10a?

Posté en tant qu’invité par gigamuscle:

Moi si on me dit 8b à vue ça m impressionne

Posté en tant qu’invité par pascal:

Pourquoi? tu passe même pas du 8b à vu??? qu’est ce que tu fais sur ce forum?
:-)))

Posté en tant qu’invité par gigamuscle:

ok mai sj ai des circonstances atténuantes car si je ne suis que dans le 8a à vue je n ai commencé l escalade qu il y a 2semaines et pour en revenir au débat j espère que dans 6 mois je serai dans le 10a

Posté en tant qu’invité par jibiji:

Les mains sales je suis passé au pied l’autre jour. Ca passe au milieu du toît en haut ? J’aimerais bien aller voir si c’est effectivement si dur que tu le dis, mais c’est interdit… et déséquipé.
Quelques remarques de la part d’un grimpeur qui prétend savoir de quoi il parle :

  • l’écart entre 6b et 6c est le « même » qu’entre 8b et 8c (idem dans le 9) bien que ça puisse paraître difficilement concevable quand on ne fait pas du 8.
  • on ne grimpe pas moins technique en 2006 qu’en 1980. Les modes ont changé, et le répertoire gestuel s’est élargi. Même s’ils sont moins nombreux, les amateurs de dalles existent toujours, et la technicité croissante des chaussons permet encore plus qu’avant de grimper « technique ».
  • si le à vue a beaucoup progressé, il concerne des voies avec des traces de cake partout, dans un certain style de grimpe, et avec des paires en place. Le niveau max évolue peu, même si les grimpeurs sont de plus en plus nombreux à le revendiquer, en raison d’un nombre plus important de pratiquants : on n’atteindra jamais le 10.
  • la progression en bloc n’est pas le signe d’une réelle évolution : d’une part des cotations sont discutables au delà d’un certain nombre de mouvs (pour moi un bloc « court » n’a encore jamais dépassé 8B+, niveau déjà « ancien »), d’autre part certains crux de voies falaise n’ont rien à envier aux pires passages en bloc.

Posté en tant qu’invité par yadu:

jibiji a écrit:

  • l’écart entre 6b et 6c est le « même » qu’entre 8b et 8c (idem
    dans le 9) bien que ça puisse paraître difficilement concevable
    quand on ne fait pas du 8.

Euhh… non seulement ça paraît difficilement concevable mais pour ma part je ne comprends carrément pas du tout ce que ça veut dire. C’est quoi l’écart de difficulté entre deux cotations, tu mesures ça comment, de manière objective???

Posté en tant qu’invité par J2LH:

yadu a écrit:

Euhh… non seulement ça paraît difficilement concevable mais
pour ma part je ne comprends carrément pas du tout ce que ça
veut dire. C’est quoi l’écart de difficulté entre deux
cotations, tu mesures ça comment, de manière objective???

Une « solution » à ce problème serait de considérer le nombre de grimpeur dans ce niveau. Si tu as deux fois mois de grimpeurs dans le 6c que dans le 6b alors tu pourrais considérer avoir le même écart de difficulté entre 8b et 8c qu’entre 6b et 6c si tu as deux fois moins de grimpeurs dans le 8c que dans le 8b.

Posté en tant qu’invité par jibiji:

Je m’attendais à ce genre de réaction.
On ne peut échapper au subjectif en grimpe. Quand tu fais du 7a max, tu te dis que c’est franchement pas gagné pour passer au 7b. Eh ben c’est pareil quand tu es à 8a, voire pire, parce que l’effort en terme d’entraînement et d’investissement devient exponentiel pour gratter les cotations dans le haut niveau.
Pour un bon sportif qui fait du 6b sans forcer, un minimum d’entraînement le poussera à 7a, tandis que le type qui est déjà à 8a va devoir sacrément s’employer pour passer au 8c…
Mon idée n’était pas de parler de la cotation en soi, parce qu’on va encore sombrer dans les différences de style : bloc, rési, conti, etc… Je veux juste montrer que malgré la subjectivité des cotations, le fossé reste important entre les cotations dans le haut niveau.
Pour comparer au 100m, quand on gagne 1 centième, il ne faut pas considérer qu’on a gagné seulement 1/1000ème de temps, mais regarder la puissance supplémentaire développée pour y parvenir.

