VTT électrique : cohabitation difficile avec les Randonneurs

#430

c’est la surfréquentation qui pose un problème, VTT ou randonneurs, avec surtout la proximité ou pas de très grosses agglomérations (comme Grenoble) avec des pratiquants à l’esprit très sportif très compétition (Grenoble encore…); allez donc voir dans les Pyrénées s’il y a surfréquentation de VTT…
Et pourtant l’an dernier à « La Ramade » (concentration de VTT musculaires et VAE de non compétition et non chronométrée) de Bolquère (à côté de Font Romeu), il y avait plus de 300 participants, de 7 à 87 ans !
Avec des circuits jusqu’à 60 kms avec bcp de dénivelées
Et j’en connais quelques uns « d’âgés » (plus de 75 ans) qui cartonnent encore bien dans leurs sorties de haute montagne

Personnellement, je vais vous dire ce qui risque de ralentir la fréquentation en montagne, ce sont les PATOUS !! (et les chiens errants); à chaque fois que je sors seul, j’y suis confronté, m’obligeant souvent à prendre un plan B ou C pour les éviter pour ne pas finir à l’Hôpital !
C’est une vraie plaie pour tous les amoureux de balades en moyenne et hautes montagnes (dans les sentiers et pistes d’accès aux alpages d’altitude)

Quant à la cohabitation difficile des VTT avec les randonneurs, ce sont maintenant quasi que des VAE qui n’ont pas de sonnettes quand ils arrivent à fond dans votre dos…

Allez encore un peu de patience, quand certains devront changer leur batterie à plus de 600 € pièce, ils risquent de jeter leur VAE et de revenir à un bon vieux VTT musculaire…je rêve ?

#431

32 messages qui avaient perdu de vue le problème de la cohabitation avec les randonneurs ont été fusionnés à un sujet existant : Digression de « VTT électrique vs randonneurs »

#432

Oui tu rêves, les cas de retour au musculaire que je connais sont extrêmement rares, uniquement des sportifs affûtés qui sont gênés par le poids du vélo dans les descentes techniques. Je connais quelques « intermittents » qui passent de l’un à l’autre suivant le parcours ou les circonstances. Mais la quasi-totalité ne reviennent pas en arrière.
Je doute fort que la question du coût d’entretien soit bloquante vu le prix d’achat des engins, certains peuvent se lasser probablement, mais comme il n’y a pas de conditions physique minimum pour rouler à VTTae (contrairement au vélo musculaire en montagne) ils peuvent très bien rouler une fois par mois.

De toutes façons, musculaire ou électrique, je ne pense pas que ça change grand chose pour les randonneurs, la gêne relative est la même (bien qu’à mon avis c’est plus souvent un problème de peur : même à très faible vitesse un VTT dans une descente un peu raide est toujours impressionnant pour un randonneur)
Et en dehors de quelques points de crispation bien localisés, vu le faible nombre de vtt, le problème de cohabitation est plus une question de principe qu’une véritable gêne.
Contrairement aux patous les cyclistes ne mordent pas et n’obligent pas à faire demi-tour !

C’est vraiment très rare que je ressente de l’hostilité de la part des randonneurs que je croise (j’essaie de faire ce qu’il faut pour que ça se passe bien)
à l’exception notable des Vosges où il m’arrive régulièrement d’avoir un regard noir et hostile en retour à mon « bonjour » souriant… mais ça reste très minoritaire.
J’ai beaucoup plus souvent des encouragements (d’autant que je carbure à l’énergie musculaire, ce qui devient rare) ou des commentaires admiratifs ou étonnés dans les passages difficiles.

D’accord sur la problématique des patous, moi qui suit loin des montagnes c’est devenu un critère de choix important sur mes destinations. Mieux vaut rouler dans les bouses de vache que de se coltiner les molosses agressifs.

