Zoo du revard suite

Posté en tant qu’invité par Seb:

Salut
Juste une info…
Je vient de recevoir un courrier de Chambéry Métropole, qui suite à mon courrier (pétition contre le parc des Bauges), me dit qu’il m’informe de la décision prise lors de la réunion du 3 Mars…blablabla…
Tout ça pour dire que (si j’ai bien compris) depuis le début le Parc Naturel des Bauges n’a pas donné d’avis sur le sujet (la déjà je ne comprend pas !), que la plus part des élus sont opposé au « zoo » du Revard, et que par conséquent la commission Chambéry métropole estime l’avis du PNR indispensable (se qui me parait bien), et attend donc sont avis.
Alors, moi petite personne simple qui ne connaît peut être pas tout de ce grand projet auquel je suis bien sur opposé…Je me demande juste : mais il font quoi les responsable du PNR ?
Seb

Posté en tant qu’invité par nico:

Les responsables du PNR sont dans une situation délicate. En effet, et même si je ne sais pas pourquoi, le PNR des Bauges n’a pas, pour l’instant, de conseil scientifique. Or typiquement dans ce genre de cas, les responsables ainsi que les élus se tournent vers ce conseil qui donnent un avis le plus objectif possible. Ensuite, avec cet avis, les élus et dirigeants prennet une décision. Là il n’y a pas de conseil. On a vu que les élus se sont majoritairement transformés en « béni oui-oui » puisqu’on leur promettait monts et merveilles. Pour le Parc, c’est différent. On est dans une période charnière avec la révision de la première charte et on entame juste le second bail. Le plateau du Revard est destiné au tourisme dans cette charte, c’est une certitude. Mais seulement, le tourisme que promeut un PNR doit être « durable » tout en créant de la valeur ajoutée pour le territoire. Et c’est bien là que la décision est difficile à prendre : jusqu’où peut-on aller? Les dirigeants ne sont pas tombés dans le panneau comme les élus, certes. Mais il leur faut prendre le temps de la réflexion car, à mon avis, face aux centaines de milliers d’euros posés sur la table pour le projet par S. Mounard, un refus doit être motivé par des propositions alternatives. Je suppose qu’ils planchent sur celles-ci avant de donner leur avis. Il faut noter que cette injonction (faire des ropositions alternatives) a également été faite à la FRAPNA et indirectement, elle nous est faite également dans la mesure où nous nous y sommes opposés. Je profite donc de ton message, Seb, pour relancer cette demande que j’avais déjà faite. Il nous faut désormais chercher ces alternatives. C’est, en plus d’aller au bout de la réflexion, l’occasion de mettre en avant le développement que nous souhaitons pour ce territoire. De toute manière, le développement ne peut pas être la sanctuarisation du lieu, c’est-à-dire ne rien faire… Alors allons-y.

Posté en tant qu’invité par Seb:

ok merci pour les infos …je pense donc et invite d’autres personnes à trouver et donner des idées constructive, pour un dévelopement durable du revard…!
Seb

Posté en tant qu’invité par unCplus:

j’ai aussi reçu le même courier que toi.
je pense que ce qu’il faut promouvoir c’est les activités de pleine nature, pas artificielles comme un parc. faire découvrir la nature « sauvage ». et puis pourquoi vouloir toujours se développer ? croître économiquement ? je sais que c’est pas facile car avoir tu travail pour tout le monde est important mais ça m’agace tout de même un peu cette recherche incessante de moyens de faire de l’argent.
bon, j’ai pas été forcément très constructif avec ces lignes mais ça me paraissait important de donner mon avis…c’est une première étape.

