Posté en tant qu’invité par strider:
Flo a écrit:
L’ idée du funiculaire dont parle Ben, me semblait une très
bonne idée, mais je ne pense pas que ça leur amène les foules
qu’ ils attendent. Peut-être que le projet coûtait trop cher et
ne leur rapporterait pas assez.
Par contre, le projet du téléphérique, je me demande si il n’
est pas encore à l’ ordre du jour, j’ en ai encore entendu
parlé récemment
Mais sinon, je suis assez d’ accord avec Christophe. Pourquoi,
toujours vouloir faire du développement économique. Le plateau
du Revard est très bien comme il est.
Il n’ y a jamais eu tant de foule que cet hiver, à cause de la
raquette et c’ est bien dommage. Tant mieux pour les
professionnels de la neige, mais à un moment, il faut s’
arrêter, on ne peut pas amener toujours plus de foule dans les
espaces encore un peu sauvages. Il en reste déjà de moins en
moins.
Hors saison d’ hiver, le plateau a toujours été assez désert et
c’ est ce qui fait son intérêt. Le Revard hors saison d’ hiver
est bien plus intéressant que le Revard l’ hiver et pourtant j’
aime bien le ski de fond, mais il commence à y avoir vraiment
trop de monde.
mais ce monde est avant tout du à une très grande accessibilité du plateau, rajoute lui 1H de route en plus depuis Chambé et il y aura moins de monde…le succès du plateau ne vient pas du plateau lui-même mais de sa position par rapport aux centres urbains, en l’occurence Chambéry-Aix.
la foule augmente parce que les gens ont de plus en plus de mobilité, ayant accès au véhicule personnel et tout simplement parce que le sillon alpin se peuple très vite…
ce n’est pas donc pas le revard, dans on état qui fait qu’il a du succès, même s’il est sympa comme site, c’est tout simplement sa proximité aux centres…
Mais il faut arrêter de toujours chercher à amener la ville à
la montagne. Il n’ y a pas que l’ argent qui compte, la
préservation de l’ environnement devrait passer avant.
la ville s’amène tout seule à la montagne…ville et montagne sont interpénétrées avec la civilisation du tourisme et l’automobile dont nous faisons partis et dont nous sommes acteurs.
le plateau du revard est un espace de loisir pour les urbains…la question de l’argent ne se pose même pas, à mon avis puisque les gens sont mobiles par leurpropre niveau de développement…c’est à dire que le plateau peut être très fréquenté sans que cela lui rapporte grand chose question pognon, ce n’est pas lui qui fait le développement c’est les touristes qui viennent par eux-même…
et c’est là que je suis assez d’accord avec nico.
il y a vraiment un truc qui faut vraiment rappeler : LA FOULE C’EST NOUS…
tout le monde dit qu’il y a du monde au revard, mais tout le monde y va…un te dit qu’il a du monde, l’autre a côté te dit la même chose…
la loi c’est 1 + 1 +1 +1 etc…les petits ruisseaux font les grandes rivières.
à partir du moment où t’as une bagnole, que tu es mobile, que tu randonnes etc. tu a un impact sur le milieu, tu l’anthropises, tu modifie son étiquette sauvage…
ex. les skirandonneurs qui skient sur des pentes près des lisières en forêt où nichent les tétras.
ex le randonneur qui marche sur les raccourcis parce qu’il trouve que le sentier normal c’est l’autoroute, alors qu’en faisant ça il creuse un autre autoroute
ex l’alpiniste qui trace de véritables sentes dans les éboulis, nettoies les arêtes, qui équipe les voies
ex le spéléologue dont la lampe à carbure dépose du carbone sur les plafonds, et qui est obligé parfois de se tenir sur des concrétions, ou qui parfois à force de passer creuse le fond de la galerie…
c’est sans fin…ce qui ne veut pas dire qu’il faut tout se permettre…car il faut réduire au minimun l’impact de notre visite, mais à partir du moment où l’on visite un lieu naturel, son étiquette sauvage tombe car on l’intégre à des codes qui relève de l’urbanité (cotations = provient du milieux sportifs et société de loisir; carte topgraphique et repère GPS, topos en tout genre édité par une maison d’édition urbaine ; lieux d’expression pour un matériel qui fait l’objet d’industries de pointe très sophistiquées ; photographie, expression artistique, connaissance scientifique etc…)
c’est pour ça que les partisans d’une montagne « sans hommes, toute sauvage » et qui la fréquente pour profiter personnellement de cette prétendu « sauvagerie » sont en totale contradiction avec eux-même…puisque les autres urbains pensent comme eux, t’obtiens au bout du compte une grosse fréquentation…les petits ruisseaux font les grandes rivières…
.La seule chose que l’on peut faire, si l’on veut continuer de fréquenter la montagne, c’est d’être humble et attentionné pour le milieu, mais en sachant très bien que notre simple présence le modifie inexorablement.