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#433

Cela ne change pas grand chose. Le souci venant de la fréquentation de ces chemins par les VTT qui est fortement accrue en raison des VTTAE. Parmi.les VTTistes en montagne ou moyenne montagne, il y a aujourd’hui une grande majorité de pratiquants avec une assistance électrique ( 80% ?). A terme c’est sûrement une interdiction des vélos en tout genre dans les lieux les.plus fréquentés. Je ne crois pas que le souci soit le fait qu’en VTT on defonce davantage le sentier (on reste sur le sentier) mais plutot la grande augmentation des pratiquants. Il aurait comme toujours fallu devancer ce problème.
L’analogie a peut-être déjà été faite, c’est un peu comme si on mettait un téléphérique qui permet d’écourter une marche d’approche pour aller grimper en haute altitude. La paroi sera alors noire de monde tandis qu’une paroi d’altitude totalement reculée restera sauvage.
Ce que je pense aujourd’hui c’est que les VTT électriques n’auraient jamais dû exister ! Des vélos électriques oui mais pas des VTT. Tout omme les téléphériques d’ailleurs.

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#434

Tu as des éléments chiffrés pour mesurer ça ?
J’ai longtemps pensé que c’est ce qui allait se passer mais concrètement je ne croise pas plus de VTT en montagne. Les quelques zones surfréquentées le restent, ailleurs il y a rien de flagrant.
Et pour les interdictions, il y en a mais ça reste plutôt limité. Peux-tu nous en citer en dehors du récent arrêté de St Gervais ?

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#436

Je n’ai aucun chiffre. Je parle d’un ressenti en tant que VTTiste, je croise bien plus de monde en VTT(AE) qu’auparavant. Je ne dis pas que pour le moment c’est critique, je pense que vu l’ampleur du phénomène, on arrivera à des situations critiques. Il faut bien que le monde s’amuse et à quel.prix !
Néanmoins, il ne faut pas se leurrer, les VTTAE sont l’equivaleent de petites motos. Une personne disait qu’une fois qu’on avait goûté à l’électrique on ne revenait pas en arrière. Parce que le VTT musculaire en montagne c’est dur dur. Il faut se bouger les fesses quoi ! Et la facilité avec lesquelles les montées sont avalées en électrique compensent le petit désagrément du poids qui rend peut-etre le vélo moins maniable en descente. Pour moi aujourd’hui, mais je ne disais pas ça il y a un an, pas de moteur en montagne (hormis pour de l’entretien de nos montagnes ou autre activité pro)

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#437

Tu trouves ? Perso j’en vois pas tant que ça.
Ça doit dépendre des coins.

Oui, et c’est tout ce qui fait l’intérêt de la pratique (enfin pour moi).
Pas d’effort, pas de plaisir.

Par contre je comprends tout à fait l’usage d’un vttae dans le but de faire l’approche (d’une voie d’escalade par exemple). Car l’approche n’a pas forcément d’intérêt pour la sortie.

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#438

Dans quel secteur ? (histoire que je n’y aille pas :slight_smile: )

#444

Allez, je t’aide : une nouvelle interdiction au dessus du Lautaret


Mais elle me parait tout à fait justifiée, le secteur est blindé de randonneurs et la fin de la descente avant l’Alpe du Lauzet est roulante et il y a moyen de bombarder facilement, ce qui est objectivement dangereux.
Et le créneau de date est tout à fait raisonnable.
Bref l’exact contraire de l’interdiction de St Gervais - quasi tous les chemins, toute l’année - qui serait sans doute retoquée par un tribunal si quelqu’un tentait une procédure.

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#445

6 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs

#446

C’est exactement ça. Un vélo, musculaire ou électrique, ne me dérange pas s’il à la courtoisie de ralentir. Il arrive d’ailleurs assez souvent lors d’un croisement que les deux protagonistes se rangent en même temps en s’appercevant…

Il m’est aussi arrivé que des VTTistes de descente « privatisent » un portion d’1,5 km de sentier pour faire de la descente à grande vitesse. Une personne le signalait et suggérait de passer par une portion sentier plus ou moins parallèle, qui leur servait à monter les vélos. Pas de risque de collision, donc à mon sens aucun problème.

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#447

Cette semaine, je suis à la Plagne pour leur 5 -ème tournoi FIDE. J’en profite pour revisiter des vieux classiques en trail.
Dans une grande station, et compte tenu des propos tenus ici sur l’accroissement de la pratique VTT à cause des moteurs, je m’attendais à qlqs soucis.
Que nenni.
Je vois maximum 10 vélos par jours et ils sont avant tout :

  • Sur les larges pistes où peuvent se croiser des camions.
  • Sur des pistes dédiés à la descente en VTT.
    Il n’y a donc strictement aucun problème de cohabitation.