Posté en tant qu’invité par Seb:

yes
le but n’est pas ici de faire d l’argent mais de péréniser le PNR qu’il vive dans la mesure ou l’homme est intervenu, qu’il continu en fesant vivre de façon équilibré le PNR.
Seb

Posté en tant qu’invité par unCplus:

j’entends bien ce que tu dis mais à lire le compte rendu que m’a envoyé louis besson, c’est ce qui transpire un peu j’ai l’impression.
je pense qu’un PNR (ou PNN d’ailleurs) est un trésor de la Nature ; ça serait dommage de trop le dénaturer. mais comme tu as l’air de le dire il faut que tout cohabite…harmonieusement. j’ai toujours pas de solution…lol

Posté en tant qu’invité par Christophe M.:

unCplus a écrit:

et puis pourquoi vouloir toujours se
développer ? croître économiquement ? je sais que c’est pas
facile car avoir tu travail pour tout le monde est important
mais ça m’agace tout de même un peu cette recherche incessante
de moyens de faire de l’argent.
bon, j’ai pas été forcément très constructif avec ces lignes
mais ça me paraissait important de donner mon avis…c’est une
première étape.

je sais pas si tu as été constructif ou pas mais je suis bien d’ accord avec toi.
Le " développement " ça commence à me les briser sévère !!!
Développer quoi ?
On a tout ce qu’ on veut !!
En fait le seul « développement » que certains veulent accroitre c’ est celui de leur portefeuille !
a+

Posté en tant qu’invité par unCplus:

c’est bien ce que j’ai cru comprendre : la course au toujours plus de « matériel » ; ça me les brise un peu !

Posté en tant qu’invité par nico:

D’abord, il me semble nécessaire de souligner qu’il y a deux types de développement par le tourisme : le tourisme de masse et le tourisme « durable ». Tout mettre dans le même sac est une vulgaire erreur.

Ensuite, tu es contre le développement. si l’on n’apporte pas du sang neuf dans le moulin des activités touristiques, comment se démarquer d’une concurrence de plus en plus exacerbée… ? Bien malin sera celui qui pourra répondre à cette question ! Dans ce cadre, pourquoi sanctuariser ? Cette sanctuarisation devient tout à fait effective si l’on suit de tes propos, désolé pour le terme mais je l’assimile à de l’écolo-intégrisme. Mettre une réserve totale bloquerait ainsi toute possibilité d’action. Or lorsque l’on est en difficulté, il faut agir. Cette sanctuarisation transforme l’espace naturel en un objet mort où l’on ne peut donc plus rien faire. Ainsi, la patrimonialisation (échelle locale) ne peut plus se faire, il n’y a plus de développement. On peut ne pas être d’accord sur certains choix comme la fuite en avant de certaines sites touristiques (c’était notre cas avec le zoo), mais une seule certitude saute aux yeux : l’immobilisme ne sera jamais une solution. Et sans nécessairement tomber dans le développement extensif, la première solution ne serait-elle pas déjà de mettre en valeur ce riche territoire à partir de l’existant…? Ceci est bien un élément de réponse au développement du site qui permettrait d’améliorer l’image de marque sans les inconvénients de l’extension massive des surfaces exploitées. Un projet estival permettrait de réduire la vulnérabilité du territoire dans le sens où l’économie deviendrait moins tributaire de l’unique point d’ancrage (en déclin) qu’est le produit ski.
Pour espérer mieux comprendre les enjeux, il faut se recentrer en amont sur la problématique de la spatialité et constater ensuite la manière dont c’est décliné. Tout serait associé à un espace (politique, économique, touristique, environnemental…). Seulement, la lecture de ces espaces est très complexe et le visiteur ne peut s’y retrouver. Alors il devient nécessaire de définir ce qui est disponible, de calquer un signifiant sur le signifié. il faut à mon sens un projet scolastique autour d’un territoire de montagne : il faut mettre des mots, il faut mettre en valeur. La dynamique symbolique (la matière) ne suffit plus, on sent le besoin de construire un message qui rendrait réel quelque chose : la sacralisation dépasse la rhétorique.

