VTT électrique : cohabitation difficile avec les Randonneurs
La planète, rien que ça…
La planète sera là avec ou sans nous.
La mort lente du système capitaliste, à la rigueur.
Des marcheurs où ça ?
PS Un abruti dans ce genre sur un engin ( à deux roues ou plus électrifié ou pas ) si je le croise un jour et qu’il met ma sécurité en péril ou celle de ceux qui m’accompagne parce que je suis sur sa trajectoire je l’allume .
Ne pas pouvoir contrôler sa vitesse et/ou trajectoire est une faute grave quand on risque de croiser d’autre personnes sur un chemin .
Qu’il aille faire ses pitreries ailleurs que sous mon nez étant entendu que je n’ai pas envie de faire du secourisme s’il se casse la gueule à proximité.
Pour l’instant ce type de confrontation ( un gars qui déboule suivi de trois autres à une vitesse dingue et que je n’avais pas entendu venir ) cela ne m’est arrivé qu’une fois et le gars a eu de la chance que je ne puisse le rattraper. Un mauvais souvenir.
Il est clair que quand on est à VTT (je me déplace en montagne aussi à pieds) il faut ralentir, faire attention à sa trajectoire, être courtois (c’est dans les 2 sens ça). Car un VTT qui arrive ça peut impressionner/stresser, ça peut faire gicler des cailloux.
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Je ne comprends pas cette phrase…
C’est l’usage du VAE « qui dit de nous »… ?
Par exemple que penser de quelqu’un qui vient en VAE pour accéder à une salle de sport ?
Bernard
ça dit que (dans les pays occidentaux) on est la « génération loisirs ».
Je ne parle absolument pas de ça. Là on est dans une pratique utilitaire.
Il faut voir plus haut mais pour faire simple :
- un usage utilitaire : l’usage vient en substitue de la voiture
- un usage loisir : l’usage vient en assistance à la pratique
Et oui y’a des entre deux.
Qu’est ce que l’usage loisir dit de nous ? Qu’on est pas sortie de la logique où l’énergie abondante permettait d’assouvir nos désirs.
Oui, avec aussi cette idée de « rentabiliser » la journée en en faisant « toujours plus ». C’est l’argument des VTTIstes électriques (qui sont parfois très sportifs) : "oui, mais tu comprends j’en fais plus ". Certes, et alors ?
Le capitalisme et consumérisme au coeur de nos loisirs (alors qu’on essaie d’y échapper en allant en montagne me semblait il).
Bon cela dit je suis aussi dans ce cas, sans VAE : je vais pas me taper 4h de marche pour faire une voie de 5 longueurs. je veux « rentabiliser » ma journée de grimpe !
Le débat est dans le sport et vie de ce mois :
https://www.sport-et-vie.com/numero-200/entrainement-mesurer-fatigue.53864.php
bof. Aller à une salle de sport (ou un sae) ou bien même un sne, c’est aussi un loisir.
Tu utilises un vae pour accéder à un loisir. En quoi ce serait plus ou moins vertueux que de faire directement du vae par loisir ?
Dans tous les cas, c’est toujours mieux de faire du vae par loisir, que d’aller à un sne/sae en voiture.
c’est emmerdant qu’on puisse pas s’abonner à une version uniquement numérique de ce magazine.
Je « dois » le prendre du coup en papier, en kiosque.
Du grand art ! Mais tu parles quelque chose de différent : les choix/libertés personnels. Faut il favoriser la pratique du VAE au départ de son domicile, bien sûr, par rapport à des pratiques qui présentent des contraintes d’accès ? Faut il interdire/limiter les loisirs générant des déplacements importants ?
Bref, ça n’est pas mon point ! Les définitions données sont précises. Peut être que l’usage loisir du VAE par l’humain du début du XXIè dit de nous qu’il y’a un switch de pratiques nécessitant une voiture vers le VAE au départ de la maison… mais j’ai un gros doute !
de ce que je vois, les personnes que je connais (collègues, connaissances) qui ont des vae (vttae et vae « de ville ») l’utilisent à la fois pour des loisirs (tours en vélo) et comme utilitaire (accès à d’autres loisirs, courses, vélotaf).
Au final ils limitent bien leur utilisation de la voiture par rapport à avant.
Il y en a même qui ont vendu leur voiture et n’en utilisent plus.
Les personnes que je connais qui se mettent au vélo « normal » (principalement vélo de route) n’utilisent pas du tout leur vélo de route comme utilitaire (normal pour un truc carbone à 6000 euros avec pédales auto et rien pour porter).
Par contre je pense qu’ils augmentent l’utilisation de leur voiture par rapport à avant (compétitions les week-end).
C’est juste ce que je vois personnellement, c’est pas forcément une tendance générale.
Ce n’est pas la tendance actuelle. Le but est plutôt d’avoir de plus en plus de loisirs, pour consommer de plus en plus.