Posté en tant qu’invité par M3LP:

J2LH a écrit:

Une « solution » à ce problème serait de considérer le nombre de
grimpeur dans ce niveau. Si tu as deux fois mois de grimpeurs
dans le 6c que dans le 6b alors tu pourrais considérer avoir le
même écart de difficulté entre 8b et 8c qu’entre 6b et 6c si tu
as deux fois moins de grimpeurs dans le 8c que dans le 8b.

Cela changerait completement l’echelle de cotations. Il y aurait une marche tres haute entre les grades peu eleves (augmenterait la marche entre 5c et 6a) et tres faibles dans les grades eleves.
C’est de plus inmesurable

Posté en tant qu’invité par yadu:

jibiji a écrit:

Pour comparer au 100m, quand on gagne 1 centième, il ne faut
pas considérer qu’on a gagné seulement 1/1000ème de temps, mais
regarder la puissance supplémentaire développée pour y
parvenir.

Oui, mais donc ça confirme que l’écart de difficulté entre les cotations augmente avec la cotation. Il y a bien plus d’écart entre 7a et 7b qu’entre 6a et 6b. C’est en quelque sorte exponentiel - alors que tu disais (si je me souviens bien) que l’écart était toujours le « même » entre deux cots quelles qu’elles soient.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

M3LP a écrit:

Cela changerait completement l’echelle de cotations. Il y
aurait une marche tres haute entre les grades peu eleves
(augmenterait la marche entre 5c et 6a) et tres faibles dans
les grades eleves.

Non pourquoi ? Si il y a x fois moins de grimpeurs dans le 6a que dans le 5c et x fois moins de grimpeurs dans le 7c que dans le 8a ça me semble au contraire indiquer que les « marches » sont égales. C’est à dire qu’une part toujours égale des grimpeurs d’un niveau peut espérer passer au niveau suivant.

C’est de plus inmesurable

On peut se baser sur un échantillon de population, il doit bien être possible d’estimer combien de grimpeurs sont dans le 5a, le 5b, etc… Si ça se trouve c’est déjà dans les placards de la FFME.

Posté en tant qu’invité par françois:

J2LH a écrit:

On peut se baser sur un échantillon de population, il doit bien
être possible d’estimer combien de grimpeurs sont dans le 5a,
le 5b, etc… Si ça se trouve c’est déjà dans les placards de
la FFME.
pas initéressant comme idée, mais coté FFME, tu rêves!
elle a déjà du mal à mettre en place les passeports…
en tant que responsable de club je n’ai jamais eu la moindre demande de stats dans ce genre. au mieux on aurait le nombre au niveaux de 4/5/6 inscrits dans des clubs. mais à partir du 7, je connais quantité de grimpeurs non inscrits en club (un copain m’a présenté la semaine dernière avec un gars qui s’autoassurait dans du 7C " pour se remettre à la grimpe après plusieurs d’années d’arrêt"…)

Posté en tant qu’invité par J2LH:

françois a écrit:

pas initéressant comme idée, mais coté FFME, tu rêves!

Avec les compétitions elle devrait pouvoir se faire une idée, je ne sais pas si des cotations sont données aux voies des compétitions mais je suppose que les ouvreurs ont cette référence en tête au moment d’ouvrir pour une épreuve histoire de ne pas proposer une 8b pour une catégorie qui plafonne dans le 7.

au mieux on aurait le nombre au
niveaux de 4/5/6 inscrits dans des clubs.

C’est déjà pas mal si il s’agit de voir si les niveaux ont tendance à se rapprocher en augmentant ou le contraire.