On a une ressource naturelle remarquable sur le plateau, il faudrait la faire connaître. L’idée des sentiers thématiques me séduit assez. Soit cela permet de faire travailler des gens pour faire effectuer la visite, soit le visiteur effectue le sentier en autonomie grâce à un balisage (saisonnier) repris dans un livret guide. Tel est le cas du sentier des Tannes et des Glacières au Margériaz, sentier d’interprétation géologique. A là Féclaz/le Revard/ Saint-François, il y a la forêt, les tourbières, le karst, la cascade : cela peut faire l’objet d’une mise en valeur utilisant le réseau de sentiers et routes forestières existants qui ne dénaturera pas le site. Autre part dans les Bauges, en plus du sentier du Margériaz, il y a une opportunité en associant l’AOC Tome des Bauges et randonnée : faire découvrir tout le processus de fabrication et son histoire, cettre mettre en valeur le terroir local. On est là parfaitement dans le cadre des actions d’un PNR. Il y a matière à créer de la valeur ajoutée sans construire à nouveau, c’est la ficelle qui me semble importante.

Enfin, sans refaire la démonstration, la nature naturelle n’existe plus dans nos pays. Arrêtez de vous accrocher à cette illusion… Ne rien faire, c’est laisser la porte ouverte aux autres et à tout. Je propose une piste, j’en attends d’autres.

Posté en tant qu’invité par nico:

non, un PNR n’est pas un sanctuaire de la nature, sûrement pas! C’est un outil (comme il en existe d’autres) pour le développement d’un territoire. Il a de satisfaisant à mon sens la volonté de combiner développement économique et protection de la nature : c’est ce que certains appellent « développement durable ». Il y a obligatoirement une réserve biologique intégrale mais c’est tout. L’objectif est donc de faire des propositions qui concilient les deux, afin, comme tu le dis, de ne pas trop dénaturer le site. A noter que le PNR est un outil qui implique grandement la population locale, alors s’il y a des Baugus, leur avis serait très intéressant…

Posté en tant qu’invité par Phil:

nico a écrit:

non, un PNR n’est pas un sanctuaire de la nature, sûrement pas!
C’est un outil (comme il en existe d’autres) pour le
développement d’un territoire. Il a de satisfaisant à mon sens
la volonté de combiner développement économique et protection
de la nature : c’est ce que certains appellent « développement
durable ». Il y a obligatoirement une réserve biologique
intégrale mais c’est tout. L’objectif est donc de faire des
propositions qui concilient les deux, afin, comme tu le dis, de
ne pas trop dénaturer le site. A noter que le PNR est un outil
qui implique grandement la population locale, alors s’il y a
des Baugus, leur avis serait très intéressant…

Baujus, nico, Baujus…

Posté en tant qu’invité par Seb:

bien d’accord avec toi Nico …comme je te l’ai dit pour ma part je cherche des idée !
Seb

Posté en tant qu’invité par nico:

milles excuses à tous les BAUJUS, milles excuses…!

Posté en tant qu’invité par unCplus:

yes…merci de m’avoir éclairé.

Posté en tant qu’invité par nico:

de rien, c’est bien normal si je peux t’aider à comprendre cet outil. Va sur le site de la fédération des PNR de France, il ya plein de choses intéressantes. Jettes un coup d’oeil au PDF qui s’intitule 50 questions - réponses notamment. Et depuis la page d’accueil, tu as des liens vers tous les sites des PNR. Bon voyage à travers la France…

http://www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr/fr/approfondir/qu-est-ce-qu-un-parc.asp

Posté en tant qu’invité par Christophe M.:

nico a écrit:

Ensuite, tu es contre le développement. si l’on n’apporte pas
du sang neuf dans le moulin des activités touristiques, comment
se démarquer d’une concurrence de plus en plus exacerbée… ?

Concurrence ?
On est sur le plateau du Revard, pas dans les bureaux d’ une multi nationale.
Les aspects économique n’ ont peut être pas leur place en pleine nature. On a fait des villes pour ça.
Ceux qui veulent se faire des thunes n’ ont qu’ à aller à Paris, Lyon ou mieux New york !
Je suis titulaire du BE escalde : c’ est bon pour le développement du tourisme !!
Y a des ronds à se faire !!
J’ ai décidé, tant que le peux, de ne pas travailler avec.
Je ne souhaite pas participer à la stérilisation des rivières en faisant 2 ou 3 rotations dans un canyon /jour, je ne sais pas si la faune s’ en remettrai…

Dans ce cadre, pourquoi sanctuariser ?

