Vous utilisez un GPS?

Et ben maintenant , les 2 compères , vous allez pouvoir discuter tranquillement tous les deux sans que personnes n’embetent les 2 stars du forum…
C’est pas que les gens, utilisateurs de GPS, soient a cours d’arguments…mais je pense qu’on a passé l’age de se faire « rabrouer » par 2 experts. Merci

A peluche.
seb

Tiens, faut s’attendre a des reponses, enfin au moins 2…

:wink: :wink: :wink:

Tu noteras qu’il y a un 3ème expert. On est toujours l’expert de quelqu’un.

Il y avait un excellent article GPS dans un numéro de la revue Cime du GHM. L’auteur ne parlait pas d’obligation. Mais, il donnait des informations intéressantes d’un usage technique du GPS avec notamment toute la problématique charge batterie en milieu sauvage.
Depuis le début de cette discussion, je demande juste de définir précisément les courses et conditions avant de faire des généralisations abusives du type : GPS obligatoire.

Rassure toi, c’est un peu ce que je m’étais dit en lisant ton blog sur l’Islande. :lol:

ouais , moi je suis un peu simplet : je veux des exemples pour comprendre

J’en pense que celui qui veut être autonome en matière d’orientation en montagne doit savoir se passer d’un GPS.

Ah ben tiens, je n’avais pas lu les commentaires, je vois que je ne suis pas le seul à penser ainsi.

Et puis franchement, si tu as un truc capable de te localiser précisément sur la carte et que tu es totalement sans visibilité dans un endroit où il est compliqué de s’orienter à vue dans un terrain chaotique tu aura tout intérêt à ne pas user les piles du GPS en l’ayant en permanence comme guide mais plutôt l’utiliser pour faire le point de temps en temps et suivre une direction à la boussole.

Je vais supprimer du premier message la phrase que tu cites et la question qui la suivait. :slightly_smiling_face:

Eh bien, c’est exactement ce que je fais.

Tout à fait d’accord, mieux vaut savoir lire une carte et se servir d’une boussole.
Ceci dit perso je n’utilise plus que le GPS depuis plus de 20 ans et je n’ai jamais eu besoin d’avoir recours aux méthodes d’orientation du siècle dernier. Un peu comme les marins et le sextant, il vaut mieux savoir s’en servir mais s’il reste 1% des marins qui en sont capable c’est le max et pourtant il n’y a pas plus de naufrages pour autant.
Hé viva GPS !!!

Il y a quelques années (je ne me souviens plus) j’ai lu un truc assez hilarant:
Des marins de la marine américaine faisaient des stages chez nos marins pour réapprendre la navigation « à l’ancienne » (compas, sextants …), en prévision de sabotages ou disfonctionnements de leurs systèmes gps et numériques (dans le contexte de l’époque, des russes avaient réussi à brouiller des signaux gps malgré une protection « militaire »).

2 Likes

Il y a de nombreux cas de « marins » qui se sont trouvés perdus suite à un problème de GPS et qui n’ont pas été capables de s’en sortir à la boussole.

Lorsqu’on a évoqué le problème en stage d’instructeur nous étions tous d’accord pour dire que le GPS c’est pratique mais que ce que j’appelle les méthodes d’orientation par l’observation (carte, boussole, alti) étaient plus ludiques et plus intéressante dans le contexte de sports de montagne qui se veulent proches de la nature.

Si tu veux atteindre un sommet, descendre un pente un tire-fesse sera plus performant que les peaux de phoque mais cherche-t-on vraiment à être performant dans nos activités ? Le GPS c’est pareil, c’est efficace mais c’est au randonneur ce que le tire-fesse est au skieur de randonnée.