Posté en tant qu’invité par françois:

J2LH a écrit:

Avec les compétitions elle devrait pouvoir se faire une idée,
je ne sais pas si des cotations sont données aux voies des
compétitions mais je suppose que les ouvreurs ont cette
référence en tête au moment d’ouvrir pour une épreuve histoire
de ne pas proposer une 8b pour une catégorie qui plafonne dans
le 7.
effectivement les voies sont cotées, avec difficultés croissantes selon la catégories et le niveau de la compèt (ex: 7 a en qualif, 7b en demi-finales et 7c en finale)
une telle synthèse donnerait sans doute une idée assez précise du niveau en SAE mais pas en falaise. mias ça donnerait une idée
quant au très haut niveau (sujet du post, comme on l’a dit, je crois que ce ne sont pas forcèment les mêmes populations en compèt et en falaise. à voir sur 8anu???
question à poser sur le forum de la fffffffffffmeuh???

Posté en tant qu’invité par J2LH:

françois a écrit:

une telle synthèse donnerait sans doute une idée assez précise
du niveau en SAE mais pas en falaise. mias ça donnerait une
idée quant au très haut niveau

Je ne pense pas qu’il y ait une évolution très différente des cotations en SAE et en falaise. Ca impliquerait que si la population des grimpeur dans une cotation était comparable en falaise et en SAE alors pour une autre cotation ce ne serait plus du tout le cas. Si par exemple la population des grimpeurs de 6a en SAE grimperait plus ou moins du 6a en falaise ce qui globalement est vrai je pense alors la poulation des grimpeurs de 7b en SAE serait bien différente de celle des grimpeurs de 7b en falaise. A tout les niveaux il y a suffisament de ponts entre salle et SAE (je veux dire suffisament de grimpeurs qui font les deux) pour que cette dérive n’existe pas globalement.

Posté en tant qu’invité par GIILLES06:

bien sur que si les meilleurs grimpeurs mondiaux en résine sont dans le 9a en falaise

Posté en tant qu’invité par françois:

J2LH a écrit:

Je ne pense pas qu’il y ait une évolution très différente des
cotations en SAE et en falaise. …la poulation des grimpeurs
de 7b en SAE serait bien différente de celle des grimpeurs de
7b en falaise.
pas vraiment convaincu
c’est sans doute vrai jusqu’au 7
à partir d’un certain niveau, je pense que d’une part le nombre de grimpeurs est trop faible pour en tirer des stats fiables (ce qui était ta suggestion), et d’autre part, il me semble que certains forts grimpeurs de falaise ne fréquentent ni les compèt ni les SAE et passeraient donc à travers les mailles du filet
j’ai demandé sur le forum de la FFME s’il existait ce genre de stats; mais vue la force d’inertie du forum FFME, peut être aura-t-on un début de réponse avant que le 10° degré soit atteint par un quelconque mutant

Posté en tant qu’invité par J2LH:

yadu a écrit:

Oui, mais donc ça confirme que l’écart de difficulté entre les
cotations augmente avec la cotation. Il y a bien plus d’écart
entre 7a et 7b qu’entre 6a et 6b. C’est en quelque sorte
exponentiel

Quelle valeur serait exponentielle ? Qu’est-ce que tu mesures ? Parce que le problème est bien là, une cotation ne se mesure pas ce n’est qu’une estimation.
J’ai un niveau de 6a, est-ce que je vais devoir fournir beaucoup moins de travail pour passer une 6b qu’un grimpeur de 8a pour passer une 8b ? Rien n’est moins sûr.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

françois a écrit:

et d’autre part, il me semble que
certains forts grimpeurs de falaise ne fréquentent ni les
compèt ni les SAE et passeraient donc à travers les mailles du
filet

Il suffit d’avoir quelques « grimpeurs ponts » pour faire le lien entre les deux mondes. Un type comme Alex Chabot, fort compétiteur, a l’air de bien s’y retrouver en falaise. En terme de cotation a-t-il un niveau très différent en salle et en falaise ?
Et puis un ouvreur qui propose une cotation en SAE va le faire avec comme référence non seulement les difficultés qu’il a l’habitude de voir en SAE mais également celle qu’il a l’habitude de voir en falaise. Si par exemple il passe assez facilement il va proposer une cotation comparable à ce qu’il passe assez facilement en falaise, il n’a pas à proposer 2 lettres en dessous sous pretexte qu’il est en falaise et que c’est en gros du 7+ alors qu’il ne retirerait pas 2 lettres si c’était du 5. Je pense donc que, même si il peut y avoir des décalages de cotation, l’évolution des cotations reste comparable.