Ce n’ est pas un sanctuaire, chacun peut s’ y rendre, se balader…

l’écolo-intégrisme.

Je ne sais pas si c’ est de moi dont tu parles, mais je ne suis pas un " écolo " ( j’ aime pas les étiquettes )

Mettre une réserve totale bloquerait ainsi
toute possibilité d’action. Or lorsque l’on est en difficulté,
il faut agir.

C ‹ est vrai qu › en Savoie on est vraiment à plaindre !!

Cette sanctuarisation transforme l’espace naturel
en un objet mort où l’on ne peut donc plus rien faire. Ainsi,
la patrimonialisation (échelle locale) ne peut plus se faire,
il n’y a plus de développement.

Développer quoi ? Je comprend pas…

Et sans nécessairement tomber dans le développement
extensif, la première solution ne serait-elle pas déjà de
mettre en valeur ce riche territoire à partir de l’existant…?

En voyant le paysage quand je vais au Revard, je me dit qu’ il est suffisament mis en valeur et qu’ il me convient très bien ainsi, il s’ est bien débrouillé, tout seul comme un grand !
Mais je suis bien d’ accord pour dire aussi que nombreux sont ceux qui sont plus satisfait de leur balade si ils ont achetés un billet.
Ca doit être psychologique, comme si le bonheur ( d’ admirer la nature par exemple )devrait être payant.

Un projet estival permettrait de réduire la vulnérabilité du
territoire dans le sens où l’économie deviendrait moins
tributaire de l’unique point d’ancrage (en déclin) qu’est le
produit ski.

L’ économie ?
On s’ en tape de l’ économie !!!
On est pas dans centre commercial là !!!

Alors il devient nécessaire de
définir ce qui est disponible, de calquer un signifiant sur le
signifié. il faut à mon sens un projet scolastique autour d’un
territoire de montagne : il faut mettre des mots, il faut
mettre en valeur. La dynamique symbolique (la matière) ne
suffit plus, on sent le besoin de construire un message qui
rendrait réel quelque chose : la sacralisation dépasse la
rhétorique.

Là désolé, mais faut que je prenne le dico un mot sur deux !!!
Ecrit basiquement car là, je comprends rien !

On a une ressource naturelle remarquable sur le plateau, il
faudrait la faire connaître.

C’ est à chacun de s’ y interesser, si il faut aller prendre les gens par la main, les emmener sur leurs sentiers balisés bien sûr et tout leur expliquer, c’ est peut être qu’ à l’ origine, ils n’ en avait rien à faire.
Bref : ça fait une belle ballade ( du dimanche bien sûr ) en famille et les gens retournerons chez eux comme si de rien était, en ayant passés une bonne journée comme si ils étaient allés à Walibi.

L’idée des sentiers thématiques me
séduit assez. Soit cela permet de faire travailler des gens
pour faire effectuer la visite

Ben voyons !
Vous voulez voir la nature ? alors il faut payer !!!
Du boulot ? il y en a en ville, à tour de bras !

soit le visiteur effectue le
sentier en autonomie grâce à un balisage (saisonnier) repris
dans un livret guide.

Mieux !
Mais cela me ferai craindre une fréquentation trop importante qui n’ est pas compatible avec la préservation de la faune.

routes forestières existants qui ne dénaturera pas le site.
Autre part dans les Bauges, en plus du sentier du Margériaz, il
y a une opportunité en associant l’AOC Tome des Bauges

Ca n’ existe pas déjà ?

Enfin, sans refaire la démonstration, la nature naturelle
n’existe plus dans nos pays. Arrêtez de vous accrocher à cette
illusion… Ne rien faire, c’est laisser la porte ouverte aux
autres et à tout.

Pas d’ accord sur les 4 lignes !
a+

Posté en tant qu’invité par Christophe M.:

nico a écrit:

C’est un outil (comme il en existe d’autres) pour le
développement d’un territoire.

Là je comprends pas. C’ est quoi le " développement " ?

Il a de satisfaisant à mon sens
la volonté de combiner développement économique et protection
de la nature

Sincèrement, croîs tu que c’ est compatible ?
Pour ma part, je ne pense pas !