Le GPS occupe très peu de place dans les formations que je peux organiser, pour les raisons que je viens d’expliquer mais aussi pour des raisons pratiques qui ne permettent pas de passer du temps sur des applications et qui obligent à rester sur des banalités

Je pense que pas mal de skieurs de rando en font avant tout plus pour pouvoir aller dans des coin plus sauvage et moins fréquenté que les stations que par plaisir de la montée à peau de phoques.
C’est la même chose pour l’orientation, certains vont prendre du plaisir à s’orienter juste avec une carte et une boussole et ça fera partie du « jeu » de la sortie, d’autres auront juste envi de se balader en minimisant le temps passé (perdu de leur point de vue ?) aux questions de pure orientation.

2 Likes

Chacun son truc. Certains préfèrent s’orienter avec la mousse des arbres ou l’étoile polaire. Peu nombreux, il est vrai.

4 Likes

Dans le grand mauvais, tu peux observer exactement l’inverse aussi, malheureusement. l’orientation au GPS, ça se prépare aussi avant le départ de la course…

2 Likes

oui, enfin un gps peut rester plus de 8h avec l’écran allumé, et en général quelqu’un de formé à l’utilisation du gps part avec plusieurs jeux de piles.
Ducoup plutôt que de passer 1h à tirer 25 azimuts dans le brouillard, je préfère suivre le GPS qui me sort de la zone en 15 minutes. Ça utilisé moins de piles ducoup.

3 Likes

Juste pour info, un Garmin orégon 450 me tient deux bonnes sorties ou deux jours, avec deux piles rechargeables de 2100 mAh rechargées la veille; un second jeux (55 grammes) peut être mis en fond de sac par les inquiets ou pour faire deux jours de plus , je mets aussi du carburant ou de l’électricité dans mon véhicule pour ne pas tomber en panne !!!

1 Like

Et puis je suis sûr que dans les 182 messages au dessus y’a bien quelqu’un qui a déjà dû dire que c’était benêt d’opposer GPS et « tradition ».
Utiliser un GPS sans savoir lire une carte amène tôt ou tard aux emmerdes qui servent d’arguments au parti traditionnaliste, et se priver de l’atout technologique du GPS amène des vieux de la vieille à se retrouver perdus dans le brouillard sur des zones qu’ils connaissent par coeur (voir l’article de je sais plus quand sur le papi perdu pendant 3 jours et retrouvé par miracle ou le drame de chamonix-zermat, ou tout simplement plein d’encadrants de sorties du caf et d’ailleurs qui se pomment régulièrement lors des randos du dimanche).
Quant aux traileurs qui s’en servent uniquement pour suivre des « traces chaudes » sans regarder devant eux et qui trouvent ça génial, et ben prout.

Pas que des trailers. Un jour dans le train, j’entendais la conversation de deux jeunes cadres parisiennes. L’une racontait ses vacances. Il y a une startup à la con (pléonasme ?) qui te propose des randos à la carte. Ils te réservent les refuges à l’avance (en pension complète meme je crois, le sandwich de midi est prévu). Et tu n’as plus qu’a suivre la trace sur leur appli sur ton smartphone.
A condition de ne pas avoir vidé la batterie… Elle avait été obligée de demander aux gardiens des refuges comment aller au prochain refuge…
L’aventure, la vraie…
:slight_smile:

(Ps, j’ai un GPS sur mons smartphone et je m’en sers hein ? ).

Il est curieux que tu cites cet exemple alors même que le groupe disposait d’au moins un GPS et qu’il semble justement s’agir d’un accident imputable à une trop grande confiance dans la technologie
On ne devrait pas s’engager sur un itinéraire sans être incapable de s’y orienter avec seulement la carte, la boussole et l’alti et surtout ne jamais se dire que si on a un problème ce n’est pas grave, on utilisera le GPS.

Ca c’est bien un problème avec les GPS, on perd le plaisir de s’égarer. Ce n’est pourtant pas un problème de parfois se tromper et d’emmener son groupe jouer les sangliers.

+1

3 Likes

la planète et toutes les montagnes ont été explorées et parcourues à pieds, à skis … sans GPS
beaucoup restent encore suffisamment peu ou mal cartographiées pour rendre le GPS de peu d’intérêt
dieu merci