Oui tu rêves, les cas de retour au musculaire que je connais sont extrêmement rares, uniquement des sportifs affûtés qui sont gênés par le poids du vélo dans les descentes techniques. Je connais quelques « intermittents » qui passent de l’un à l’autre suivant le parcours ou les circonstances. Mais la quasi-totalité ne reviennent pas en arrière.
Je doute fort que la question du coût d’entretien soit bloquante vu le prix d’achat des engins, certains peuvent se lasser probablement, mais comme il n’y a pas de conditions physique minimum pour rouler à VTTae (contrairement au vélo musculaire en montagne) ils peuvent très bien rouler une fois par mois.
De toutes façons, musculaire ou électrique, je ne pense pas que ça change grand chose pour les randonneurs, la gêne relative est la même (bien qu’à mon avis c’est plus souvent un problème de peur : même à très faible vitesse un VTT dans une descente un peu raide est toujours impressionnant pour un randonneur)
Et en dehors de quelques points de crispation bien localisés, vu le faible nombre de vtt, le problème de cohabitation est plus une question de principe qu’une véritable gêne.
Contrairement aux patous les cyclistes ne mordent pas et n’obligent pas à faire demi-tour !
C’est vraiment très rare que je ressente de l’hostilité de la part des randonneurs que je croise (j’essaie de faire ce qu’il faut pour que ça se passe bien)
à l’exception notable des Vosges où il m’arrive régulièrement d’avoir un regard noir et hostile en retour à mon « bonjour » souriant… mais ça reste très minoritaire.
J’ai beaucoup plus souvent des encouragements (d’autant que je carbure à l’énergie musculaire, ce qui devient rare) ou des commentaires admiratifs ou étonnés dans les passages difficiles.
D’accord sur la problématique des patous, moi qui suit loin des montagnes c’est devenu un critère de choix important sur mes destinations. Mieux vaut rouler dans les bouses de vache que de se coltiner les molosses agressifs.