L’objectif est donc de faire des
propositions qui concilient les deux, afin, comme tu le dis, de
ne pas trop dénaturer le site.

J’ aime bien le " pas trop ".
Ca veut tout dire.

Posté en tant qu’invité par nico:

Petit point lexical : un écologue s’intéresse au monde vivant, plante et animaux. L’écologisme est un courant de pensée visant à défendre les intérêts des êtres vivants cités, faune et flore. A te lire, aucun doute que tu es un écologiste que tu le veuilles ou non, et même si tu n’aimes pas les étiquettes…

« L’ économie ? On s’ en tape de l’ économie !!! On est pas dans centre commercial là !!! » : Trotski on a essayé, çà n’a pas marché ; même lui faisait de l’économie de toute façon. L’économie ne s’arrête pas là où l’urbanisation se perd. Un exemple : j’habite Saint Jean-d’Arvey (au pied des Bauges) et pour satisfaire les besoins de mon corps, je dois boire de l’eau. J’ai de la chance, il y en a à disposition… Captage. Bien et maintenant? Chacun va avec son bidon chercher l’eau à la source…? Aujourd’hui, dans notre civilisation, on a des réseaux d’eau potable (précision pour toi : je n’en juge pas le bien fondé, je constate). Nous sommes pour ainsi dire sédentaires et nous apprécions d’avoir de l’eau qui arrive dans notre lieu de vie, n’est-ce pas? C’est peut-être pour toi une dérive capitaliste, je n’en sais rien, m’enfin c’est ainsi. Afin d’organiser la distribution, la gestion de cette ressource est confiée à un organisme gestionnaire, Chambéry Métropole dans notre cas. Pas de traitement ou juste une chloration à l’occasion, l’eau n’est pas trop mauvaise ; de ceci (la gestion du service) découle le fait de la payer. Grande dérive? Je ne crois pas, payer un service ne me semble pas intellectuellement douteux. C’est simpliste, mais c’est de l’économie et nous sommes en montagne. Tous les produits de nos montagnes rentrent dans la sphère de l’économie. Le seul cas inverse est l’agriculture de subsistance.

Que faut-il faire alors…? Raser toutes les stations de ski, toutes les villes, tous les villages, toutes les routes, tout ce qu’il y a « d’humain » en soit…? Donc on exproprie tout ce beau monde dans les villes (tous dans le même quartier autant que possible, car ces bougres de montagnards sont des hommes différents des autres, c’est bien connu…).

Merde alors, va encore y avoir des émeutes car l’intégration ne sera pas facile…! Oh et puis il va y avoir du chômage aussi, vu qu’il n’y a déjà plus trop de boulot que les français acceptent de faire…! T’iras mettre un vrai montagnard au travail à la chaîne tiens, je suis certain qu’il aimera…

Conclusion : le citadin respectueux de la nature prendra sa belle voiture (je ne dis pas 4x4, ne généralisons pas tout de même…) pour enfin se balader dans ses montagnes, SES montagnes, oui oui oui…!

Mais merde alors, même si on a tout enlevé, il reste les traces de l’occupation humaine…! Ceci est embêtant…! Allez hop les montagnards au chevet de la société, vous êtes au chômage et on en a marre de payer pour vous, nous citadins honnêtes, au boulot, filez réhabiliter ce que vous avez détruit par votre occupation, non mais…! Et ils se firent exploiter… mais travaillèrent bien, ils ont eu l’habitude de travailler dur, il faut le leur reconnaître. Et oui, ce qui se conçoit mal pour l’urbain, c’est qu’il est bien plus difficile d’être agriculteur (je ne mets pas paysan, c’est connoté péjorativement par l’urbain moyen…) que d’avoir les fesses posées sur une chaise pendant 35 heures…! Dérive dérive me direz-vous!

