Née à Chamonix, elle permet d’accéder à des itinéraires partout dans le monde depuis son iPhone (pas de version Android pour l’instant), et s’appuie notamment sur camptocamp.org et sur les cartographies IGN. « L’objectif est de devenir l’application de référence mondiale pour les activités de montagne », selon son co-fondateur Tim MacLean http://www.montagnes-magazine.com/actus-whympr-quatre-projets-recompenses-cluster-montagne
Cela répond aux besoins des territoires et des acteurs locaux qui peuvent ainsi s’appuyer sur des projets structurants sérieux afin de réaliser leurs promotions dans un contexte de partage d’information globalisé sur internet.
Voila un peu plus de détail sur le modèle économique.
Est-ce que cela permettra d’ajouter un bouton pour voir les conditions ?
Bonjour à tous,
Tim ici, fondateur de Whympr.
Je vous envoie ce message afin de vous informer du lancement de notre campagne de levée de fonds et la possibilité pour tous d’investir dans Whympr. J’en profite aussi pour vous en dire un peu plus sur nous, notre histoire et notre vision.
Il y a trois ans avec Xavier, autour d’un verre après une sortie en montagne, notre discussion s’est tournée vers la technologie et la montagne. Une idée en est sortie, ce serait super si nous avions une app qui nous permette de trouver toutes les informations dont nous avions besoin pour sortir en montagne (carte, topo, météo, retours pros et communautaires…). Cela afin de découvrir de nouveaux endroits puis de partager ces expériences pour que d’autres puissent à leur tour en profiter.
En creusant la question, nous n’avons pas trouvé de solution existante qui nous permette de répondre à ces besoins de manière simple et intuitive. Nous avons alors pris un peu de temps afin d’imaginer un nom, fait quelques esquisses d’écrans et surtout imaginer un modèle économique qui permettrait de rendre le projet viable.
Il en est sorti le concept d’une app gratuite de qualité avec des services payants abordables. Et afin d’être rentable nous devons atteindre le seuil des 10 millions d’utilisateurs dont 3% payeraient pour des services. L’objectif est clair : devenir l’app montagne de référence mondiale. Et nous pensons que ceci est réalisable d’ici 5 ans.
Suite à cette réflexion un peu folle j’ai démissionné de mon poste confortable chez Apple afin de venir à Chamonix pour installer notre camp de base. Accompagné de Xavier puis Nick nous avons mis de notre temps et de notre argent afin de mettre en place les bases de cette app.
Aujourd’hui c’est chose faite avec une app disponible sur iOS et Android, plus de 30 000 téléchargements, 40 000 itinéraires et 1% de clients qui démontre que la vente de services via l’app a du potentiel.
Ceci n’est qu’une étape. Pour nous permettre de grimper jusqu’à la prochaine, nous avons besoin de moyens supplémentaires.
C’est pourquoi nous ouvrons aujourd’hui notre capital, via la plateforme SoWeFund, afin de récolter 400 000€ qui vont nous permettre entre autre sur les deux prochaines années de mieux adresser les problématiques des randonneurs et s’ouvrir à l’Europe afin d’atteindre le million d’utilisateurs.
En échange de ces 400 000€ nous ouvrons notre capital à hauteur de 24%. Si le projet atteint l’objectif escompté, ces parts prendront de la valeur pour vous permettre à terme de réaliser une plus value. Mais sachez que l’investissement est très risqué. Si nous dévissons en route l’investissement sera perdu. Ce qui n’est pas rare dans le monde des start-ups.
La levée a très bien commencée avec une belle couverture presse avec plus d’une dizaine d’articles. Des investisseurs nous ont déjà montré leur confiance à hauteur de 160K€ soit 40% de notre objectif en deux semaines de campagne.
Nous espérons clôturer ce tour d’ici fin Octobre avec les apports d’investisseurs individuels mais aussi de groupements d’investisseurs tel que celui de HEC avec qui nous discutons actuellement.
Si vous croyez dans le projet, vous pouvez investir directement via SoWeFund. Avec un investissement de 100€ à 14 999€, vous intégrerez la holding gérée par SoWeFund qui vous représentera lors de nos assemblées. Si vous investissez 15 000€ ou plus, vous deviendrez un investisseur direct. Sachez aussi que 18% de votre investissement est déductible de votre impôt sur le revenu.
Voilà, je m’excuse pour ce mail un peu long, mais je voulais vous donner un vision complète du projet afin que vous compreniez notre démarche.
Si vous souhaitez investir dans Whympr, je vous invite à consulter notre page SoWeFund, où vous trouverez les détails des différents aspects du projet (réalisation, stratégie, équipe, business plan). Investir dans Whympr avec Sowefund
Vous pouvez aussi poser vos questions techniques (versement des fonds, abattement sur l’impôt sur le revenu, PEA…) aux équipes SoWeFund qui sont compétentes sur ces sujets.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques.
Bien se rappeler que ces 40000 itinéraires sont ceux de c2c…
Et c2c ne touche rien du tout pour ça.
Ne pas croire que les ressources et les améliorations de c2c sont liés aux bénéfices ou au chiffre d’affaire de Whympr.