Il y a effectivement plus de moteurs que de sportifs. Mais sans même avoir besoin d’une balance, il est manifeste que les amateurs de moteurs feraient mieux de se mettre au vélo. Mais la surcharge pondérale est quasiment devenu la norme, y compris pour les piétons.

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#448

Je pense que tu n’analyse pas bien les choses : sans assistance électriques, la quasi-totalité des « enveloppés » que tu croises ne feraient pas de vélo (en tous cas pas dans les coins à relief)
Pour en avoir parlé à plusieurs cardiologues, eux voient comme une bénédiction le VAE qui permet à certains de maintenir une bonne activité sportive.

Et je dirais que le VTTae est sportivement moins exigeant mais c’est une question de curseur : j’en connais qui ont une pratique extrêmement sportive du VTTae (très gros dénivelés et distances, mode éco ou moteur coupé, mode attaque en descente), d’autres en font comme ils feraient de la mobylette (=bouton boost poussé à fond et très peu d’effort sur les pédales et chemins lisses et larges)

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#460

Qu’en est il dans les stations historiques du vtt dans les alpes?
Je pense aux 2 Alpes ou aux portes du soleil, par exemple.
Il y a 20 25 ans, il y avait du monde partout sur les pistes, en saison.
Je me rappelle même de bus aménagés à Chatel. Pas de porte vélo, on prenait le bus directement avec la machine.
J’ai l’impression que la mode est passée.

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#461

Tout à fait. Maintenant, c’est le vélo de route qui est à la mode alors qu’il était totalement délaissé il y a 20 ans.

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#469

Pour en revenir à la cohabitation. Je viens de trainer mes baskets vers le Bécoin et le Jovet que j’avais fréquenté avec mon vélo dans les années 90.
Personne avec un vélo, et juste 2 piétons.
J’ai vu qlqs vélos au loin sur la piste d’enduro. J’ai croisé 2 vélos en redescendant sur les larges pistes au dessus de Plagne-Village.
Le seul endroit avec du monde était la Grande Rochette avec son lot habituel de piétons montés avec le télé. Le TdF passant à la Plagne, il y a également qlqs vélo routes.

La montagne est donc vide ou quasiment alors qu’il s’agit d’une des plus grandes station française, qu’il y a plusieurs loueurs de vélo et même une école de pilotage vélo.

La supposé difficile cohabitation vélo piéton me semble donc ressembler à l’habituel vélo-bashing.
Si les 3 loueurs de vélo que j’ai vue, louaient tous leurs vélos, on serait encore loin des 500 vélos sur l’énorme domaine de la Plagne, grosso-modo même pas les effectifs d’un bon club montagne. C’est peanuts à comparer de la fréquentation de la Plagne : 2,7 millions de journée ski et 4,2 millions de nuitées.

#470

J’imagine qu’il y a eut un peu de monde à Huez pour la Megavalanche. Mais je me sacrifierais pas pour aller voir.

https://www.youtube.com/watch?v=KmCdPQ2Xqhk

Edit : vidéo à ne pas regarder pour les piétons qui ont peur des vélos. :slight_smile: Sans être extraordinaire, ces départs en masse sur la neige sont bien sympa.

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#471

19 messages hors-sujet ont rejoint le Bistrot ici : Digression de « VTT électrique vs randonneurs »

#472

Je viens de sortir mes baskets et mes pneus dans le massif du vélo-bashing, cad les Vosges avec au programme les grandes classiques comme le sentier des Roches, les crêtes du col de la Schlucht, le sentier des Pèlerins au St-Odile et le GR5 pour monter au mur païen depuis Barr.
J’ai rencontré 1 seul vélo sur ces chemins en 3 sorties ! 1 seul alors que j’ai abondamment pratiqué à vélo ces itinéraires dans un lointain passé.

Pour que la cohabitation soit difficile entre les cyclistes et les piétons, il faudrait déjà qu’il y ait cohabitation. Manifestement, il n’y a aucun problème puisqu’il n’y a quasiment aucun vélo en montagne. A nouveau, j’ai du mal à comprendre le vélo-bashing de ce post.

Il y a effectivement des vélos en Alsace, sur les routes et les pistes cyclables, à fortiori à Strasbourg. Je préfère 50 vélos à une bagnole.
Question impact & écologie, c’est bien mieux de prendre son vélo que de bagnoler.

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#473

Je croyais que t’étais dans les Vosges ? :roll_eyes:

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