Là n’est pas le problème, le citadin a enfin sa NATURE pour lui tout seul… enfin lui et et les autres urbains. Vingt dieux, ils ont tellement bien travaillé les montagnards, que la « nature » retrouve enfin sa splendeur… le mot passe vite, vive Internet, vive le sms, youpi…! Et de nombreux citadins se retrouvirent chaque week-end (je n’oublie pas le vendredi après-midi, c’est quand même bien chouette les RTT…) en montagne…! Mais zut alors au fait, c’est incohérent, comment se rendent-ils en montagne s’ils ont « nettoyé » la montagne de tout ce qu’elle supportait d’artificiel…? Leur « nature »… ?

Fichtre, en toute bonne conscience, le chômage ayant à nouveau augmenté suite à la fin des travaux de nettoyage, ils réemploient les montagnards pour reconstruire les routes. Ils réparent leurs erreurs grâce aux savoir-faire des anciens indigènes, bien fait pour eux, ils n’avaient qu’à nous être supérieurs, ces ours de montagnards…! Et naquit ainsi un tourisme beau, respectant les principes de base de l’écologisme, permettant au citadin de se ballader le week-end dans une vraie nature, à l’état naturel quoi… Enfin cela dépend pour qui…!!!

Pendant ce temps, le montagnard se familiarisait avec son plan de métro, elle n’est pas belle la vie…?

Posté en tant qu’invité par Christophe M.:

nico a écrit:

Petit point lexical : un écologue s’intéresse au monde vivant,
plante et animaux. L’écologisme est un courant de pensée visant
à défendre les intérêts des êtres vivants cités, faune et
flore. A te lire, aucun doute que tu es un écologiste que tu le
veuilles ou non, et même si tu n’aimes pas les étiquettes…

Admettons…

'habite Saint Jean-d’Arvey (au pied des Bauges) et
pour satisfaire les besoins de mon corps, je dois boire de
l’eau. J’ai de la chance, il y en a à disposition… Captage.
Bien et maintenant? Chacun va avec son bidon chercher l’eau à
la source…? Aujourd’hui, dans notre civilisation, on a des
réseaux d’eau potable (précision pour toi : je n’en juge pas le
bien fondé, je constate).

J’ ai l’ impression que tu ne bois pas que de l’ eau à St jean d’arvey !!!
Non, sans déconné, j’ arrête de te lire parce que là tu t’ écarte un peu et/ou mélange beaucoup de choses.
a+

Que faut-il faire alors…? Raser toutes les stations de ski,
toutes les villes, tous les villages, toutes les routes, tout
ce qu’il y a « d’humain » en soit…? Donc on exproprie tout ce
beau monde dans les villes (tous dans le même quartier autant
que possible, car ces bougres de montagnards sont des hommes
différents des autres, c’est bien connu…).

J’ ai quand même continué jusque là et je fais un copié/collé qui donne : j’ arrête de te lire parce que là tu t’ écarte un peu et/ou mélange beaucoup de choses.

Merde alors, va encore y avoir des émeutes car l’intégration ne
sera pas facile…! Oh et puis il va y avoir du chômage aussi,
vu qu’il n’y a déjà plus trop de boulot que les français
acceptent de faire…! T’iras mettre un vrai montagnard au
travail à la chaîne tiens, je suis certain qu’il aimera…

désolé, j’ ai pas pu m’ empecher de continuer.
Des baujus qui travaillent à la chaine, il y en a un paquet !!
Salomon ( pour ce qui reste ) Nestlé, Tefal, SNR et tous ceux que je ne connais pas.

Mais merde alors, même si on a tout enlevé, il reste les traces
de l’occupation humaine…! Ceci est embêtant…! Allez hop les
montagnards au chevet de la société, vous êtes au chômage et on
en a marre de payer pour vous, nous citadins honnêtes, au
boulot, filez réhabiliter ce que vous avez détruit par votre
occupation, non mais…etc, etc

Je vais aller voir le maire de St Jean et lui demander de controler un peu plus souvent l’ eau qui sort du captage…
Tu fais quoi dans la vie Nico ? ( comme boulot )

Posté en tant qu’invité par nico:

aucun préjugés de ma part. Juste un peu d’ironie que tu n’as pas comprise ou que tu ne veux pas comprendre, cela afin de montrer les limites de tes quelques lignes stériles, sans consistance aucune à mon avis.