En participant à l’appel de fond de Whympr, rien ne revient à c2c, c’est juste pour développer leur bizness.
Je pense qu’il sera rappelé en temps voulu à Whympr qu’au delà des licences qui autorisent la reprise d’information, l’utilisation de l’API C2C n’est pas un dû et que des contreparties (par ex exemple en poussant vers c2c les conditions saisies sur Whympr) seront attendues pour maintenir un accès à ce service (et donc sécuriser les investisseurs de Whympr ).
Je ne crois pas que vous ayez la bonne approche concernant vos remarques. On sent une pointe d’acrimonie, un peu acerbe, non ?
Whympr fait le choix de s’appuyer sur diverses sources d’informations. Principalement C2C évidement car c’est la source la plus structurée et complète à ce jour et que les licences de contenu permettent de reprendre les informations.
Il faudra juste vérifier que si les topos sont modifiés, ils soient diffusés sous la même licence afin que tous profitent des améliorations sur les informations qu’elles proviennent de C2C ou d’ailleurs.
Les contributeurs de C2C font le choix de participer à un projet qui propose de diffuser de l’information et que cette information soit disponible pour tous. En retour, chaque contributeur bénéficie de l’information proposée par l’ensemble des contributeurs.
D’ailleurs, ça va plus loin : toute personne, contribuant ou non au topoguide, profite des contributions d’une minorité de contributeurs motivés. Le ratio est actuellement sans doute de 1 contributeur au topoguide (et seulement topo, pas photos ou sorties pour mettre son blog sur C2C) pour 100 utilisateurs.
En réalité, certaines personnes payent pour que d’autres puissent se servir de C2C. Ma foi, c’est toujours comme ça, si vous donnez régulièrement à des projets comme Wikipedia, vous recevez en retour les chiffres de dons, du nombre de dons par rapport au nombre d’utilisateurs … Ca fout la trouille le ratio sur Wikipédia. Sur C2C, c’est moins pire, on doit être à 1 donneur pour 1000 utilisateurs environ.
Oui, quand on parle de contenu, « c2c » signifie la communauté des contributeurs à c2c.
Pas du tout.
Comme il y a sur le forum c2c un long texte avec un gros logo, pour faire de la pub à un appel de fonds pour une appli qui utilise les donnés de c2c, j’ai voulu tout de suite ajouter des précisions pour éviter tout malentendu.
Je faisais bien sûr l’avocat du diable, mais pour mettre le doigt sur les raisonnements simplistes, qui sont valables des 2 sens. Certains semblent ne pas trop vouloir partager les données de C2C avec d’autres (remonter la conversation), ce qui n’a aucun sens, les données ayant été partagées bénévolement, dans l’optique même de profiter aux utilisateurs. D’autres pourraient s’engraisser sur la base de données communautaires (Whympr pour ne pas les citer), ce qui est l’opposé, et clairement pas mieux. Ca m’étonnerait très fortement qu’ils aillent faire fortune en claquant des doigts, juste grâce aux données C2C, par ailleurs ils ont montré une volonté de faire les choses bien. On peut même espérer que si leur application marche bien (qui sait ?) ils reversent une partie de leurs bénéfices à l’asso ? Ca me semblerait dans l’esprit.
Il n’y a aucun malatendu ! Sur l’appel de fond, il est explicitement écrit qu’il s’agit principalement d’itinéraire c2c (pour l’instant).
Sécuriser sa base itinéraire est probablement une des priorités de Whympr. J’imagine qu’ils ont des négociations en cours pour accéder à d’autres bases de données, par exemple CAS, CAF … ou Moutainproject … Rien que plus normal et logique. Dixit l’appel de fond, Whympr prévoit 250 000 itinéraires dans 2 ans. Ils ne viendront pas de c2c.
Les topos c2c sont fait pour être copiés (cf les licences des contenus). Il n’y a donc rien a dire quand les topos sont copiés. C’est un des principes du projet c2c : licence libre. C’est fait pour cela.
Les licences obligent le « copieur » a diffuser le contenu sous la même licence y compris avec les modifications/amélioration apportés par le copieur. qui pourront donc être reprises sur c2c.
Ils copient la base de donnée tous les X semaines ou mois, pour éviter de charger l’API de c2c et aussi pour l’intégrer dans leur base, vu que leur but est de rassemhier plusieurs bases.
Mais on peut contrôler l’accès à l’API pour les mises à jour.
Ça fonctionne moyen.
Ça affiche les balises dans les textes des descriptions. Avec les L# | etc…
Ex calanques :
L# | 5b+ | Relais 4m au-dessus de l’eau (gros risque de chute de la corde dans l’eau). L# | 5b | Départ à droite de la grotte (sous le premier rappel de descente) puis traversée au-dessus vers la gauche (longueur évitable en contournant la grotte à pied). L# | 5a | Dalle facile mais équipée loin. L# | 4b | Sortie sur la gauche vers une petite terrasse en bas du dièdre de L5. L# | 5a | Dalle puis contourner mur raide par la droite. L# | 4a | Court. Relais sommital au dessus du sentier.
