Posté en tant qu’invité par Keryss:
Personellement, je n’ai jamais cautionné le solo.
Bien que je comprenne tout à fait ce que peut ressentir un grimpeur dans de telles conditions, car finalement ce mélange de diffèrents sentiments et notamment de liberté et de peur l’amène
inéluctablement vers un travail psychologique intense de tout instant, en plus de l’effort physique demandé.
Néanmoins , même si ces mutants de l’extreme essayent de surpasser leurs propres appréhensions, il réside tout un tas de facteurs externes qu’on ne peut maitriser.
Un serpent sortant de son trou, une guèpe, un décrochement de roche, une paroi un peu humide, un peu
trop patinée, …, sont autant de facteurs que même le plus averti des grimpeurs solo ne peut maîtriser.
Aussi, me direz vous, quand tu prends ta voiture,quand tu promènes ton chien, qd tu traverses la route, ou que
tu manges un Bretzel (SIC) tu te mets autant en danger de mort… Oui bien sur, je suis tout à fait d’accord…
A ce compte la, je reste cloitré chez moi, et encore là, dans ces conditions, je risque un coup-de-jus en branchant ma ps2.
Lynn Hill fréquentait un certain Yabo (ou Yarbo), grimpeur en solo que je ne connaissais pas du tout
avant de lire cette péripétie… Celui ci, en solo ds une fissure légèrement deversante (6c), dévisse et part en arrière
à 20m du sol, ou l’attendait justement un tas de petits blocs bien fracassants… Ô miracle, à qques courts mètres du sol, son aisselle reste bloquée sur une branche d’arbre et l’elasticité de cette derniere le pose comme une fleur par terre.
Mais faut il compter sur un miracle lorsque l’on part en solo ?
Perso, j’aime trop la vie, et même si je ne jure que par la grimpe, je trouve vraiment trop dommage de terminer comme ca…