A mon avis, on a perdu de vue le sujet dont je parlais
Quelle tolérance chez certains utilisateurs de ce site… C’est bien triste chez des gens qui se disent montagnards donc avec un peu d’ouverture d’esprit pour tout ceux qui découvrent ce si beau milieu, avec le moyen qu’ils jugent le plus utile et le moins impactant. On est quand même loin de la voie normale du Chaberton avec ses moto cross.
Je ne vois pas trop le rapport de causalité. Encore un cliché.
oui, j’aurais même tendance à dire qu’au contraire, c’est un milieu plutôt conservato-réactionaire.
Je l’ai compris comme ça : l’usage du VTTAE dans un cadre purement récréatif - rouler pour rouler, pas pour se déplacer - , sauf usage particulier - j’imagine par exemple une personne handicapée sans doute - indique que le cycliste est identique au motard ou tout pratiquant de sport mécanique. Il s’agit d’un loisir mécanique au même titre que le rallye, la moto, la mobylette.
Il y a évidemment un jugement de valeur fort : être incapable de se contenter de moins de kilomètres, moins pentu, moins etc,… pour s’amuser en VTT ne mets pas le cycliste assisté électriquement en haute position morale ou éthique au regard des standards environnementaux en 2023 (et même avant).
Notre économie libre a rendu le VTT sexy et greenwashé grâce à l’électrique, mais en vrai, on a juste ajouté un joli joujou qui augmente le nombre d’esclave énergétique à notre dispo et se compose encore de plus de matériaux complexes à aller chercher, rares, etc…
Il y a évidemment des frontières impossibles à tracer hors cadre caricatural autours de cette exclusion :
Personnellement, je suis devenu inconditionnel de mon vélo électrique en tant que remplacement de ma voiture (nous en avons toujours une pour le foyer tout de même), mais pas en tant qu’objet de loisir en tant que tel. Et étant moi-même mauvais cycliste (AE comme musculaire), surtout en montagne en raison de mon poids, je sais parfaitement ce que c’est de faire des sorties de VTT musculaire avec peu de kilomètres, peu de pentes, peu difficile, etc … j’ai vraiment du mal à comprendre en quoi je tirerai moins de plaisir de mes sorties à réduire encore en raison de mon âge … Quelque part, je plains ceux qui sont incapables de prendre du plaisir sans artifice …
Merci pour ces explications, je comprends mieux la phrase de @p.1se.
J’avoue que je ne me pose pas autant de questions (et j’ai peut-être tort !).
Je ne me pose pas de questions non plus à propos des smartphones, GPS, frontales LED, et autres petites conneries électroniques à batterie…
Par contre je me pose des questions à propos de la voiture électrique, car je sais que je vais devoir changer ma voiture, et que les centaines de kilos de batterie me pose problèmes !
J’utilise mon nouveau VTTAE principalement pour le loisir (80% loisir, 20% pour ne pas prendre la voiture, et je ne vais jamais en ville en vélo, je ne vais d’ailleurs quasi jamais en ville même en voiture !).
En plaine (avec colines quand même !), j’utilise encore mon VTT musculaire avec plaisir, parce qu’il est léger que je l’aime bien.
En montagne, le VTT c’est « violent » je trouve. On peut s’exploser sur 200m.
En VTTAE on ne s’explose pas les jambes pour un simple raidillon caillouteux de 200m et cela rend la balade plus douce, plus agréable.
Ici en montagne (à 1500m) où j’habite, je ne vois plus aucun VTT musculaire ! Aucun !
En seulement environ 3 à 4 ans, on est passé au VTT électrique à 100% !
Parce que partout ça monte, et ça monte fort tout le temps.
La boulangerie la plus proche de chez moi se trouve à 9 km et 560m de dénivelé.
En VTT musculaire je l’ai fait plein de fois quand j’étais jeune et bien en forme, mais ces dernières années je prenais ma voiture.
Maintenant j’y vais en VTTAE avec plaisir, et il faut aussi pédaler quand même, un VTTAE n’est pas une moto électrique !
Je vois des familles entières avec 3 enfants tous équipés en VTTAE (bonjour le budget !).
Et tout le monde avec un VTTAE a aussi un VTT musculaire ici.
Certains cadors du VTT musculaire que je connais bien sont aussi passés à l’électrique, par chez moi.
Dans les petits hameaux sur des chemins qui traversent, certains passent vraiment trop vites près des habitations, et je pense que c’est parce qu’ils ne se rendent pas compte.
C’est dangereux et irrespectueux.
Un VTTAE c’est lourd, et quand ça débaroule à fond sur les sentiers, c’est dangereux…
Je me répète : VAE = vélomoteur
Donc interdit là où les « engins à moteurs sont interdits » (voiture, motos, quads, etc.)
Mais pour aller sur les routes, pas de problème