…
Par ailleurs dans un vidéo de promotion, ils annoncent leur deux objectifs majeurs à terme.
1/ la randonnée. (70 pc du marché outdoor )
2/ le marché américain ( 50 pic du marché outdoor )
Sauf que leurs utilisateurs pour contribuer ne pourront que partir des topos existants, c’est-à-dire ceux de C2C. Et ces contributions devront être fournies à C2C (la licence de C2C les y oblige), ce qui sera positif pour le site puisque cela augmentera le nombre de contributeurs. C’est d’une manière générale l’intérêt des licences qui n’interdisent pas les usages commerciaux: si une utilisation commerciale est faite des données, les modifications issues de cette utilisation commerciale doivent être fournies en retour (c’est le principe du logiciel libre).
Si tu ne souhaites pas que tes contributions soient utilisées/copiées, il ne faut simplement pas contribuer sous licences libres.
Compte tenue des licences choisies par le projet c2c, Whympr, ou n’importe qui, a le droit de copier les contributions collaboratives c2c, y compris pour commercialiser des topos. C’est la même chose sur c2c et Wikipedia. Whympr respecte les licences en publiant sous licence libre, en citant la source et avec un lien vers c2c.
Ensuite, il faut un minimum de réalisme. La commercialisation d’informations gratuites ne peut dégager un revenu significatif que dans la mesure où une importante valeur ajoutée est apportée en plus à ces informations gratuites. Les revenus dégagés seront donc directement liés à la valeur ajoutée apportées en plus.
A l’instart de Climbing Away et de toutes les autres applications vendant des contenus payants, des revenus significatifs peuvent par contre être dégagés en vendant du contenu sous droit d’auteur provenant d’éditeurs professionnels (sous-entendu pas les contenus c2c).
Oui, c’est possible. En fait, C2C a deux parties : une API qui contient l’information (la base de données) et une UI qui la diffuse (le site Web ou l’appli android).
C2C (toi, moi, lui) doit être vigilant à ce que Whympr (et d’autres) ne fassent de la concurrence que sur l’aspect UI et que les informations continuent de circuler librement. Les licences de contenus imposent ce fonctionnement : il faut juste être vigilant sur le strict respect de ceci.
En vrai, je ne crois pas que ce sera si simple que cela. Culturellement, on trouve toujours plein de défenseurs outrés et remontés prêt à en découdre pour le respect du copyright et du droit d’auteur dans son aspect le plus replié sur soi ; on trouve moins de défenseurs du respect du droit d’auteur qui disent : « je veux que l’information produite circule et soit améliorée librement ». Ou du moins ces derniers sont plus des Bisounours et moins agressifs. Il n’y a qu’à voir la liste des documents C2C déjà repris par des topos, des clubs, des fédérations et sur lesquels on ne dit pas grand’chose par manque de temps ou de conviction pour que soit strictement respecté le CC-by-SA.
Mais oui, peut-être qu’un jour, C2C ne sera qu’une association de gestionnaire d’une API. Et alors ? Si l’information continue de circuler librement, ma foi, pourquoi pas. Et s’il n’y a plus personne pour s’occuper de C2C, C2C disparaîtra, c’est sûr. Maintenant, il « suffit » d’une poignée de gens motivés et 15k€(1) par an pour faire vivre ce projet … Je ne doute pas que d’autres prennent le relais facilement : ce sera peut-être quelque chose de très différent, mais pourquoi pas.
En tout cas, nous faisons le pari que la libre circulation de l’information vaut mieux que le repli. Et c’est de toute façon beaucoup moins cher au total : le contenu payant doit être payé d’une part, et une partie des ressources pour développer le contenant doit être allouée à la sécurité pour ne pas être copié … Le différentiel des ressources nécessaires pour faire vivre un projet comme C2C et un projet comme Climbing Away est important.
Laquelle interdiction de copie est illusoire en plus, une simple installation d’Xposed Framework sur android permet de réaliser les captures d’écran que l’on souhaite même dans les applis sécurisés, et copier du contenu de Deezer n’est pas si compliqué pour qui le souhaite vraiment. Voire beaucoup plus simple sans aucune geekerie : je suis allé grimer au Désert de l’Écureuil l’autre jour et la cordée voisine avait des tirages A4 de photos d’un smartphone avec les écrans de Climbing Away … la photocopie 2.0 en somme.
Sur Whympr, il va falloir en plus rémunérer les actionnaires (ou pas), les dirigeants et les salariés. Ce n’est tout de suite plus le même budget annuel. Et on ne parle pas de l’achat des contenus sous droit d’auteur, les tuiles IGN et autres cartos que whympr doit acheter…
Ça doit être difficile avec seulement 300 clients.
Ça m’étonnerait que cela puisse fonctionner en vendant les seuls contenus c2c (disponible gratuitement ailleurs).
C’est le modèle startup prévoyant la rentabilité dans x années, voire décennies ou … jamais.
Le modèle low cost de c2c est très différent.
Whympr est plutôt un modèle Strava.
Bonne chance à Whympr.