avant tout d’apprendre à se sortir les doigts. Ca aide pas mal quand tu en as besoin. Reprends le parallèle avec le DVA et recherche de victime d’avalanche : terrain, terrain, terrain, terrain. Bien évidement, il faut comprendre un minimum. Mais, ce n’est jamais bien compliqué à comprendre sur le papier et dans son canapé. C’est un autre soucis de sortir les doigts dans la vrai vie.
Je partage mon savoir sur le net et pousse fortement à la libre circulation des informations. Par rapport à la population moyenne, je dois être dans le 1 %, voir 0,1 %, partageant le plus d’information & savoir sur le net. Mais, je privilégie la qualité et la structuration des informations, pas dans le blabla video. Connais-tu le modèle wikipedia ? C’est autrement plus sérieux que youtube pour partager le savoir ! Idem pour les mooc et autres. Ce n’est pas seulement des empilements de centaines de vidéos montrant une go-pro pour raconter tout et son contraire.
En montagne, le cerveau ne sert pas qu’à porter la go-pro. En montagne, les mains ne servent pas à seulement à utiliser un téléphone.
Posté en tant qu’invité par Guillaume-skp:
Puisqu’on parle de partage de savoir, on peut la consulter où cette base de connaissances qualitative et structurée?
merci.
Certes tu apportes sans doute beaucoup pour la bdd de c2c… mais si tu pouvais éviter de pourrir systématiquement tous les posts sur le forum, ça n’en serait que plus agréable.
Je sais pas, si pour toi ça n’as pas d’intérêt, ne participe pas 
[i] Des messages HS sur le sérieux de wikipédia ont été déplacés ici
Merci de rester dans le sujet[/i]
Posté en tant qu’invité par Ml:
Top ! Merci du partage.
N’en déplaise aux 0,1 % de très savants critiques (0,1 %, ce serait-y pas « intérêt négligeable » ?), je trouve cette vidéo très pédagogique, quel que soit le niveau de pratique. Tant sur les circonstances de l’accident et des gestes à accomplir, que sur la psychologie du gars tombé en crevasse ; on voit bien qu’au début, il pense à faire ce qu’il faut faire, mais que sous le choc il est pas à 100 % dans la logique de l’action, alors qu’un peut plus tard on voit qu’il a une connaissance plus que correcte des gestes à accomplir. En tout cas, chapeau à lui, et heureux que ça se finisse bien.