Le plaisir de se perdre, je trouve ça très bien si on est sûr de se retrouver.
(Avant la nuit, avant la pluie, avant la galère en général)
Vous utilisez un GPS?
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Ben voilà, on est bien d’accord… N’est pas Demaison ou Bonatti qui veut… 
Ben heureusement, parce qu’ils sont morts.
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On manque vraiment de volonté.
Volonté, ou… La mort est un manque de savoir vivre. Alphonse Allais
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Pour en revenir à la question initiale : j’utilise la carte, parce que j’adore me perdre sur le papier (j’ai toujours aimé lire une carte, c’est pour moi aussi prenant qu’un bon roman). Je n’utilise pas le gps, parce que je suis peu doué pour les nouvelles technos (quand elles commencent à fonctionner de travers) ; ma femme utilise Iphigénie, j’ai essayé, ça m’a vite gonflé. Mais j’avoue qu’il m’arrive d’être jaloux de la facilité avec laquelle les potos avancent dans le brouillard (parce que sortir la carte, même plastifiée, dans le vent, les bourrasques de neige, le froid, avec les moufles, c’est quand même moins rapide…).
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Parce-que tu n’as pas de boussole, de règle, de compas, de crayon… tu la cherches quand même !
Qu’appelles-tu la carto numérique avec GPS ? En quoi est-ce plus lisible qu’avec un smartphone? Qu’utilises-tu, une tablette?
Allez, je vais me la péter un peu…
Au milieu des années 80, ELO - Élément de Liaison et d’Observation - au 7e BCA, lors de grandes manœuvres avec toute la division alpine, j’avais une bonne vieille boussole Sylva de base, plus un télémètre de 1922 ! (Un outil merveilleux, un long tube de cuivre gainé de cuir crème, avec trépied en acajou ; précis à 100 mètres…) Nous avions 3 minutes pour envoyer aux artilleurs les coordonnées cartographiques à 8 chiffres de l’objectif pointé au lointain, avec calcul de la déclinaison magnétique. J’ai été le premier à donner les chiffres, avant l’ELO du 13e (bataillon pro à l’époque) équipé de jumelles laser (précision 5 m) !
(Petite précision : j’ai tout fait pour voler le télémètre en cuivre/cuir, mais les militaires sont trop respectueux de leur matos, et en tiennent une comptabilité au cordeau… Impossible !)
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J’écris si mal que ça ?
Tu peux avoir de la carto numérique avec GPS sur un smartphone ou sur un appareil dédié (genre Garmin, Twonav, etc…)
Dans les deux cas tu peux zoomer sur la carte donc c’est un gros avantage pour les presbytes par rapport à la carte papier.
Certes la carte papier ne tombe jamais en panne (enfin on peut la perdre quand même) mais quelle galère quand il faut la déplier et sortir les lunettes pour la lire, pour peu qu’il y ait du vent et/ou de la pluie.
Et puis on ne sait jamais où la ranger…
Rien que pour ça le smartphone qui se glisse dans la poche et qu’on peut lire sans lunettes c’est un progrès.
Après le fait d’avoir ta position sur la carte numérique ôte certainement une part du charme de l’activité pour ceux qui aiment ça. Mais quand on a par exemple pour objectif principal de faire du bon ski, ça fait une préoccupation de moins à gérer.
D’où l’intérêt de s’entrainer quand on en a l’occasion en toute sécurité comme par exemple en traversant des plateaux enneigés dans le brouillard complet. Ca peut être ludique
J’ai prudemment parlé de s’égarer, pas de se perdre, Changer le vocabulaire pour dénigrer c’est de la malhonnêteté.
Et
Se perdre a un sens plus fort que s’égarer et c’est pour ça que je me suis bien gardé d’écrire « se perdre » et que j’ai préféré « s’égaré » mais qu’importe, les nuances échapperont toujours à certains
II.− Emploi pronom.
A.− [Le suj. désigne une pers., un être vivant ou leurs caractéristiques, leurs actions]
1. [L’idée dominante est celle de mouvement; le verbe est construit avec un compl. désignant le lieu ou la direction]
a) S’écarter du chemin que l’on doit suivre et ne pouvoir le retrouver. S’égarer dans un bois. Synon. *se perdre.* Si un voyageur inexpérimenté s’égare de quelques pas, le sable trompeur le saisit (Nodier, Fée Miettes, 1831, p. 79)
ÉGARER : Définition de ÉGARER
Merci des précisions apportées dans ta réponse.
Que je te rassure : tu n’écrit pas si mal que ça 
C’est juste que je trouve personnellement les écrans de smartphones peu lisibles et je me demandais si tu parlais d’une autre possibilité.
On peut trouver du plaisir en se perdant aussi, sur un malentendu…
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Tu as tout à fait raison. S’égarer montre bien que je ne pouvais bien sûr pas faire référence à toi (je ne comprends d’ailleurs pas comment tu as pu te sentir visé 
).
En revanche, je saisis bien la nuance. S’égarer a un côté plus contemplatif, poétique. Pour l’un de nous ici qui tient des fiches, noter que l’ami J2 est un grand romantique ! C’est tout à ton honneur.
S’égarer est moins connoté « gros looser » que se perdre. Alors que dans les faits, dans les deux cas on est un gros looser.
C’est à cause d’une conséquence qui arrive parfois suite à « perdre », conséquence définitive. Alors qu’égarer à souvent pour conséquence de retrouver, rien de définitif. Mais on sort du cadre de la rando (ou autre activité d’orientation), et les verbes sont différents à cause du « se ».
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J’aime pas trop m’égarer sur le moment (gros détours parfois) mais ca me laisse parmi les meilleurs souvenirs. Se perdre complètement c’est un peu plus angoissant. Ca m’est arrivé une fois, sans carte ni GPS comme ca tout le monde est content j’étais pas trop fier.