Posté en tant qu’invité par zobi la mouche:
Ces propos illustrent très bien ce que j’évoquais plus haut : exagération et dramatisation à outrance.
On parle d’une entorse à la cheville sur une falaise sportive quasiment en bord de route et tu réponds « mort à cause d’une avalanche » (et donc montagne hivernale avec un gros accident).
Bien évidement, on ne peut pas prédire à 100,0% les conséquences précises d’une chute de 1m sur sa cheville. La probabilité d’attraper le tétanos (voir Ebola) en redescendant avec les amis est peut être plus important qu’avec une extraction par les marines et mise à l’isolement en chambre stérile. Néanmoins, on pourrait peut être admettre que le bobo est relativement mineur, que le retour et l’intervention, ou non, des urgences, ne seraient généralement pas des paramètres essentiels quand à la gravité du bobo. Ok, on arrivera toujours à trouver un contre-exemple.
Je suis totalement d’accord avec Alexis que les conséquences financières, via l’arrêt de travail éventuel, peuvent être importante suivant son métier et sa couverture social. Mais, c’est une question personnelle (éventuelle assurance spécifique), ou de négociation dans un secteur d’activité. Ce n’est pas aux services de secours et d’urgences de prendre en compte ce problème. C’est certains qu’un cadre passant ses journées de boulot devant un ordinateur, avec une bonne couverture sociale, n’aura pas le même point de vue qu’une personne exerçant un travail physique avec une mauvaise couverture sociale.